GB - Sasha @ The Warehouse project le 14/12/2007 
23/12/2007 djichtus rapports de soirées
The warehouse project, c'est quoi ?
C'est une incroyable audience qui se chiffre à plus de 100000 personnes en 30 soirées. Les soirées Warehouse Project, aussi dirigées par la célèbre radio "BBC Radio One" et la ville de Manchester, ont fait une escale pendant 12 semaines à Manchester. Je n'ai pas besoin de mentionner les incroyables line-up lorsque j'en cite quelque uns (Dave Clarke, John Digweed, James Holden, Jeff Mills, Interstellar Fugitives, Soulwax, Mos Def, 2many DJ's, Boys Noize, Andro, Erick Morillo, Aphex Twin, Sasha, James Zabiela, Martin Buttrich, Layo & Bushwacka, Steve lawler, etc...).
LINE-UP
21h30-23h00 : Andro (Dj set)
23h00-00h30 : Martin Buttrich (Live)
00h30-02h00 : James Zabiela (Live+dj set)
02h00-05h00 : Sasha (Live)
Before the night
Arrivé sur place vers 13h, je rejoins mon frère installé dans une sympathique auberge mancunienne pas très loin du lieu de la soirée.
Après m'être remis du court voyage en avion, nous déambullons dans les rues de Manchester afin de découvrir son ambiance "pop" et "colorée".
Nous en profitons pour faire un tour de reconnaissance du lieu située "Beneath the Picadilly Stn".
Déjà, première frayeur : le lieu est introuvable, alors on se lance à la recherche via le peu de renseignement disponible (oral + plan), et finalement après être passé plusieurs fois "Sous la gare", nous apercevons à travers une grande porte en bois dans un vieux bâtiment une affiche avec l'inscription : "The warehouse project". ouf .
Content d'avoir trouvé la fameuse mine d'or, nous retroussons chemin le temps de déguster un plat typiquement anglais (KFC), mouai si on veut.
Après les hors d'oeuvre, nous passons au plat principal "Sasha @ The warehouse project".
The night
La soirée débutait à 21h30, nous nous présentons vers les 22h00 devant la porte de "The warehouse project" dans la file des V.I.P. !! En même temps la liste des réservés était énorme, donc on était tous des V.I.P. .
Bref, après avoir passé la brève fouille, et le chien du contrôle anti-drogue (je ne sais pas ce qu'il a reniflé le toutou, il ne devait sans doute pas être en forme car il me semble avoir reconnu une odeur familière dans la soirée ), nous commençons à visiter l'ancien bâtiment.
LE LIEU :
L'Entrée
Le stand Merchandise
Le Chill-out
L'Exposition
Le deuxième bar lié au Chill-out proposait en exclusivité une exposition de photo de tous les artistes ayant participé aux soirées "The warehouse project".
Le Bar
Le Dancefloor
Les Deejays :
Le warm-up bercé par des airs de minimal et de tech-house nous donnait le ton de la soirée. Andro, le résident était bien en place, il distillait un son plutôt efficace et éclectique.
Après plusieurs grosses montées, (cf vidéo 1), il laissera la place à Martin Buttrich.
Martin Buttrich : 23h00-00h30
A première vu, ce nom ne me disait rien, mais après avoir entendu les premières tracks, j'ai été de suite conquis par l'originalité de son live. Démarrant d'un ton serein, il a sû transposer le public a travers des airs de "Hunted" sur Circle Music, "Music is improper" sur Apnea, "The call up" sur Four music qui a foutu une grosse ambiance, "Well done" sur Four : Twenty et "Nothing is real" sur Dimmer.
Pour mon frangin et moi, il a été une révélation très appréciable.
James Zabiela : 00h30-02h30
Après un accueil triomphale de James Zabiela, il prend le soin de se mettre à son aise, puis il lance une longue intro et un sample de souffle qu'il utilisera tout au long de son set.
Par contre, j'ai été déçu par son set, car le connaissant que par ses productions "Weird Science" sur Renaissance, je pensai qu'il allait joué plus dans les mélodies que dans un lourd kick limite techno et d'un concentré d'electro.
Finalement, son set était construit d'une track répétititive, ensuite il lançait son souffle de vent pour faire monter efficacement la pression, mais après tout redevenait plat. En plus, il passait son temps à chercher ses tracks, c'était limite lassant et cela s'est ressenti dans son set.
Par contre, son dynamisme sur scène est impressionant, il dégage une telle pêche, il bouge beaucoup et sa coupe de cheveux mi-long intensifie le tout, c'était très bon.
Mais bon musicalement, nous n'avons pas été conquis, alors on s'est dirigé vers le bar pour attendre patiemment Mr Sasha.
Techniquement, je ne peut rien lui reprocher, d'ailleur suite à une panne technique de lumière, James Zabiela nous a pondu un solo de scratch sur la CDJ1000 MKII qui décoiffait, c'était grandiose.
Je n'oubli pas la plaque (l'un de mes gros coup de coeur de ces derniers temps) jouée en dernier : "Human" signée récemment sur Renaissance qui a mit un feu qui balance du tonnerre !!! Il a aussi joué ces dernières tracks, entre autres : "No other way but down", "Perseverance" sur Renaissance.
Suite à un set un peu trop linéaire à mon goût, je sens que mes chers amis anglais me contrediront car il y avait énormément de monde sur le dancefloor, à tel point que l'on a dû le quitter tellement cela devenait étouffant.
Sasha : 02h30-05h00
Enfin entre en scène un très grand Monsieur : Sasha. Il s'avance, sciemment placé derrière son "Mac media center" et est prêt à faire trembler le public.
Celui-ci, à son arrivée a foutu une ambiance de malade, je n'avais jamais vu ça. Il débutera son set par une mélodie de carillon en intro avec Supermayer "Two of Us" sur Kompakt. On retrouvera par la suite Davis & May "Neotron" sur Piemont, Soundexile "Love for nothing and for all (non signée)", Park it in the shade, Who killed Sparky, Sasha & Kevlar "The Mongoose" sur Emfire, Nathan Fake "You Are Here (Live Version)" sur Border community, Dubfire "Emissions" et bien d'autres.
Tout au long de son live, Sasha n'a pas hésité à rappeler son public en tappant des mains et à jouer avec sa console à travers des effets pour générer une ambiance détonnante et colorée.
Musicalement, sa naviguait entre Progressive, Minimal, Techno, Electro. C'est remarquable le nombre de genre qu'il réussi à entremêler, c'est vraiment agréable.
Et même avec les quelques soucis de panne de lumière (encore), il a sû garder son public en émoi.
Par contre, une chose m'a turlupiné, il a quitté 3 fois la scène pour aller dans une salle en retrait, laissant son live "jouer seul". Mais que faisait-il ? :- ? Mystère !!!!!
Bref, cela n'a pas remis en cause son live de qualité, mais en tout cas, cela ne l'a pas inquiété, il avait le sourire jusqu'aux lèvres l'artiste .
Il terminera par la sublime release de Pryda "Muranyi" sur Ballaton. (cf vidéo)
Enfin, après avoir été rappelé plusieurs fois, il n'émettera plus de son contrairement à son acolyte James Holden qui lui, ne s'en est pas empêché de lancer 2 tracks à une certaine Echo Sonore @ La Plateforme en "France". Ah ces anglais, dès que l'on essaye de mettre un peu de piment dans leurs fish & chips, ils se vexe de suite. .
En conclusion, nous metterons de côté les soucis techniques des lumières, un nombre important de gens, un benêt qui à fait un "show dance" juste à côté du bar et une longue attente pour l'accès aux toilettes, et le tact des videurs en fin de soirée...
Par contre, nous retiendrons le plateau d'artistes plutôt alléchant et le fait d'avoir enfin pu découvrir et vivre cette soirée mythique. Egalement, la bonne prestation de Sasha, de Martin Buttrich qui a été pour nous deux une grande révélation, et un peu moins réussi pour James Zabiela. Du côté de l'ambiance, les anglais + les globetrotters ont répondu a l'appel, mais n'ont pas assez mis l'ambiance à mon goût.
Je me souviens d'ailleurs d'une réplique dite à mon frangin : "tu te rends compte, il faut qu'un français débarque à Manchester pour foutre l'ambiance".
Et malgrés de jolies couleurs, le chill-out était trop plongé dans l'obscurité, mais il était beaucoup fourni en "bench".
Et pour le grand photo finish, sourriez vous êtes filmé....
Le site officiel de The warehouse project pour vos futures réservations.
LES PHOTOS :
LES VIDEOS :
Andro - Part 1
Andro - Part 2
Martin Buttrich
James Zabiela - Part 1
James Zabiela - Part 2
Sasha - Part 1
Sasha - Part 2
Sasha - Part 3
Merci de nous faire partager ça ;)
merci pour le reportage , t'es plus courageux que moi,
je voulais aussi en faire un apres ma soirée @ The END avec Danny Howells, mais trop la flemme

Quelle soirée, je me rappelle de ce RDS ... j'aurais payé cher pour y être.
Surtout pour Sasha. Mmmmm !