ES - Monegros le 12/07/2008 
16/07/2008 vive.l.ol rapports de soirées
PartagerEt c'est reparti pour une troisième tournée dans le désert ! Après la tempête de 2006, voici que cette année c'est la pluie qui nous accompagne. La soirée ne commence que dans 1h, on patiente sur le parking dans la voiture en attendant que la pluie se calme.
Petite accalmie, on en profite pour se faufiler sur le site. Il y a déjà pas mal de monde alors que la soirée ne commence officiellement que dans 30 minutes. Peu importe, il y a déjà du son qui tourne, tout le monde en profite pour se préparer pour la soirée, petite tournée pour récupérer les monégrinos (les sous de la soirée) et des petits souvenirs de la soirée, T Shirt, veste, éventail, et même string à l'effigie du Monegros.
18h ! Le soleil n'est pas présent, mais le son est parti. Direction Barem sur le floor Bacardi Stage, qui n'est plus une tente cette année, mais un open air. Bonne idée dans l'esprit mais malheureusement pas pour ce soir, on l'apprendra à nos dépens, un peu plus tard. Mauricio n'est pas en live mais en dj set. Des petits soucis de vent et de retour le perturbent apparemment, et ses enchaînements sont légèrement décalés. Cependant la sélection est au niveau de son live, et la quelque centaine de personnes présentes le font savoir.
Petit détour sur le Big Open Air (Row 14, qui a échangé de place avec la Big Tent, San Miguel) pour voir Oscar Mulero. Le set est péchu pour l'heure (même pas 19h) et pas mal de gens se ruent sur le floor pour profiter de ce début de soirée. Mais là arrive le mauvais pressentiment. Le vent est de plus en plus fort, et la pluie commence légèrement à tomber. En plein désert, ce n'est pas habituel et vue que tout le monde avait plutôt prévu le soleil, les gens commencent à avoir froid...
On retourne voir Barem, et là le mauvais pressentiment se transforme en réalité. Le vent est vraiment violent, en même temps dans le désert qu'est ce qu'il pourrait le ralentir ??? Et la pluie de plus en plus forte. On fait un effort et on reste un peu.
Petit détour à coté sur le petit Open Air (Sennheiser) pour voir le versus entre les deux yougoslaves, Marko Nastic et Dejan Milicevic. Marko est chaud, il a mis son petit chapeau et envoie effet sur effet, bonne plaque sur bonne plaque. Malheureusement Dejan n'est pas capable de suivre le tempo imposé par Nastic et à chaque fois que c'est à son tour de passer un disque cela s'entend. Peu importe Marko envoie du lourd et on est heureux.
Par contre le vent s'est de nouveau levé, et la pluie a refait son apparition. Après quelques efforts on est contrait de se mettre à l'abri, nous sommes trempé et ce n'est que le début. Quelques minutes plus tard, les techniciens sont obligés de couper et bâcher le son tellement la pluie redouble. Le son repart pendant une accalmie, on en profite et on retourne voir Nastic, mais de nouveau la pluie revient de plus belle, et nous sommes bien contraint de partir se réfugier sous les tentes.
Un peu plus tard, après quelques tours sur les différents floors pour trouver l'emplacement idéal : du bon son, pas de pluie et surtout pas de vent, on est obligé de se dire que le mélange des trois ne sera pas possible, et on va donc faire un tour sur le Sennheiser pour voir Valentino Kanzyani.
Lui aussi à l'air d'être en forme, mais la pluie est toujours présente et cela commence à devenir critique. On décide donc de jouer la sécurité et de se protéger dans la tente du White Label Area où Steve Bug envoie du lourd je trouve, par rapport aux dernière fois où je l'ai vu, le set semble bien plus techno que minimal. Cool !
Passage par le Big Open Air, pour voir Dave Clarke, l'anglais a froid et a sorti sa petite écharpe blanche. Rien à dire sur sa prestation, du grand Dave Clarke motivé. Vraiment toujours aussi en forme sur les floors immenses apparemment.
Enfin un bon moment se prépare, sur la White Tent s'enchaîne Infected Mushroom en live et Chris Liebing. On va enfin être au chaud, sans vent et avec du bon son. Infected Mushroom est en avance sur l'horaire, et c'est tant mieux. Ils sont 4, un au machine, un à la batterie, un à la gratte et enfin le chanteur, le plus fou. Une heure de live relativement énorme, où le chanteur enflamme la tente. Il vient tour à tour, taper sur la batterie, gratter la guitare et emmerder, le gars aux machines. Il veut foutre le daoua ce soir, et il y arrive. Vraiment un bon souvenir.
Ensuite petit passage obligé sur le Big Open Air pour Sven Vaeth qui a repris derrière Dave. Sven, égal à lui-même dans un état magnifique, du mal à caler, mais une sélection à tomber par terre. Et le public en masse à l'air d'être bien chaud malgré la fraicheur ambiante.
Retour dans sur le White Label où vient d'arriver, Chris Liebing, 3ème fois que je le vois cette année (et pas la dernière), je suis toujours autant impatient qu'il débute. Son set toujours aussi efficace, les subs du Monegros subissent pendant deux heures les pieds monstrueux de l'allemand. Une fois n'est pas coutume l'ambiance est plus qu'au rendez-vous et à plusieurs reprises, il met une boucle sur son Mac et vient devant le public pour mettre le feu ! Il est vraiment très communicatif ce soir, preuve d'une très bonne ambiance. Sur la fin, il la jouera à la Sven Vaeth en envoyant au public plusieurs bouteilles d'eau.
Et voilà que c'est le drame, il est un peu plus de 3h du mat, et il fait de plus en plus froid. Le stand merchandising est assailli de toute part, les vestes et les serviettes sont prises d'assaut par les teuffeurs du désert. La température avec ce vent descend de manière vertigineuse, et jusqu'à 6h du matin, c'est vraiment difficile de se faire plaisir. Du coup, on loupe tout un tas de choses. On se forcera pour voir la fin du deuxième set de Garnier qui à l'air d'avoir régalé les quelques personnes présentes, et le début du set d'Agoria apparemment frigorifié lui aussi.
Peu importe, il est 6h du matin, le soleil se lève le vent est toujours présent, mais sur le big open air, c'est le moment de se réchauffer. Après l'électro déjanté de Sven, et la minimale chargée de Richie Hawtin, le son de Detroit de Derrick May, c'est Ben Sims qui est chargé d'envoyer la Techno au petit matin. C'est le passage un peu obligé. Les gens bougent, le dancefloor se réchauffe et petit à petit le moral remonte. Le set de Ben Sims est ultra propre. Pas de fioriture, pas de surprise dans ses enchaînements, ses cuts, ou ses effets. Tout tombe là ou cela devrait tomber. C'est simple et très efficace ! Un pur plaisir après ces quelques heures de galères.
Derrière c'est un tout nouveau live que le désert nous offre, avec Charles Siegling, et Renato Cohen pour Sino live ! Après avoir entendu leur premier jet au Brésil, le son ne paraissait pas très techno, mais sur un open air où tiennent 15 000 personnes, et où il y a 130 kW de sons, là tout change. Après une petite intro, c'est parti pour 2h de pure Techno à la Technasia : entraînante et dancefloor. Le soleil est de plus en plus présent, et malgré le vent toujours aussi rafraîchissant, le floor se réveille de plus en plus.
Derrière c'est Felix Kröcher qui reprend. Habitué à l'entendre de loin sur le floor Schranz de la Time Warp, on préfère aller voir la techno moins dark que d'habitude de Stacey Pullen. On se trouve sous la San Miguel Tent, et tout le monde l'a déserté pour se mettre sur le coté droit de la tente. Pourquoi ? Tout simplement pour être au soleil. Il faut avouer que sous la tente il fait relativement froid.
Pendant le changement de plateau on entend le Row 14 juste à côté et bizarrement ce n'est pas schranz du tout mais bonne techno. En effet il semblerait que Felix ne s'adonne pas qu'à la schranz mais joue, et très bien même, de la techno. On se fait bien plaisir d'autant que le temps devient de plus en plus supportable. Le vent est toujours là, mais le soleil a fait son oeuvre, et il commence vraiment à faire chaud.
Retour sous la San Miguel, pour entendre la fin du live d'Alton D & Snoo, bien sympathique. Et enfin du versus Deckmonsterz aka Dj Murphy vs Fischer. Mais oh surprise pas de Fischer seul Murphy est là ! Le brésilien est à son habitude à l'aise avec les platines et joue avec, quel pied.
Enfin pour finir, ce sont les locaux qui s'y collent. Cristian Varella et son compère Pépo pour un 4 platines vraiment vivant. On le sent bien c'est Cristian qui donne le tempo. Pépo suit comme il peut, mais les espagnols poussent leur favori à son maximum. L'ambiance est magnifique, tout le floor danse les bras en l'air. Ca siffle ca crie, ca saute ! Personne ne veut que cela s'arrête. Mais voilà 30 minutes avant la fin officielle, les deux djs coupent le son remercie le public et s'en vont ! Sifflements du public qui hurle à l'arnaque. Pas mal d'entre eux commencent à se diriger vers la sortie. Mais voilà tout ceci n'était qu'un jeu ! Les deux loustics reviennent et relancent la machine !
Tout le monde revient donc en courant sur la dancefloor et l'ambiance vient de remonter d'un cran. Et voilà qu'après quelques disques, rebelote, coupure de son ! Voyant que leur supercherie avait marché la première fois, il la retente un deuxième puis une troisième rendant le public hystérique ! Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et la quatrième coupure sera bien la dernière malgré les encouragements du public pour que tout reparte !
Et voilà un Monegros de plus, encore rien à voir avec les précédents. La pluie et le vent incessants, auront rendu ce Monegros glacial autant pour le public que pour les artistes. La période de 4 à 6h du matin aura été une vraie galère. La chaleur du désert espagnol ne refera son retour que vers les 11h du matin. Cependant, le lieu et le line up de folie auront su faire face, pour qu'au final on est passé un très bon festival dans le désert ! Et qui sait ? Rendez-vous peut-être l'année prochaine !
Merci à Jérem pour les photos !
Apparement il fallait prévoir la veste et la tempète était une nouvelle fois de la partie mais ça doit quand même être un truc de malade ce festival ...
Sinon pour avoir vu Sino Live le we dernier ...
Pour les voir en bonne qualité en bas à droite du visualisateur y a un raccourics : watch in hight quality. Ca aide
J'ai rencontré un gars en teuf ce samedi, qui revenait du festival, il m'a dit que c'etait enorme, et que chaque année ca le derangé pas de claquer pas mal de thunes la dedans, qu'il avait jamais été degouté du voyage
De toute façon le Monegros c'est comme la TimeWarp une fois que tu y a gouté tu peux plus t'en passer ! Mais ca doit pas être moi j'étais du coté de Beaucaire !Dommage, ca aurait été le delire que ce soit toi
