Enquête - Un samedi soir au Cap'tain
09/08/2002 dj_sax actualités en vrac
Je voulais juste mettre à disposition l'article suivant que j'ai trouvé sur "http://www.lavoixdunord.fr", c'est une enquête menée au Cap'tain un Samedi soir sur le thène "Drogues et Boîtes de Nuit" ...
Enquête :
Un samedi soir au Cap’tain, une boîte de nuit installée juste derrière la frontière belge
De la techno, des sodas et de l’ecstasy...
Chaque week-end, des jeunes, des milliers de jeunes, venus de toute la région, partent en quête de plaisir dans les boîtes de nuit, massées le long de la frontière belge. Pour les fêtards du Douaisis, la terre promise s’appelle le Cap’tain. Ambiance, un samedi soir de mai.
Une grande rue à l’américaine. Des bars, un snack et partout des néons aux couleurs fluos. On a passé la frontière sans même s’en rendre compte. Après une petite demi-heure de route depuis Douai en direction de Tournai, on jette juste un oeil sur le Florida. Notre destination, c’est le Cap’tain, quelques centaines de mètres plus loin. « LA boîte des Douaisiens », qu’on nous a dit.
Des jeunes, très jeunes
Sur le grand parking, presque uniquement des voitures immatriculées 59. Et, à l’entrée, une sorte de gros cube. Comme un hangar : le « complexe Cap’tain ». Entre les voitures, des jeunes, très jeunes. Il n’est pas encore trois heures du matin, certains sont déjà défoncés, livides.
A l’entrée, une fois passé le détecteur de métaux, on nous soulage de 11 € (72, 16 F) chacun, trois boissons comprises. Enfin, pas tout à fait :
pour les sodas, c’est un ticket, pour les bières deux, et pour les alcools forts (gin, whisky, vodka...), il en coûte trois. Aux quatre bars, en forme de coques de vieux gréements, les clients commandent surtout des mousses ou même des sodas. On peut aussi acheter des boissons énergisantes bourrées de caféine, interdites à la vente en France. A 8 € (52,48 F) l’alcool fort contre 3 € (20 F) la pilule d’ecstasy, certains jeunes ont vite fait le calcul. « Moi, je me suis fumé un joint avant de venir », confesse Hervé, 17 ans, un Denaisien en contrat d’apprentissage venu chercher une rencontre d’un soir ou plus, cette nuit. Et les piles (1) ? « Je m’en suis gobé trois avant de venir ici », poursuit-il, en dodelinant la tête au rythme de la musique.
Pendant que certains se défoncent, apparemment à l’extérieur, les corps s’agitent sur une immense piste de danse. Sur des rythmes techno, à fond les watts.
Les lumières balaient la salle. Le public est jeune : 15, 16 ans, rarement plus de vingt. Sacré coup de vieux.
Overdose en 2000
Accoudé au comptoir, Ludo n’aime pas trop danser. Une « despé » à la main, ce Lallinois est venu fêter ses 19 ans. Ça faisait huit mois qu’il n’était plus allé en boîte. Les yeux brillants, la bouche pâteuse, il a l’air de s’ennuyer un peu. Lui ne touche pas aux drogues.
Pendant que Ludo nous parle, un jeune se présente au bar, une bouteille en plastique vide à la main. Il est pâle et demande de l’eau. C’est que l’ecstasy donne soif, très soif. A l’été 2000, une jeune femme originaire du Douaisis était morte d’overdose à l’hôpital de Tournai, après une soirée au Cap’tain pendant laquelle elle avait « gobé » une pilule d’« ecsta ».
Ce samedi-là, on refuse à l’adolescent de lui remplir son récipient et on lui propose un verre d’eau à la place. Il lui reste une solution de repli : les toilettes, où l’eau est froide. Ce n’est pas le cas de toutes les discothèques, où parfois l’eau coule tiède pour pousser à la consommation.
Nos oreilles bourdonnent. L’aube pointe. Sur le parking, encore bien plein, des « teufeurs » fourbus dorment dans leur voiture. Le moteur tourne, sans doute pour le chauffage. Il n’est pas encore 6 heures. Pour nous, la soirée est terminée. Pour d’autres, elle durera jusqu’à la fermeture, à 9 h. Et même après :
dans une autre boîte ou dans un after...
Béatrice MATHIOT et Nicolas FAUCON
(A suivre)
(1) Les « piles » désignent les pilules d’ecstasy.
Article tiré de La Voix du Nord
Le Cap'tain je connais bien et je peux affirmer qu'il n'y a pas tant de camés que ça (allez faire un tour à lagoa pour comparer!!)
Ils ont rencontré 2 ou 3 mecs défoncées et ça y est!!! le Cap'tain est une boite de droqués!!! Je tiens quand même à signalé que certaines boites française de provinces sont loin d'être reluisantent niveau came....
Citation:
A l’été 2000, une jeune femme originaire du Douaisis était morte d’overdose à l’hôpital de Tournai, après une soirée au Cap’tain pendant laquelle elle avait « gobé » une pilule d’« ecsta ».
Là c'est pas tout à fait vrai. En effet une jeune fille est effectivment décédée suite à l'absorbtion de droque mais certainement pas d'xtc, mais d'une substance que l'on appelle "pillule du violeur" (entre autre), qu'une personne mal intentionés lui avait mis dans son verre...c'est pour ça d'ailleur que de plus en plus de club servent les consos dans des verres avec un couvercle et une paille, style "McDo".
Même si j'ai jamais été au Cap'tain, je suis sur que les journalistes éxagèrent quand ils disent qu'il n'y a que des personnes de moins de 20 ans???
Conclusion==> leur article fait peur et c'est bien le but recherché...


la moyenne d'age est d'environ 18 à 20 ans je pense...