69 - Destructuré Thomas Schumacher @ Ninkasi le 12/04/2008 
18/04/2008 SoCooL rapports de soirées
PartagerElektro System envahit une fois de plus le Ninkasi en ce samedi 12 avril et présente au public LE vétéran de la scène électro allemande : Thomas Schumacher. Pour l'accompagner tout au long de la soirée, un parterre de jeunes artistes locaux plus talentueux les uns que les autres : LudoH, Yannis Becker et Wa. Clubxtrem vous avait permis de gagner 5 places pour ce rendez-vous exceptionnel et vous avez su en profiter même s'il n'y en a pas eu pour tout le monde. Une fois de plus le Ninkasi aura connu une forte affluence pour ce rendez-vous qui s'annonçait minimal à souhait. Et pourtant, les jeunes pousses lyonnaises ont su imposer leurs sons et proposer du son bien frais. Je vous laisse parcourir les quelques lignes qui suivent pour vous plonger dans cette soirée aux accents berlinois et lyonnais.
Line up :
23h59 – 01h00 : LudoH (Radio pluriel – Lyon)
01h00 – 02h30 : Yannis Becker (Elektro System – Lyon)
02h30 – 04h30 : Thomas Schumacher (Electrochemie – Berlin)
04h30 – 06h00 : Wa (Traffic Bam – Lyon)
Arrivé aux alentours de 0h30, nous pénétrons rapidement dans le Ninkasi et découvrons avec stupéfaction que la salle Guitoune n'accueillera pas de dj ce soir. En effet, le son de la salle Kao est diffusé dans les enceintes de la Guitoune et le lieu s'est transformé en salle Chill out avec tables et chaises partout. L'affluence y est tout de même important, notamment du fait de sa connexion avec la terrasse qui accueille une masse incroyable de fumeurs privés de cigarettes à l'intérieur. Je me dirige ensuite vers la salle Kao, les basses résonnent, le son est toujours aussi bon, voire plus agréable que les fois précédentes : les basses sont moins étouffantes, elles font moins mal à la tête, bref un système son réglé comme il faut.
C'est LudoH qui assure le warm up de la soirée. Ludo est animateur de l'émission Logic (musiques électroniques) sur radio Pluriel (91.5FM) sur Lyon, ce jeune homme sympathique et dynamique propose à son public une sélection inattendue : c'est un warm up plutôt cadencé qu'il nous propose ! La sélection est très bonne, mais l'engouement du jeune lyonnais est passé outre les modalités d'un warm up qui se veut théoriquement introspectif ! Apparemment, pour le plus grand bonheur du public qui semble heureux de pouvoir entendre du gros son dès son arrivée ! Pour vous faire une idée de son set, je vous propose sa playlist :
The Youngsters - Laptop Weekend
Alex Kid - Strawsberry Lane
The Streets - Turn The Page
Tiefschwarz - Damage
Rodriguez Jr - Ein Klein Nacht Musik
Booka Shade - In White Rooms
Stephan Bodzin - Leuchtkraft
Sweno N - Black Sun
Delon & Dalcan - Academy
Da Fresh - Tatoo
Oxia - Not Sure
Mark Mendes - Beneath You
Hybrid - Unfinished Symphony
Ari - Hang Over
Ludovic H - Karapass (en écoute sur www.myspace.com/djludovich)
Kiko - Slave of my mind
Funkagenda - What the fuck
LudoH termine son set aux alentours d'une heure par le célèbre "What the fuck", le Ninkasi est alors plein et la soirée déjà bien lancée. C'est au tour de Yannis Becker de prendre place derrière les platines, et ce jusqu'à 2h30. Yannis, nous l'avons déjà rencontré lors des précédentes éditions de la soirée Destructuré. Garçon plein de gentillesse et passionné par la musique, il s'implique énormément dans ses sets pour donner le meilleur de lui-même. Une fois de plus, il aura tenté l'expérience Serato sur la scène du Ninkasi. Lors de la dernière Destructuré, quelques soucis techniques étaient venus perturber son set : en effet, le rumble des mk2 semblait perturber la qualité du signal ce qui provoquait quelques coupures intempestives très difficiles à gérer, notamment dans l'exercice du calage. Malheureusement, le phénomène se reproduit une fois de plus ce soir ce qui n'a pas empêché Yannis d'effectuer une prestation très remarquée : personne dans la salle n'aura pu remarquer ces désagréments techniques totalement maîtrisés par le jeune artiste lyonnais. Une heure et demie de mix aux tendances électro – minimales, un public conquis, une parfaite préparation au set de Schumacher. Puisque nous parlons de lui, pendant le set de Yannis, je me suis faufilé dans les coulisses et sur qui je tombe : Le grand Thomas ! Ce soir c'est son anniversaire, alors le champagne coule ! Il est accompagné par sa petite amie, une australienne qui a quitté son pays natal pour venir vivre avec lui à Berlin, depuis elle est devenue la chanteuse officielle du label Electrochemie. Une femme très sympathique avec laquelle j'ai pu échanger quelques minutes sur la culture électronique berlinoise et australienne avant que l'alarme incendie ne se mette en route ! La faute à une personne mal intentionnée qui a actionné un bouton d'alarme dans la salle. Comme si les dysfonctionnements du Serato ne suffisaient pas à Yannis qui a vu son set interrompu pendant 5 minutes. Thomas Schumacher essaie de savoir ce qui se passe ; à 15 minutes de son entrée en scène, c'est un peu la panique cette alarme qui vient perturber la soirée.
Tout rentre finalement dans l'ordre et l'auteur de "Metro" ou encore du fameux remix de Johannes Heil "The magician" se poste derrière les platines et débute son set. Un set bien exécuté mais assez monotone, avec très peu d'évolution, 2 heures de minimale sans jamais trop de fantaisie. Seules certaines sonorités aurons pu briser la continuité de ce set il faut le dire plat. La qualité était présente, c'est la quantité qui laissait à désirer. Le public en voulait plus ! Plus de rythme, plus d'originalité, plus de variation, plus d'évolution. On ne peut pas en vouloir à Thomas qui est désormais plus orienté vers une optique musicale brute, plutôt que vers l'aspect dancefloor. Il termine son set par un vinyl spécial : du piano cadencé... Thomas exulte sur ce morceau et est tout sourire, il a du mal à quitter les platines. Pourtant, Wa est prêt derrière et n'attend plus que le feu vert de Schumacher pour s'emparer du deck. C'est chose faite quelques minutes après et voici encore un jeune lyonnais tout plein de talent : Wa ! la fine fleur du collectif Traffic Bam, devenue une référence dans la capitale des Gaules.
Wa c'est un style, une technique, un personnage sympa comme tout et toujours empreint de quelques appréhensions avant de rentrer sur scène malgré une assez bonne expérience ! Sûrement le souci de bien faire ! Dès son premier morceau, il tranche avec le set de Schumacher, on dirait que la soirée débute et pourtant elle va se terminer dans une heure et demie. Un son résolument plus electro-teck et des sonorités que l'on n'a pas l'habitude d'entendre. Wa c'est également la maîtrise du 3 platines ! Une gestuelle bien spécifique (comme vous pourrez le constater sur les photos) et l'assurance d'un set entraînant. Malheureusement, il commence à se faire tard et je décide de lever le camp à 5h15 direction : mon lit. Une fois de plus l'occasion de voir l'un des grands noms de la musique électronique et découvrir les jeunes talents de ma région. Une mission 100% réussie pour Elektro System qui a su imposer ses soirées Destructuré comme une référence en Rhône-Alpes.
D'ailleurs, Elektro System continuera à nous gâter avec à l'occasion des nuits sonores sur Lyon, une étape en partenariat avec le label UMF : Electrokick Vol.4 qui mettra en scène LE dj du moment : Gui Boratto, cela se passe le 8 mai au Ninkasi à partir de 16 heures. La soirée Destructuré quant à elle, revient en juin avec une affiche à ne pas louper : Ellen Alien ! Qu'aucun lyonnais vienne me dire qu'il n'est pas gâté avec tous ces artistes qui se succèdent ! Je vous donne donc rendez-vous pour ces 2 soirées à venir et sûrement encore plein de places à gagner sur Clubxtrem !
Toutes les ohotos : 
Bravo pour ces belles photos.
Wa très bon: je ne connaissais pas!!!
Le public est de plus en plus kikou casquette !!j'ai rien contre eux spécialement mais passé 2h les ptis jeunes sont tous assis au bord de la salle!!Alors que c'est la que tout commence!!
)Petite rectification : Elektrochimie, ce n'est pas le label mais le groupe de Caitlin Devlin et Thomas Schumacher, accompagné de Stephan Bodzin
. le trio a sorti qq eps sur get physical, dont l'énormissime Pleasure Seeker en 2005, fantastique cette track 
Et Bodzin ne fait plus parti d'elektochimie
Suis parti tôt j'en pouvais plus de la minimale plate de Schumacher.
J'ai raté le seul moment de la soirée qui aurait plu me plaire Wa !!!
Tant pis ce n'est que partie remise
