Shockone "Universus" Viper Recordings VPRLP005
09/07/2013 Dedansdepuisvingtans nouveautés autres
PartagerUne chronique pour les fans du festival Reperkusound (mais aussi du Démon d'Or 2013 de Poleymieux au Mont d'Or qui l'avait programmé durant le dernier week-end de juin) et de la Drum And Bass. Voici Karl Thomas alias ShockOne et son premier opus : "Universus".
Sans mentir, nous avons un album qui va marquer le genre pour cette année.
Et cela commence avec du Dubstep avec "Chaos Theory". Il y a quelques années en arrière, les producteurs de DnB cachaient des morceaux de house dans leurs albums. Actuellement, c'est la tendance à produire du Dubstep. Montrant ainsi que ce dernier semble "venger" le fait que la DnB n'a pas eu sa chance (surtout en France, malgré des artistes comme Elisa Do Brasil, par exemple).
Revenons à Karl Thomas qui continue avec "Harmonize", puis "Home (featuring Reija Lee)" où nous retrouvons de la DnB puissante et mélodique qui donne à hurler : "Bass, beats, jump and bounce !".
Voilà qu'arrive "Big Bounce" qui nous entraîne vers le Breakbeat et la Bass Music. Voire de la space music !? A se poser la question si "Lose Control" porte trop bien son nom. Ce que j'y entends, c'est surtout de l'electro-breakbeat bumpy.
Suit "Crucify Me", dans un registre plus liquid sans en être (la rythmique est là). "Universes" réinvite la soeur de Karl (Reija Lee) dans une DnB mélodique et chaude. Puis "Lazerbeam" repart sur des terres plus dubstepienne avec un flow hip-hop pour le Master of Ceremony Kyza, mais Metrik vient nous redonner des intervalles nettement plus DnB.
Ce n'est pas fini car voici "Infinity's Silence". Et là, c'est le tube à dancefloor ! Un démarrage puis un moment plus calme pour relancer un tube DnB funky en diable. Qui nous rappelle les productions des boss du label Viper, Messieurs Matrix & Futurebound quand ils sont ensemble.
Enfin, finissons avec "Relapse", nouvelle incursion dans le Dubstep. "Age Of Enlightenment" qui s'apparente à de l'électro-bass qui donne envie de sauter, sauter ! Et le duo "Light Cycles" qui commence comme de l'ambient avec sa montée sous fond de piano, puis arrive un pied qui soutient un doublet aux synthés.
Le mieux est d'apprécier une bonne partie de cet album sur Youtube pour s'en faire une idée.
Conclusion. Un bon album montrant les capacités multiples de cet australien qui monte dans le palmarès des producteurs de DnB / Dubstep. Reste à tester ses talents de remixeur (et ses prestations en live). A suivre, tout comme le label qui l'a signé 
