75 - The Freakshow @ Batofar le 29/09/2012

11/09/2012    lebricabrac    archives des soirées   

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La Freakshow rempile pour une nouvelle saison et en guise d'ouverture... c'est la rentrée des mauvais garçons ! Une édition qui s'annonce tech-house, minimal et Techno pour se défouler après un long mois de septembre qu'on sait toujours un peu difficile !
L'affiche est alléchante car nous recevons non pas une, mais deux personnalités qu'on ne présente plus ni en France, ni à l'étranger car ils ont enchainé les albums et les EP sur les plus grands labels français et internationaux. Et c'est avec grand plaisir qu'on les reçoit surtout qu'ils ne sont pas venu nous rendre visite à Paris pour une grosse date depuis longtemps. Da Fresh et Citizen Kain seront des nôtres pour une nouvelle Freakshow avec la chef de file du Cabaret des Filles de Joie, Juliette Dragon qui se chargera de faire battre vos coeurs et vos paupières.

Be Bad ! Be Freakshow !

Da Fresh (Freshin, 1605, Blufin, Toolroom)
Classique parcours du jeune homme qui a grandi dans les années 1980... Né dans une petite ville de province française, famille middle class amatrice de musique, frère ainé comme éducateur et passeur de bons sons, Arnaud (son vrai prénom) conjuguera vite une passion pour la musique avec un goût immodéré pour l'informatique et les machines. Après de premières tentatives de groupes vites avortées, fort des influences traditionnelles du lycéen de l'époque (The Cure, Anne Clark, Depeche Mode...), le jeune homme succombera très vite à la déferlante french touch des nineties. Fasciné par le "Homework" des Daft Punk ou encore le "Pansoul" de Motorbass, alors étudiant en art plastique, c'est sous le pseudo Da Fresh qu'il se lancera dans les premières tentatives de composition en solo. Déterminé et travailleur acharné, il cisellera très vite les titres cartes de visite qui ne tarderont pas à le lancer sur l'échiquier international de la musique électronique : son premier album "Supa Feeling" sorti en 2002 sur le label lyonnais Weaked Records recevra un excellent accueil, le hit "Fuckin Track" fera le reste... Il se partagera ensuite entre un job de dj à plein temps, tout en gardant un vrai savoir faire de producteur et remixeur, tourné vers l'originalité et l'efficacité : il enchaîne tracks ("Broken Dream", "Spaghetti Groove", "Tattoo", "Age Of Love", "Yesterday", "Right On Time", "Once Again"...), et remixes pour de grands labels (1605, Definitive, Toolroom, Armada, Funk Farm, Hot Fingers, BluFin, Moonbeam Digital...), et crée son propre label Freshin Records.

Citizen Kain (Great Stuff, Agile, Harthouse, Freshin)
On ne sait ce que Bruno retient d'Orson Wells ou de Kane et sans doute y aurait-il matière à lier la musique du montpelliérain aux apologues intemporels de l'américain et au fils maudit de Dieu, mais Citizen Kain est maintenant devenu un nom propre à la techno et un de ses acteurs, reléguant presque ces références mythiques à de simples anecdotes.
Il n'aura pas fallu plusieurs millénaires, ni même un siècle mais à peine la moitié d'une décennie au dj français pour nous en détourner et nous démontrer lui aussi l'universalité de ses compositions. Échappé du punk de son adolescence, rescapé de la scène rave des nineties, il s'évertue désormais, et ce depuis 2005, à produire une techno perçante, invariablement prenante et actuelle, s'appropriant les divers courants la traversant pour les reformuler selon son caractère. Il n'est pas simple de définir sans se perdre en qualificatifs tortueux le style de Citizen Kain. Auteur prolifique, compulsif, il aborde sans peine tous les genres d'une techno maîtrisée, alliant une efficacité rythmique, un allant unanime à une sensibilité mélodique variée. Il débarrasse de toutes leurs pesanteurs les thèmes qu'il incorpore à sa musique, ne conserve que l'essentiel, les quelques notes et effets qui relèvent sa puissance. Il déploie ses efforts vers son public, fait du plaisir immédiat, de l'emballement de son audience sa principale préoccupation et insuffle en conséquence à ses productions, dans la plus pure tradition du genre qui l'anime, une rythmique grasse constamment enivrante, fiévreuse à laquelle vient se mêler une émotion brute.

Juliette Dragon
Artiste pluridisciplinaire, débute sa carrière en 1993 à Montpellier avec la Glück Family, compagnie de cabaret tekno créé par Sabrina, ex-directrice artistique de L'Alcazar (Jean-Marie Rivière). Elle y est formée aux techniques du cabaret traditionnel (scénographie, décors, transformisme) et se produit dans les festivals de musiques électroniques les plus pointus (Teknivals, Heliocolor, Boréalis). En 1996, Juliette s'installe à Paris où elle fait partie de l'équipe du Pulp. Elle organise des soirées et se produit en tant que performer dans la plupart des salles parisiennes (Palace, Rex Club, Queen, Bataclan, Elysée Montmartre, Bercy) et dans l'évènementiel pour des sociétés réputées (Andersen Consulting, Canal+, Photo magazine, Crédit Lyonnais, Gaumont, Universal, Lucky Strike, Ubisoft, Tony et Guy, Sony, T.D.K., Vinci, Toyota Lexus, Renault, Seat). Elle défile comme modèle pour Martin Margiela et Jean-Paul Gaultier et tourne avec des groupes de musique (FFF, le label Real World, -M-, Adanowsky, Adrienne Pauly, Washington Dead Cats, Gotan Project, No One Is Innocent). S'initiant aux arts du cirque et du théâtre de rue, elle se spécialise dans le travail avec le feu et passe son diplôme K4 d'artificière professionnelle (effets spéciaux et pyrotechnie). En 2003, elle crée le collectif Surprise Party compagnie de cabaret moderne, composé exclusivement d'artistes féminines : danseuses (claquettes, contemporain, french cancan, charleston), musiciennes, acrobates, chanteuses, comédiennes, pin-up effeuilleuses, chorégraphe, djs, vjs, photographes et autres performers de spectacles vivants qu'elle met en scène dans les spectacles.

Maïdo aka John Maragondakis (Freakshow, W.U.S)
Dj de house musique et de techno. Né en France, ses premières amours ont été la culture rock, le blues, le tip hop. Formé en tant que guitariste, il aime jouer et improviser sur les musiques mythiques de Led Zepplin, Jimmy Hendrix, les Rolling Stones, Perl Jam et les Red Hot Chili Peppers. En 1997, il organise sa première rave party et se rend vite compte que la musique House va lui permettre d'explorer de nouvelles voies musicales.
Il est le fondateur des soirées Wear Ur Smile et The Freakshow

Le Grand Méchant Loup (Freakshow, code2 records Records)
Dj depuis 2005, afficionnados des soirées automatik du Rex dès 1998, enfant du rap et de la new wave, organisateur de rave, LGML est signé sur plusieurs label internationnaux dont Code2 records. Résident au Batofar des soirées Freakshow et à l'OPA des soirées Wear Ur Smile, ceux qui l'ont déjà entendu savent qu'il est impitoyable en dj set, au gré de ses envies, de la deep house à la techno.

Entrée : 13€.
Préventes : 11€ + frais de loc sur Digitick.
De minuit à 06h.

Batofar
11 quai François Mauriac
75013 Paris
Métro BNF


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