BE - I Love Techno @ Gent le 10/11/2012 
25/12/2012 fookooflakman rapports de soirées
I Love Techno a bien changé depuis la dernière fois que j'y suis allé ! La dernière édition à laquelle je m'étais rendu était celle de 2005. Ci-dessous le récit d'une soirée qui s'est très bien passée, et plus généralement d'un event qui a non seulement mûri, mais aussi subi les affres du marketing.
Cet event s'est à la fois développé d'un point de vue des sponsors et des aspects commerciaux, mais il a également mûri et il s'est ouvert à de nombreux styles de musique en vogue. La programmation a habilement réussi à mélanger les genres, avec à la fois la qualité de l'underground, et l'accessibilité du mainstream.
Au départ de Paris, tout allait bien, et c'est la pluie qui nous accueillit une fois la frontière belge franchie. Qu'à cela ne tienne, nous étions motivés ! C'était la première fois pour ma copine qu'elle allait dans un event, alors nous avions tous les deux autant envie de rentrer dans le Flanders Expo.
Arrivés sur les coups de 20h, et grâce à une logistique bien rodée du côté de l'organisation, on a pu s'acquitter rapidement des corvées usuelles : déposer nos affaires au vestiaire, puis acheter nos tickets pour la bouffe et les boissons.
Après un rapide tour d'horizon dans le hall central, il en est ressorti que l'ambiance est devenue plus "dark" d'un côté, parce que la couleur noire prédominait, mais aussi plus commerciale de l'autre à cause des enseignes en néons de tous les sponsors et autres partenaires.
Le bon côté des choses c'est qu'à cette heure-ci, nous faisons partie des premiers milliers de personnes à s'engouffrer dans le Flanders Expo, et c'est ainsi que nous avons pu aller rapidement écouter Rudimental qui jouait la Green Room. L'heure était à la découverte, et ce fut une première agréable surprise ! On commençait avec un mélange de breaks, de drum'n'bass, de dubstep... Et la premier peaktime survint assez rapidement lorsque le duo a lâché Major Lazer "Get Free (Andy C remix). En effet, pour la petite histoire, ils sont normalement 4, mais ils sont venus pour représenter leur formation à 2, avec Dj Locksmith qui faisait en fait à la fois DJ et MC, et Piers Agget, qui a assuré l'essentiel du set.
Curiosité de la soirée : qui était donc le grand vainqueur du ILT contest, qui a permis à un inconnu (ou presque) de faire les deux premières heures de set dans la Red Room, dédiée au vrai son techno ? Il a été désigné par Chris Liebing en personne, apparemment en fin d'après-midi alors que nous étions sur la route, à l'issue d'un battle où son feeling et sa technique ont fait la différence : il s'agit de K!ITCH, un jeune dj bruxellois (qui pour l'anecdote, se prénomme Kenny...). La room se remplissait progressivement tandis que K!TCH délivrait un très bon set, avec beaucoup d'assurance, très groovy, bien mené, propre à chauffer les plus passionnés qui étaient certainement déjà en train d'attendre les têtes d'affiche. Bravo à lui, et souhaitons lui de multiplier les bookings de cette envergure !
Pour répondre d'emblée aux questions qui seront posées : non on ne s'est pas séparé pendant la soirée, et non on ne possède pas le don d'ubiquité.
On a changé de room très souvent tout au long de la soirée à la fois parce que le but était de se gaver de son et de souvenirs, mais aussi parce que nous n'avons pas été confrontés au problème des fameux "volzet" ("complet" en néerlandais) ! Quel pied !
Effectivement, l'organisation s'est débrouillée pour laisser l'ensemble des rooms ouvertes tout au long de la soirée, quelque soit leur taux de remplissage, provoquant quelques embouteillages mais que nous avons pu déjouer, voire anticiper, grâce à notre envie de nous balader.
L'étape suivante a été la sorte de tente formée par les immenses rideaux au beau milieu du hall central. Cette année elle s'est nommée Elektropedia, et a été sponsorisée par Redbull. Elle a accueilli 3 dj sets en plus des habituels écrans géants qui permettent de suivre en direct certains shows des rooms les plus bondés. Le premier set programmé par Redbull était celui du dénommé Le Cousin.
Là aussi, bonne énergie grâce à une bonne house proprement mixée, malgré le peu de monde qui s'affairait à cet endroit, à une heure aussi précoce. Le titre à retenir à cet instant de la soirée, c'est celui qu'on trouve dans toutes les bonnes playlists de ces derniers mois, à savoir Duke Domont "The Giver".
Ensuite, c'est dans la Blue Room que nous sommes allés, pour voir la fin de Moonlight Matters, un nom qui ne nous était pas inconnu mais dont les productions ne nous sont pas familières.
Et à vrai dire, plus que pour Moonlight Matters, c'était aussi et surtout pour assister à la prestation de The Magician qui enchaînait juste après, et dont la prestation nous a marqué au Social Club (Paris) au début de cette année. Comme vous vous en doutez, il a joué des sons accessibles, et il a marqué tout le monde avec un passage de folie : Daft Punk "High Life" + Lykke Li "I follow rivers (The Magician remix)". Au passage vous remarquerez la foule qui accompagne le mix par une sorte de cri de supporter ("Hohoooo !!! Heeyhéééé !!!"), puis qui entonne la chanson de Lykke Li avant même que les paroles commencent. Grand moment de communion ! Grisant.
Pour la petite anecdote, le cri de "supporter" a été en quelque sorte l'hymne de ralliement des aficionados du son pendant toute cette nuit. Lorsqu'un passage était kiffant, quand un break qui vous file des petits frissons se présentait à vos oreilles, tout le monde reprenait en choeur ce refrain. Et autant je ne suis pas fan du "wou pou pou pou wouh", si vous voyez ce que je veux dire, autant ce cri là venait du coeur et ne gâchait en rien le son passé à cet instant. Tout le monde s'arrêtait naturellement au moment où le beat reprenait de plus belle, où quand le vocal refaisait surface.
Ceci différencie très nettement les vrais amateurs de sons, respectueux des artistes, de la musique, et plus généralement respectueux des personnes autour d'eux, de ces troupeaux de blaireaux qui débarquent en soirée techno, et qui se croient fêtards parce qu'ils font #### tout le monde à recouvrir un bon son avec leur cri d'abruti. Cela étant, cela fait un bail, et heureusement, que je n'ai pas croisé ces hordes de débiles.
Revenons à des choses plus drôles. On a pu croiser des choses insolites ce soir-là, notamment une banane mutante qui se déplaçait dans la foule et des aliens. Martiens ou Plutoniens je ne sais pas, j'ai encore un peu de mal à faire la différence. Ou créatures de Roswell ?
Un petit passage par le coin Redbull Elektropedia où Kill Frenzy a commencé son set, et nous nous retrouvons ensuite dans la Yellow Room, en territoire plus électro. Et là, énorme kiff encore, on débarque juste au moment où Scntst joue...
Je ne vous fais pas l'offense de vous donner le titre, je vous laisse découvrir la vidéo sur Youtube (réponse dans la description de la vidéo).
S'ensuit la performance live de Spank Rock, emmenant la foule dans un tourbillon hip-hop, électro, voire ghetto techno. J'ai eu la surprise de voir que c'était en fait un mec au micro et une nana aux platines, et non pas deux mecs comme je le pensais. Bon ok, passons. Et comme dit justement Naeem Juwan, le MC de Spank Rock, "every day I wake up feels like my fucking birthday". Sympa la photo, non ?
Après avoir bootyshaké et jumpé les bras en l'air, on s'accorde à aller voir la plus grosse salle de l'event, et peut-être pour les kids la plus importante à leurs yeux, à savoir la Orange Room, la salle dédiée au dubstep et autres breaks en tous genres. Pas spécialement fan de l'orientation prise par ce mouvement depuis 2 ou 3 ans avec Skrillex et compagnie, il en reste néanmoins que c'est devenu un genre majeur.
Mais juste avant, sur notre chemin se trouvait le stand Coca-Cola, avec ses propres djs, et c'est amusant de voir qu'on arrive encore au moment où Daft Punk "Rollin & Scratchin" est joué ! Deux fois dans la même soirée, je vous assure que ça fait du bien au conduit auditif. Et bien le bonjour à Super Mario (cf. la vidéo) !

Avec le bol qu'on avait en terme d'enchaînement des salles, et vu que l'idée était d'aller écouter Flux Pavilion, je me disais qu'on avait une chance de tomber directement sur Flux Pavilion "I can't stop". C'est en faisant un dernier détour avant la Orange Room que nous avons eu le droit à un effet "on arrive au bon moment", lorsque dans la tente Elektropedia Kill Frenzy a joué son gros hit Kill Frenzy "Booty Clap".
La chance ne nous a donc pas autant souri à l'entrée dans la Orange Room, mais peu importe, cela nous a fait découvrir la plus grande salle de l'event, environ 2 fois plus grande que chacune des autres rooms, et rien que cela, c'était déjà impressionnant.
Comme je le disais, n'étant pas de grands fans de dubstep, et n'ayant pas été happés par un gros drop de malade, nous avons fait notre petite promenade, et sommes retournés vers des sons qui correspondaient davantage à nos goûts. Enfin c'est ce que nous pensions. En route pour la Yellow Room, déjà noire de monde en raison du live de Boys Noize qui avait démarré il y a peu.
Je ne sais pas si ses productions ont tourné "mélancolique" (dédicace à Fripon), mais moi, ces turbines incessantes m'ont limite filé la colique. Cela va 10-15 minutes, mais après ça gave. Certains fans sont déçus lorsque leur artiste préféré change d'orientation musicale ou se renouvelle d'une manière radicale. Hé bien moi, d'une part je n'ai jamais été fan de Boys Noize, mais surtout je l'encourage à explorer de nouveaux horizons, parce qu'il devient chiant sur le plan artistique, tout aussi efficaces que puissent être ses tracks. Et ce n'est pas son installation façon Terminator qui y change quelque chose.
C'est donc vers la Blue Room que nous avons rebroussé chemin, car c'est A-Trak qui s'y produisait, un de nos chouchous, d'une certaine manière.
Moi j'éprouve beaucoup d'admiration pour ce type qui a été champion du monde DMC à 15 ans. Ma nana l'a découvert avec "Duck Sauce", aux côtés d'Armand Van Helden, avec leur hit "Barbra Streisand". Et il a effectivement fait son showman, avec une avalanche de tubes dancefloor (pas toujours de très bons goûts d'ailleurs), en montant à plusieurs reprises sur les decks pour chauffer la salle, et en faisant son auto-promo (enfin celle de son label) à fond en glissant sur plusieurs pistes, de manière pas du tout subliminale, un gimmick qui clamait "Fool's Goooooold"...
Le côté sympathique et très respectable de son set, c'est qu'il est probablement l'un des seuls à prendre le risque de scratcher ou de faire quelques tours de passe-passe en live. Mais la performance pour moi s'arrête là, car avec le métier qu'il a dans les pattes, je pense que pour lui c'est devenu une simple formalité.
Ah, et quand même, histoire de terminer sur une note positive, un passage sympa de son set a été le remix de son tube Duck Sauce "Big Bad Wolf (Big Dada remix)", à voir en vidéo également.
Entretemps, un peu gonflés par cette surenchère de morceaux façon "hit des clubs", nous avons fait un saut dans la Yellow Room pour voir ce qu'y faisait Erol Alkan. Et là, cela envoyait du gros, pas étonnant lorsqu'on connait les sets d'Erol Alkan, et sa capacité à envoyer du son qui pèse. Une valeur sûre quoi.
On retourne écouter la fin du set d'A-Trak, qui cède ainsi la place à Nero sur le gimmick de "Barbra Streisand". Le track d'introduction du set de Nero est sympa mais ne nous interpelle pas plus que cela.
C'est à cette heure déjà avancée de la soirée qu'on décide de faire une pause avec les spécialités locales, c'est-à-dire type event belge : hamburger, saucisse, frites... Le principal c'est qu'on se remplisse le ventre, on ne fait pas la fine bouche dans ce cas.

Et nous sommes de retour après la mi-temps sur le terrain de la Red Room, avec Joris Voorn qui déroule un set techno diablement efficace. On goûte à l'ambiance de la Red Room survoltée, tandis que je me rafraîchis avec une bonne Red Bull, histoire d'être assorti à la salle.
Nous décidons alors de redescendre en pression avec le set de Jamie XX qui se passe dans la Green Room. Intéressant, posé, naviguant entre soul, deep house, electronica, et finalement des choses un peu indescriptibles. Cela passe tout seul, mais ça entame un peu notre bougeotte.
On se pose un peu au Chill Out, histoire de laisser nos jambes récupérer des quelques kilomètres qu'on a certainement sillonnés depuis le début de la soirée, en raison des nombreux changements de rooms !
Fermement décidés à profiter des dernières heures de la soirée, nous retournons à la Yellow pour du gros défoulement electro-tech, sur le son du live act de Vitalic. Il a joué ses anciens tubes et ses nouvelles prods. Rien à redire pour ceux qui aiment ce son, c'était du lourd. La preuve en images.
Dans la foulée, c'est un autre pilier de la scène électro qui a dévasté la Yellow Room. C'est le bien nommé Tiga qui a tapé fort. On sent qu'il a du métier, il a joué un set assez violent par rapport aux prestations plus electro-clash ou electro-house qu'il joue en club. Pour info, vous pourrez retrouver des extraits vidéo de chacun des sets dans la playlist vidéo Youtube que j'ai mise sur ma chaîne.
Un des moments un peu dingues de cette nuit a été le set de Major Lazer, où à un moment donné des dizaines de personnes ont été invitées à monter sur scène pour danser sur un son un peu brésilien et électro à la fois. D'un côté ceux habillés en noir, de l'autre côté, ceux tout de blanc vêtus.
Résultat, gros bordel sur scène et grosse ambiance dans la salle.

Après cet épisode loufoque dans la Blue Room, nous avons attaqué la dernière ligne droite avec Camo & Krooked dans la Orange Room. Ils se sont produits en duo, accompagnés d'un MC, et ils ont balancé de la bonne drum'n'bass. Spéciale dédicace à djichtus à qui j'avais promis des extraits de leur set. Il a déjà évidemment vu les extraits sur Youtube.
Je serais bien resté un peu plus dans cette salle, mais il y avait deux paramètres à prendre en compte : le premier, c'était ma nana qui ne tenait plus debout (non, je vous vois venir les mauvaises langues, elle était seulement fatiguée, pas bourrée), et le deuxième était que je voulais absolument me faire un peu du set de Len Faki dans la Red Room avant d'attaquer la traditionnelle dernière heure, mixée par l'homme au masque vert... Comme au Rex il y a environ un an et demi, Len Faki a balancé du gros son, une techno groovy et puissante. Et puis, au-delà du son lui-même, cela fait plaisir de voir un mec habité par ce qu'il joue.
Et enfin, c'est dans un accoutrement assez inattendu que j'ai vu joué le Dr Lektroluv dans la Yellow Room. Le point agréable à cette heure-ci de la soirée c'est que beaucoup de gens sont KO et que la salle était donc facilement accessible, avec de la place pour danser. Pour en revenir à la tenue du dj producteur, en fait il avait comme d'habitude son masque vert, son combiné de téléphone à titre de casque, mais il avait cette fois un blouson en cuir de biker au lieu de son indémodable blouse de laborantin.
Qu'à cela ne tienne, ça n'a rien changé à son efficacité aux platines, mais le style du set était à cheval entre ce qu'il joue ou produit sous le nom de T-Quest et ce qu'on lui connaît sous le pseudonyme de Dr Lektroluv. Sympathique bien que déroutant. Et la soirée touchait bientôt à sa fin.
Je récupère alors ma dulcinée qui se reposait là où les tables sont disposées pour s'installer manger, et nous avons marché (ou titubé, la fatigue) jusque vers la sortie, non sans un ultime tour par la tente Elektropedia, où jouait les Supreems, alternant entre sons oldschool et bien ancrés dans leur époque.
C'est sur ces dernières notes que nous nous sommes résolus à quitter le Flanders Expo, en lançant un dernier regard sur le bâtiment et l'enseigne de l'event. La tête et les oreilles bien remplies, les jambes en compote, les yeux cernés, mais heureux de l'avoir fait, ce fut une bien belle édition, où tout s'est passé de manière très fluide, avec de la diversité et de la qualité, même si les "haters" déploreront certainement que la scène techno n'est plus assez représentée en comparaison avec les sons plus "hype" ou "tendance".
Un grand merci à djichtus, et un grand bravo au comité organisateur de l'event.
Pour retracer en vidéos tous les meilleurs moments de la soirée, je vous propose ma playlist Youtube : I Love Techno 2012 @ Gent en 36 vidéos. Enjoy !
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On sent bien que c'était une grosse soirée

Le heeeeey hooooo c'est vraiment typique des events belges, ça arrête pas a Tommorowland

J'ai regarder quelques vidéos on sent vraiment qu'il y a avait une grosse ambiance

"heyyyyy hooooo" tu parles de quoi, du public qui gueule ça ?
C'est tiré d'un son rétro techno belge à la base, je ne sais plus le titre, ça doit être un style du genre Bonzaï, dj Danny, Franck Kloeck ou Liquid Overdose qqch du genre. Souvent entendu lors de soirées rétro en boite, le public l'a adopté de nos jours, une façon d'ambiancer...

En tout cas, merci pour ce beau reportage encore une fois !!!


D'ailleurs je me demande encore comment certains ont pu me prêter certaines idées ou propos, mais ça c'est une autre histoire...

Et au passage, j'ai aussi fait il y a quelques semaines un reportage sur la Love Family Park 2013, et il est un peu plus complet que celui posté ici.



Je crois que le pire souvenir que j'en ai c'était une bande d'étudiants, style école de commerce, qui venaient de débarquer au Rex et qui commençait à glousser ce cri de ralliement, "auditivement" gerbant, sur la techno industrielle que mixait alors Jeff Mills...
À titre perso, quand ça m'empêche d'écouter, ça gâche mon plaisir !

