DE - Nature One 2007 du 03 au 05/08/2007 
09/08/2007 greg69 rapports de soirées
PartagerNature One 2007
Présentation
Est-il encore nécessaire de présenter la Nature One ? Je ne pense pas mais pour la forme, je vais le faire. C'est un des plus gros events allemands, pour ne pas dire le plus gros. Il se déroule sur deux soirées, la nuit du vendredi et la nuit du samedi généralement le premier week end d'août. Deux éléments le caractérise : le lieu, puisque la Nature One se déroule sur une ancienne base américaine : la Pydna Rocketbasis ; et le mythique camping qui lui dure du jeudi au lundi et s'étend sur une superficie impressionnante. 
Le 'petit' camping dont la population se compte en dizaine de milliers
La teuf compte 4 principaux floors et une quinzaine de plus petits. Le camping quant à lui dénombre une quantité de sons incalculable puisque n'importe qui peut y poser ses enceintes dans la limite des 3.000 watts autorisés ce qui est, nous l'admettrons, déjà sympathique. En termes de styles, on trouve de tout, de la house à la schranz en passant par la trance, l‘electro ou la techno. Côté camping c'est encore plus éclectique : rien ne vous empêche de passer du Mariah Carrey (à part peut être vos voisins). Cette édition était nommée Das dreizehnte Land en référence au fait que c'était la 13 ème Nature One.
Introduction
Depuis 2004, pour Daniela et moi (et beaucoup d'autres) il est impossible de manquer cet event. Nous partons donc de Paris avec defcon (autre habitué) pour notre 4 ème Nature One. Ca peut paraître beaucoup, mais en fait il faut savoir que nous sommes encore des ‘jeunes' de cette teuf. En effet, la plupart des gens qui font cet event sont des habitués qui viennent tous les ans depuis 6, 7, 8 ans ou plus, c'est d'ailleurs un des charmes de la Nature One.
Départ donc vendredi matin à bord d'une Opel Meriva de location. La clim et le son à fond les ballons et c'est parti. On roule tranquille jusqu'à Metz où l'on s'arrêtera faire les courses pour le week end. Au programme : saucisses, poitrine (de porc), mayonnaise, whisky, rhum, bières. On cale tout ça entre nos sacs et tentes et on reprend le cap direction le Luxembourg pour prendre de l'essence comme tous les crétins de français. Ensuite, l'Allemagne avec ses autoroutes sans limitations de vitesse et gratuites mais dans un état tellement merdique qu'il ne faut pas tenter le diable. Puis c'est pas avec 3 gros culs dans une Meriva 1.6 qu'on va pondre des records...
Bref, on avance bien. On commence à reconnaître les abords de la Nature One et les petites routes dans lesquelles il est si facile de se perdre. L'année dernière ça avait été un vrai calvaire puisqu'on était arrivé de nuit avec un chauffeur débutant et sous une pluie battante, mais là il fait jour, il fait beau et defcon n'en est pas à sa première Nature One au volant. Seul petit soucis cette année, des déviations un peu relous. Sur le chemin, on croise le rituel contrôle policier XXL, digne d'un aéroport avec le semi remorque pour fouiller les bagnoles, les tentes pour fouiller les gens, les chiens et un bon paquet de flics allemands musclor style. A notre grande surprise, nous ne sommes pas arrêtés, les plaques d'immatriculation françaises étant particulièrement appréciées de la maréchaussée allemande.
Les potes avec lesquels on avait rendez vous peu après n'ont pas eu cette chance, mais sont quand même repartis avec leur voiture, contrairement à une bande de mecs qu'on croisera à pieds peu après le contrôle. Il faut savoir que les allemands ne rigolent pas du tout de ce côté là, s'ils attrapent un conducteur sous l'emprise d'une drogue, c'est immobilisation immédiate du véhicule et 700€ d'amende.
On retrouve finalement à une station service allen scott et Maxence, un pote à lui, avec lesquels on allait faire un petit french camp. Il était nécessaire d'y aller ensemble puisqu'au camping, les voitures sont placées dans l'ordre d'arrivée. 
Une jolie queue avant le camping sur la gauche
On se suit donc sur quelques kilomètres avant de tomber, au détour d'un virage, sur une très longue queue de voiture : c'est l'accès au camping. On ouvre quelques bières, un redbull pour madame et on attend patiemment que ça avance. Une bonne vingtaine de minutes plus tard on arrive à l'entrée du camping (enfin des champs qui font office de camping), on paye une dizaine d'euros par personne et on reçoit comme d'habitude de grands sacs poubelles : ils sont organisés et propres les allemands.
On est guidé à travers le camping et à notre grande déception, on nous place sur une parcelle couverte de reste de paille coupée, on serait arrivé une demi heure plus tôt ou plus tard on aurait été sur l'herbe. Mais qu'à cela ne tienne, ce n'est pas pour le confort qu'on est venu. On gare les voitures et on se met directement au montage des tentes d'une part parce que plus vite on est installé, plus vite on prend l'apéro, mais aussi parce que si on ne prend pas nos marques rapidement, nos voisins risquent d'empiéter sur le peu de place dont on dispose.
Le vendredi
On installe donc rapidement la méga tente d'allen scott et max, notre moyenne tente à Daniela et moi et la petite tente de defcon. C'est niquel, il y a pile la place pour la table, les chaises et le barbecue. Arf, enfin on est installé, prêt à faire deux jours de grosse teuf, grosse bouffe, grosse boisson, le pied quoi ! Il est un peu moins de 19h, de ‘porte à porte' on a mit 8 heures, impeccable (14h l'année dernière).
Niveau voisinage, c'est plutôt calme, pas de gros son. Juste un petit derrière où les mecs avaient pensé à tout sauf à amener un peu plus qu'un cd house qu'on entendra en boucle en ce premier début de soirée.
On se prépare une bonne grosse bouffe à base de pain, de graisse, de viande, de gras, de mayonnaise et d'un peu de salade, de quoi filer une attaque à tout diététicien qui se respecte. Voilà un repas qui envoi du fat !
On a attaqué l'apéro depuis un moment déjà et la nuit commence à tomber. On ne va pas trop tarder à se mettre en route, on ne voulait pas manquer Judge Jules sur l'Open Air à 23h. On se prépare quelques patates pour la route, vu qu'on était tout en bas du camping et sans compter la queue à l'entrée, il faut déjà un bon quart d'heure pour accéder à la Nature One. Malgré le barbeuq, la bouffe et l'alcool, il commence à faire frais, on prévoit donc un petit pull pour la soirée et nous voilà parti.
On traverse le camping qui commence à être bien réveillé puis on arrive à l'entrée de l'event. On laisse defcon, allen scott et maxence devant une queue monumentale et on se dirige vers l'entrée vip / presse / artistes. A notre grande surprise, cette entrée là est, elle aussi, blindée de monde. French touch oblige, on passera devant tout le monde en passant par l'entrée artiste, la classe. On a un bracelet numéroté du même type que pour la Mayday qui nous laissera accès aux backstages pour un paquet de rencontres inoubliables.
On se dirige vers l'Open Air et on accède au backstage associé. Il est assez conséquent avec son private bar, son private lounge, ses private chiottes (yes !!! ) et surtout toute l'installation de Sunshine Live, la radio qui sponsorise et diffuse la Nature One et qui, part conséquent, interview les dj sur un mini plateau télé ou dans une camionnette pour les interviews son uniquement. I-motion n'a pas poussé le vice comme pour la Mayday en offrant gratos les consos, cependant les tarifs sont clairement allégés par rapport à l'extérieur : 2 à 3 fois moins chers : la bière à 85 centimes, record à battre !
Nos accès presse ne nous permettent pas par contre de monter sur scène... Heureusement d'un côté, j'aurai vraiment pété un plomb sinon. On peut par contre voir le public depuis derrière les barrières et l'Open Air est déjà bien rempli pour Judge Jules, qu'on écoute d'une oreille distraite pour le moment, tout occupé qu'on était à découvrir ce backstage de malade. On se décide enfin à quitter le coin presse pour aller danser un peu et en chemin, on croise notre premier artiste de la soirée : Tillman Uhrmacher. Daniela lui saute dessus, 2 - 3 mots, photo et on ressort de là avec le sourire d'une oreille à l'autre, comme des gamins. On le recroisera assez souvent le Uhrmacher, pour la simple et bonne raison qu'il bosse avec Sunshine et qu'il réalisera pour eux pas mal d'interviews, celle de Paul van Dyk pour ne citer que lui. Mais nous n'en sommes pas encore là. 
Daniela et Tillman Uhrmacher
On est donc sorti du backstage et on s'est mis tout devant à droite sur l'Open Air. Judge Jules s'agite dans tous les sens et niveau son, ça le fait plutôt bien. On ne restera pas longtemps puisqu'on voulait aller sur le floor Gatecrasher voir Alex M.O.R.P.H. et Woody van Eyden et de toute façon le Jules on le verra plus tard sur ce même floor.
On traverse la Nature One en direction du Gatecrasher, le floor sur lequel on passera le plus de temps ces deux soirs, après l'Open Air. C'est un des floors situés sur les bunkers. L'ascension est toujours périlleuse, les flancs des bunkers sont raides, les marches très irrégulières et encombrées de monde, mais une fois en haut, on a toujours une vue imprenable sur l'event. Le floor fait tout petit, normal en venant de l'Open Air (sorte de ‘Mainstage' de la Nature One), mais l'ambiance y est plus chaleureuse, la température aussi. On y retrouve defcon et allen scott pour un set vocal fromage, mais en ce qui nous concerne, on aime bien.
Ici aussi, on a accès au backstage, qui est en fait un petit coin à côté de la dj booth. On y croisera Rank 1, plutôt en avance. Blabla, photo souvenir et sourire de gamin. On pensait continuer sur le Gatecrasher avec Above & Beyond en attendant de retourner sur l'Open Air pour Paulo, mais il y a eu un espèce de bordel niveau timetable et ils ne passeront qu'à 2h30 au lieu du 00h30 prévu initialement.
Ce que l'on voit depuis les bunkers
On reste donc encore un peu au Gatecrasher.... Puis, comme on ne veux pas rater PVD, on décide de l'attendre au backstage avant qu'il ne monte mixer sur l'Open Air. On arrive donc avant 1h45 en coulisses mais le Paulo se fait attendre... Il arrivera un peu en retard et passera comme une fusée accompagné de 2-3 gardes du corps pour monter mixer directement.
On retourne dans le public danser sur son début de set, très techno, vraiment énorme. Paul van Dyk était un dj que j'appréciais énormément et qui m'avait pas mal déçu, ici même l'année dernière, avec un set très electro qui m'était sorti par les trous de nez. Là, le revoir dans son élément tech-trance limite techno (en réécoutant son set, il a passé DK8 - Murder Was The Bass, énorme !!! Dommage juste que derrière il y ait sa bouse de White Lies...) ça fait vraiment du bien. Après son set de clôture de la Tomorrowland, je ne suis clairement plus fâché avec le number one dj of ze world. 
Judge Jules
On s'amuse bien puis direction Gatecrasher pour voir un peu Judge Jules et Above & Beyond. On se met tranquille dans le coin VIP à gauche où on restera pas mal de temps. On verra Judge Jules, son set est bien sympa, il balance du lourd et il est aussi déjanté (voir plus) que sur l'Open Air plus tôt. Pendant son set, on verra arriver dans les VIP Paavo et John de Above & Beyond. On discute un peu, bla bla, quand est ce qu'ils reviennent au Queen etc.... donc exclu de Daniela : Above & Beyond reviennent en Novembre au Queen, ils m'ont bien dit qu'ils avaient grave kiffé leur passage sur paname et paavo me disait qu'il regrettait de pas être venu !!!
Bonne éclate donc sur Judge Jules puis un petit peu d'Above & Beyond. Un peu car on veut revenir avant la fin du set de PVD pour le capter dans le coin VIP. On retourne rapidement à l'arrière de l'Open Air où on découvre Paulo tranquille dans le camion de Sunshine avec Tilmman Uhrmacher qui l'interview. Donc plein de tof mais malheureusement Daniela n'osera pas lui demander une tof avec elle et moi j'étais trop raide pour demander. 
Tillman Uhrmacher interview Paul van Dyk
Après ça, on va se balader un peu dans l'event pour voir les différents floors sans spécialement entrer ou ecouter le son, puis on retrouve defcon pour notre fameux Kröcher dans le Century Circus. Ca tape grave, normal c'est Kröcher. Il est toujours aussi ouf et dégénéré sur scène... et toujours aussi timide en dehors, comme on le verra le lendemain. On va rester une bonne heure à l'écouter mais finalement on va vouloir terminer le samedi matin sur Above & Beyond sur l'Open Air. 
L'Open Air
On retrouvera allenscot et max et on s'éclate sur leur set. A la fin ils balancent des vinyles dans la foule, defcon en attrape un et Daniela va direct au backstage pour le faire dédicacer par les deux présent : Paavo : " see you in paris " et John : " for Julien, A&B ". Merci Daniela !!
6h, la soirée du vendredi se termine, on se redirige vers le camping avec defcon qu'on laissera aller dormir. Pour nous, la fête continue avec le rituel du samedi matin à la Nature One : retrouver nos potes de Metz toujours super bien installé avec leur petit floor et tout ce qu'il faut. On ira donc danser en ce début de matinée dans le camping qui se réveille pour certain, se couche pour d'autre et qui, quoi qu'il en soit, dégage toujours une ambiance inégalée. 
Un petit floor improvisé dans le camping
Moins vaillant que d'habitude on rentrera se coucher vers 10h (d'habitude c'est plutôt 15h) sous un soleil qui commençait à être bien haut et sans le moindre nuage à proximité. En ce qui me concerne, je n'ai pas trop de mal à dormir, j'ai l'impression que ça n'en a pas été de même pour tout le monde. Des fois en ouvrant un oeil, je voyais Daniela en dehors de la tente qui se vidait une bouteille d'eau sur la tête. C'est vrai qu'il faisait une chaleur de boeufs et c'était d'autant plus rageant que la nuit on avait eu froid.
J'ouvre un autre oeil, et je vois la petite troupe en train de re-préparer un barbeuq malgré la chaleur. Pas la force de me lever, tant pis, je mangerai ce soir. Vers 17h enfin je me décide à sortir de la tente. Evidement entre temps, ils se sont tous rendormis. J'en profite pour faire une petite ballade dans le camping plutôt amorphe à cette heure et sous cette chaleur. Je reviens à notre petit camp. La petite troupe se réveille tranquillement à grands coups de bières et de blagues souvent foireuses. A ce sujet, defcon l'emporte haut la main.
Le soleil commence à décliner et on relance le barbeuq. Je pourrai passer ma vie à manger des saucisses grillées à la mayonnaise. Spéciale mention aux saucisses d'allen scott qui étaient fort bonnes. Le temps de manger il fait franchement nuit et franchement froid, le comble après la journée qu'on venait de passer. On se refait de quoi boire sur le chemin et on se remet en route pour la deuxième soirée.
Le samedi
On arrive devant l'entrée où il y a encore plus de queue que la veille... enfin pas pour nous. On entre et on va directement au backstage de l'Open Air pour faire le plein. Ferry Corsten ne va pas tarder. On le croise d'ailleurs aux toilettes, mais l'endroit est mal choisi pour demander une photo. Tant pis, on l'attrapera plus tard. On passe côté public pour le début de son set. L'Open Air est blindé mais tout devant, ça va on arrive à se gérer une petite place devant les barrières, on y croisera kriegs, un pote d'arobase, qui a voulu nous empoisonner avec ses mentos caféinés, décidément, après l'eau, les allemands mettent de la caféine partout. Un début de set très ‘Corsten', pour un set qui dans l'ensemble sera plutôt bon, on s'y attendait un peu après son set de la Dance Valley, 3 semaines plus tôt. Au bout d'un moment, les verres sont vides, on repasse donc côté backstage et qui on croise tout seul avec un sac à dos l'air un peu perdu ? Giuseppe Ottaviani.
On lui saute dessus on discute de la Tomorrowland qui avait lieu la semaine juste avant. Puis on lui indique où acheter à manger, manifestement personne ne s'occupait de lui. Super sympa et souriant on le recroisera au Gatecrasher avant de le voir en ‘live' sur l'Open Air. Arf le temps de discuter, j'ai loupé Beautiful sur Corsten. Tant pis. La fin de son set approche, on retourne backstage pour l'attendre. Et là, on voit qui ? un boxeur ? une star de cinéma ? vu l'entourage ça aurait pu être l'un ou l'autre.
Ba non, c'est Carl Cox. Le dj mega star passe à proximité. Impossible de l'approcher par contre. Il monte sur l'Open Air où Corsten vient de finir son set et où les 20 minutes de Nature One Inc. viennent de commencer. Tant pis pour Cox, nous c'est surtout Corsten qu'on veut voir. Eh bien on va attendre... il va passer quasiment les 20 minutes du live à discuter avec Carl Cox. 
Ferry Corsten en pleine discution avec Carl Cox
Le live de Nature One Inc. c'est un peu mythique, comme les Members of Mayday à la Mayday ou les Megamix aux Sensations. C'est d'ailleurs pendant le live que sera tiré le feu d'artifice. Cependant on y fait pas trop gaffe, car qui sera derrière nous, tout timide, à matter le feu ? C'est notre chouchou Kröcher. Une nouvelle fois on est tout excité, tof, blabla bla... Kröcher : " vous venez de Paris ? " Daniela : " oui, si tu veux tu peux venir dormir chez moi sans problème ! ". L'hospitalité roumaine, y'a que ça de vrai.
On attend toujours Ferry. Après l'effervescence qu'il y a eu au passage de Carl Cox, on se demande si on va à peine réussir à prendre une photo avec lui.
Finalement Corsten descend, on arrive à lui parler, et là, surprise : le mec est super sympa. Non seulement il prend la photo, mais il ne se contente pas de nous répondre des trucs bateaux - bidons à nos questions (tout aussi bateaux d'ailleurs), il prend le temps de parler, il appellera même sa copine et agent pour savoir s'il avait des dates prévues en France (oui le ‘and when do you come in France ? ' faisait parti de nos questions qu'on a posé à tous les dj qu'on a croisé). Sachant que derrière, il y avait toute l'équipe de Sunshine Live qui l'attendait pour l'interview sur le plateau télé, et que juste avant il finissait son set et était en pleine discution avec M. Cox, ça nous a fait vraiment plaisir une telle disponibilité. Une fois encore on se retrouve comme deux gosses, le méga smile jusqu'aux oreilles et un air niais qu'on ne quittera pas de la soirée je crois. 
Ferry Corsten et la reine d'Angleterre
On ira ensuite un peu danser sur le gros Cox qui, comme d'habitude, envoie la purée. Grosse ambiance sur l'Open Air, il est toujours aussi excellent à faire le MC. On aura même la surprise d'entendre une plaque trance : le mashup The Space We Are, sympa !
On se décide quand même à bouger pour aller sur le Gatecrasher (comme c'est original) pour voir Kyau & Albert. Leur dernière prestation à la Mayday nous avait relativement déçue puisque c'était 95% electro, on espérait donc les voir en mode trance.
On donne rendez vous à notre petite troupe pour aller les voir. Et là, on découvre une très bonne ambiance, un bon set des deux mecs et surtout... de la trance ! Le brun était complétement défoncé, il grimpait limite sur les enceintes, vraiment arraché le bonhomme, mais dans le sens rigolo du terme. On recroisera Ottaviani au backstage, petite photo avec defcon au passage. On restera à écouter la fin de leur set puis le début de Ronski Speed qui s'annonce plus que mortel. Une horde de fan se jette sur Kyau & Albert, mais on ne restera pas plus longtemps, malgré le son que distille Ronski (à ne manquer sous aucun prétexte la prochaine fois qu'il est line upé en event) car Armin va faire son entrée sur l'Open Air. 
Armin van Buuren
On quitte définitivement le Gatecrasher pour se rendre une fois de plus au backstage de l'Open Air. Là on tombe sur Armin dans le camion de Sunshine, en pleine interview avec Uhrmacher. 2-3 tofs, puis Carl Cox finit son set et descend. Il était entouré de 15 gardes du corps, pas moyen de l'approcher. On prend quelques photos, puis il se dirige dans un coin tranquille pour faire une interview. En passant, il y avait Kröcher qui trainait dans le coin tranquille, l'air de rien. C'est ouf les backstages.
On retrouve defcon devant pour le set d'Armin. Rien à dire, les commentaires sur tous les forums sont formels, une fois encore il a envoyé un set de malade. De dingue. De ouf. Ca a envoyé du lourd. Du steack. Du fat.
On retourne backstage à la fin de son set. Dès qu'il descend de l'Open Air, Daniela s'empresse de faire une photo avec ARMINNNNNNNNN (mode groupie inside), trop sympa. Elle discute un peu avec sa femme pendant qu'il se fait encore interviewer dans un coin puis Daniela lui pose la fameuse question de cette NO, ‘est-ce que tu viens mixer à Paris ? ', et là direct Armin lui répond que oui, au Queen et lui demande si c'est un bon club. Daniela, toute folle, lui répond que oui c'est super (bon je suis pas tout à fait d'accord mais à sa place j'aurai dit la même chose), il y a une ambiance de dingue (pour les soirées trance). Armin lui dit que normalement il viendra en Decembre (une nouvelle exclu du reporter Daniela). Elle le remercie et Armin s'empresse de lui faire la bise. Je ne vous raconte pas l'horreur après, elle était intenable, elle m'a cassé les oreilles avec la bise d'Armin pendant 3 heures (3 jours même).
Va-t-elle s'en remettre ?
On se remet difficilement de nos émotions, puis on vadrouille dans l'events pour finallement tomber sur Tillman Uhrmacher, aux platines cette fois ci.
Malgré sa dernière prestation à la Mayday qui nous avait doublement déçu, on va quand même le voir sur le Classic Terminal. Le concept de ce floor, comme son nom l'indique, est de jouer ‘classique', donc là, potentiellement ça peut être énorme. Eh bien pas déçu du voyage ! Vraiment très bon, à base de vieux classiques justement. Le floor est bien décoré, il commence à faire jour, et ça envoie du bon son à l'ancienne... Pour peu je me sentais presque hippie à danser sur de vieux tubes au premières lueurs du matin, il ne me manquait que la chemise à fleur. Zombi Nation - Kemcraft 400 ou Tomcraft - Loneliness sont de petits exemples du son qu'il passait.
On ne restera cependant pas jusqu'à la fin, il y avait séance de rattrapage d'Ottaviani sur l'Open Air. On l'avait vu la semaine d'avant mais je ne m'en souvenais plus donc on y a été. Le floor s'est bien vidé et Giuseppe est déjà installé avec son clavier et ses quelques instruments. Les lives sont beaucoup plus près du public que les dj sets, du coup on le voit mieux, c'est plus sympa. 
Giuseppe Ottaviani
A l'image de Kröcher et de beaucoup d'autres, on ne reconnaît pas le mec timide, un peu perdu qui nous demandait un peu plus tôt si on savait où acheter à manger. Là, Ottaviani est dans son trip, énergique et confiant. Il a d'ailleurs bien raison, son live envoie du steack. Le seul reproche qu'on pourrait lui faire est l'approche relativement minimale du ‘live', puisqu'au final, de ce qu'on a vu, il se contentait d'envoyer des boucles avec son clavier midi, en gros au bout de 3 touches, le morceau était complet. N'empêche que c'était bien sympa.
7h approche à grands pas et on retourne au backstage pour essayer d'attraper DAG avant qu'il ne commence son set. Backstages qui sont d'ailleurs désert, à part... DAG. Daniela a donc eu sa photo avec son incontournable dj du dimanche matin. Il a vraiment un style de ouf avec ses rouflaquettes et ses grosses bagues, ça fait vieux biker c'est assez délire. 
DAG et quelqu'un qui passait par là...
Daniela retourne sur l'Open Air : elle n'a pas manqué un seul set de DAG qui clôture toujours le dimanche matin. En ce qui me concerne, coutume aussi, je vais finir la soirée entre le Tunnel Trance Force, le Thunderdome et (nouveauté) le Century Circus où ça joue schranz. J'emmène max dans ma tournée et en chemin, on tombera sur un mec qui faisait remplir des questionnaires en échange de petits cadeaux (casquettes et autres). On rempli donc le questionnaire (qui était destiné à un débitant de tabac) en laissant vide la case ‘quelle marque fumez vous' (on ne clope pas) et on rend le tout au bonhomme qui nous file nos casquettes et s'empresse de modifier nos réponses en mettant LM ou Lucky Strike dans les cases qu'on avait laissé vide. Bonjour la qualité du sondage.
Bref, la soirée se termine tranquillement, on recroise quelques potes puis on finit par rentrer au camping. On va se coucher direct pour essayer de dormir quelques heures, defcon voulait partir peu après.
Deux ou trois heures plus tard, on se lève, on range et on s'en va. Retour sans encombres et arrivée à panam vers 19h.
Conclusion
Une très bonne édition de la Nature One, peut être la meilleure pour nous. Côté camping, c'était niquel, on était un peu comme les naufragés de koh-lanta jusqu'alors et là, c'est comme si on avait gagné un méga jeu de confort avec l'arrivée des chaises, de la table et du barbeuq. L'année prochaine on prévoit le parasol et du son et on sera 3 étoiles.
Côté teuf, l'accès presse a été un truc de fou furieux ! Au delà des petits plaisirs genre ne pas faire la queue ou avoir les boissons à prix réduits, l'accès au backstage, surtout celui de l'Open Air, était complètement dément. On a pu croiser et discuter avec un bon paquet de nos djs préférés, Daniela ne s'en est toujours pas remise. En y repensant, moi non plus.
Côté négatif, il a fait trop chaud samedi. C'est vraiment pour mettre un point négatif.
J'ai été très content aussi des sets d'Armin et de PVD qui m'avaient tous les deux pas mal déçu l'année dernière.
Voilou, il m'a fallu 4 éditions de Nature One pour me décider à en faire un rds, mais on n'est pas trop de deux cerveaux pour essayer de retracer tout ce qu'il se passe pendant le premier week end d'août qui est toujours complètement ouf.
Merci à mon amour pour la co-écriture du RDS et pour pas mal des jolies tofs de DJ. 
) pour THE event de l'été 
Cette année tout était parfait, on s'est bien amélioré dans l'orgnaisation du camping, manque plus que le parasol, le frigo et la sono et on sera au même niveau que les Allemands
.Niveau son, nous les tranceux avont été vraiment gâtés avec un floor Gatecrasher très sympathique et des bon gros sets des superstars dj's que sont PvD, Armin, Judge Jules et Above & Beyond sur le main, Ferry un petit ton en-dessous par contre.
Bref pour moi la meilleure édition que j'ai eu l'occasion de faire (allez à égalité avec la première de 2004
), à l'année prochaine 
tiens un RDS sur clubx?
on était presse avec le partenariat passé avec I-Motion et, bien que ces derniers ne m'aient strictement rien demandé, je trouvais ça normal de le poster ici puisqu'au départ le partenariat a été passé avec clubx, voilou
en tous les cas merci pour la validation ça a été super rapide !
(et en plus avec des exclues) -> 5/5Par curiosité comment vous avez toujours des accés presse ou VIP en event?
Cette Nature One aura été l'un des event du retour de la Trance Uplift (à l'image de cette année 2007 loin d'être terminée !), après une Trance Energy décevante à ce niveau...
Askew, Ottaviani, Armin et le Gatecrasher nous auront bien fait bouger, nous les Tranceux !
Excellente nouvelle que l'annonce d'Armin au Queen en décembre
D'ailleurs z'avez oublié de lui demander pour Armin Only... mais bon, avec l'émotion, on en perd parfois sa raison
Allez mon Top 3 de ce wk ahurissant :
1) Armin
2) Askew / Carl Cox
3) Ottaviani
PS : Il était où le backstage ??
PS : Il était où le backstage ??
Derriere le stage
Merci pour ce RDS, greg. Une édition de la N1 qui avait l'air vraiment sympatique. Va peut être falloir que j'y réfléchisse à deux fois pour l'année prochaine
arobase back @ N1
Citation:PS : Il était où le backstage ??
Derriere le stage
Merci, je sais lire l'anglais, non mais ! lol
Je suis en train d'halluciner car en voyant les photos et en lisant la description du camping jme rend compte qu'on etait vos voisins en faite juste a coté. (pour verifier : on etait un groupe de 4 francais, mes 3 potes cetait leur premiere NO, vous nous avez gracieusement filé une biere et on avait un souci de gonfleur quon vous a preté)
Autrement pour ma part encore une fantastique NO.
Les lasers sur l'open air floor s'etait bien plus judicieux que l'an dernier et vraiment beau!
Le Classic Terminal beaucoup plus sympa aussi.
Coups de coeurs niveaux musique
Judge Jules, déjanté qui jouait bien avec le public
Menno de Jong qui a enflammé Gatecrasher en debut de samedi soir
Tocadisco a été pour moi le set le plus trippant que jai entendu.
Le live d'extrawelt que je voulais voir depuis longtemps
Armin Evidemment!
Je sais pas vous, mais par contre je trouvais qu'il a été difficile d'apprecier les set au century circus: volume trop fort, on entendait que les basses. du coup pas bien pu apreccier jeff mills et guy gerber.
Sacré RDS et teuf de fou furieux visiblement.
Satisfait de lire que les DJ's Trance ont posé des sets de ce style là. Toujours un peu frustrant d'écouter un set en totale incohérence et dans un style pas forcément toujours en reflet de l'artiste.
Sympathiques les photos notamment celle de PVD dans le camion saucisse
.Bref, merci à vous deux pour la rédaction ;).
Ca fait toujours plaisir à voir que les partenariats obtenus par Clubx' permettent par la suite d'être, entre guillemets, partagés sur le site.
Une teuf qui m'est toujours incinnue, je suis encore un puceau de la nature one (é oui il en reste)
en tout cas ca donne bien envi d'y aller
Une teuf qui m'est toujours incinnue, je suis encore un puceau de la nature one (é oui il en reste)
en tout cas ca donne bien envi d'y aller
Haaaannnnnn, Boboss, le vieux briscard de la Trance, puceau de la N1
Sinon, j'ai rematté les photos et j'aime bcp la tête d'Armin, avec son air tout content et fier de lui
En revanche, Corsten me semble faire un sourire forcé lol
Perso l'Electromind, la Tomorrowland et 10 jours de vacance m'ont fait de bonnes vacances cette année mais j'aurais bien renouvelé l'expérience Nature One encor cette année. Une prochaine fois je pense, si un chapiteau du type du circus de l'année 2006 ce refait
.Greg !
C'était la première fois et j'ai vraiment été loin d'être déçue!!!!
Je me réjouis trooooop d'y retourner :)
