13 - Oxia @ Spartacus le 13/02/04 4/5

26/01/2004    vitalica    archives des soirées   

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- Oxia - Spartacus -

vendredi 13 février 2004

Oxia / Goodlife & Ozone

Le Spartacus
Route d'emmaus
La Malle
13480 Cabriès
Infoline : 06.63.00.33.90
PAF : Entree 12 Euros a partir de minuit
Email : info@spartacus-nightclub.com

Depuis son premier maxi, sorti en 1995, Olivier Raymond, alias Oxia, s'est imposé dans la techno française. Avec son ami The Hacker, et leur label Goodlife, le Grenoblois incarne le second souffle de la production Française.
Si le premier vogue majoritairement dans des tonalités sombres et new wave, Olivier, lui, représente la face funk du mouvement : une techno hardgroove, 100% dancefloors, terriblement efficace, marquée par des avalanches rythmiques et par des constructions "en boucles" inspirées entre autre par la série des "Purpose Makers" de Jeff Mills, mais qui saura trouver, dans ses heures introspectives, une electro sèche et spartiate. Olivier Raymond, donc, qui connut ses premières heures de gloire en 1998, avec Phunky Data (duo formé avec Kiko), dans un registre plus house french touch, et qui s'éloigna du genre et de son grand public pour trouver sa musique, son identité, son format : ce sera avec Oxia, en duo (avec Stéphane Deschezeaux) puis en solo, un projet qui traversera vite les frontières, du côté de l'Allemagne (sur le label Monoïd) ou de l'Angleterre, quand il sera signé sur le label de Carl Cox & Dj C1 : Intec. Plusieurs maxis, de nombreuses tournées en DJ, et enfin, aujourd'hui, un premier long format. Mais revenons en arrière. Au tout début. En 1971. Naissance à Grenoble, et rien ne prédestine Olivier à faire de la musique. L'entourage familial n'est pas mélomane, personne ne joue d'un instrument et seule la curiosité d'un chromosome erroné mène le garçon à la musique. Dès le plus jeune age, Olivier est attiré par la blackmusic : Jackson Five, Prince, Chic... Le courant disco n'est jamais bien loin non plus, surtout quand il aperçoit en 1978 Cerrone en live : " sur la Côte d'Azur, avec mes parents, en vacances, un événement très marquant ". Puis viennent les années collège, et une rencontre, déterminante, avec Stéphane Deschezeaux, lui aussi passionné par les sonorités black. Ils animent une émission funk sur une radio local, et Olivier commence à mixer, en bidouillant sur un magnéto K7 et sur une platine sans pitch. Mais l'acquisition de vraies platines arrive vite, et Olivier commence à officier dans des soirées étudiantes, " comme dj traditionnel". D'autres courants le marquent : l'italo disco, la New wave, les Depeche Mode et New Order, puis M/A/R/R/S et S-Xpress… La house pointe son nez (JM.Silk, Todd Terry, Innercity…) : " pour moi ce n'était pas un nouveau courant mais plutôt une simple continuation du funk ".

En 1991 il achète ses premières machines et commence à composer dans un style plutôt BlackMusic, Acid Jazz, NewJack… En 1993, il devient résident dans un club à Grenoble. Ses mixs se font alors plus électroniques, et il assiste, du côté des platines, à l'éclosion de nouveaux genres plus européens, à l'image de la trance et de la progressive ( Eye Q, Guerilla, Harthouse…).

1994 arrive, les bidouillages entrepris depuis quelques temps avec Stéphane portent leurs fruits. Le style se précise, ils se rapprochent de la techno américaine des Damon Wild et Jeff Mills, et de la vague Acid . Ils montent leur projet live : Oxia. Quelques dates suivent, puis un premier maxi en 1995, sur Ozone Records, le nom du magasin de disques de Kiko, et le nom du label qu'ils fondent ensemble, et sur lequel Olivier co-produit aussi les premiers morceaux de Jack de Marseille. A côté, affinités musicales et amicales obligent, Olivier se met à composer avec Kiko. Le duo Phunky Data remporte un net succès en France. Deux albums verront le jour : "Fashion or Not" (en 1998) et "38" (en 2000).

Conséquence : double. Première : peu de temps à consacrer à Oxia. Seconde : Olivier est peu à l'aise au milieu des strass qui entourent le succès de Phunky Data

Il réalise que sa route a plus à faire dans les sphères indépendantes de la musique, et il créait alors en 1998 un second label, avec Michel Amato (The Hacker) et Alexandre Reynaud, rencontrés à Grenoble quelques années plus tôt. Ils le baptiseront Goodlife, en référence au titre mythique d'Inner City. Le nouveau maxi d'Oxia ("Body Ep") sort sur le jeune label en 1999. Il marque un changement de structure : " Stéphane commençait à se désintéresser de la techno, il se dirigeait plus vers la deep house." Les chemins divergent, sans grand split, et Olivier poursuit Oxia sans lui (Stéphane apparaîtra aux côtés de Kiko pour le projet Sinema, et forme aujourd'hui moitié du duo Human Body, auteur du maxi "High Voltage" paru sur Goodlife en 2003). Les maxis s'enchaînent, le son d'Olivier se peaufine, encré dans une techno groove teintée d'influences old-school. Le Goodlife 04 ("Etat d'esprit Ep", 2000) trouve une résonance internationale, et Carl Cox et C1 le signe sur leur label In-Tec (deux maxis : "Influence Ep" en 2000 et "Finally Ep" en 2002). C'est le tournant : les dates de DJ se multiplient dans le monde, il signe sur le label allemand Monoïd ("1003 Ep" en 2001 et "Delay Ep" en 2002), poursuit sur Goodlife ("Goodlife Ep" en 2001 avec The Hacker), puis Phont music en 2002… réalise remixes (pour les labels Missile, Scandium, Terminal M…) et cd mixés ("Vital Session" en 2001 sur Human/Uwe, et "Oxia on Monoid" sur Monoïd l'année suivante), qui reflètent ses sets, un subtile mélange de techno groovy et de sonorités mélodiques tirant parfois vers l'electro. Au final, et au même titre que son ami The Hacker, mais dans un registre différent, Oxia est devenu un des parrains de la nouvelle vague techno hexagonale, aux côtés des David Carretta, The Youngsters, Vitalic, Kiko ou John Thomas. Dès lors, il restait une étape essentielle à franchir, celle du long format. Depuis la fin 2002, le garçon s'est consacré, avec attention, avec hésitations. Il précise : " disons que je suis un compositeur très lent, très pointilleux. Et très indécis aussi ". Ce premier album, qui devrait osciller entre patte dancefloor et excursions electro oniriques, est annoncé pour janvier 2004.

Alors venez nombreux
moi, j'y serais
bizzzzzzz
vitalica


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jzk
Membre
Posté le 27/01/2004 à 14h36par jzk
Inscrit le 23/03/2002

Envois : 3680
Bien vu la bio, très agréable


vitalica
Membre
Posté le 28/01/2004 à 19h54par vitalica
Inscrit le 16/04/2003

Envois : 734
bonne l'annonce de soirée mais personne ne laisse ses impressions
je me suis casser la tête pourtant
bizzzzzzz
vitalica


Starz1359
Membre
Posté le 28/01/2004 à 23h24par Starz1359
Inscrit le 28/07/2003

Envois : 24
bé vu que vitalic au vertigo c'est qu'une rumeur bein je vais certainement aller à ce bon vieux spart!!!!!!


vitalica
Membre
Posté le 02/02/2004 à 22h00par vitalica
Inscrit le 16/04/2003

Envois : 734
ben on se voit la bas
j'aurai mon t-shirt
bizzzzzzzzz
vitalica


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