BE - Dour Festival du 18 au 21/07/2013 Photos

04/09/2013    Navosaca    rapports de soirées   

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Pour cette 25ème édition, le festival de Dour a tenu ses promesses avec en plus un invité surprise... le soleil. Arrivé la veille de l'ouverture du camping, une petite cinquantaine de festivaliers était présente et l'ambiance d'ores et déjà conviviale. A peine rentré dans l'aire du parking que le fameux "Dou-réééé" se met à retentir pour nous offrir un accueil chaleureux. Ce soir, pas d'artiste ou de musique live, les sonos de voitures et enceintes sont le seul programme, avec bien entendu les bières (on est tout de même en Belgique !) et les rires. La jungle des voisins anglais commençant déjà à ambiancer tout le monde, il n'y a pas de doute, le festival de Dour a bel et bien commencé.

Dour : D-day

Après une courte nuit de sommeil, on prend les tentes et on s'installe pour le départ de la course. Il est à peine 10h30 que l'on voit des festivaliers (dont M.Festival !) à perte de vue depuis les portes encore fermées du festival. Croulant sous les cris, les organisateurs se voient contraints d'ouvrir les portes dès midi et... C'est le rush ! A peine le ticket scanné, la course prend part pour s'installer dans le camping A, permettant ainsi d'éviter les retours qui semblent interminables lorsque l'on est au C ou D.



Au programme ce premier jour : dépliage de tente, installation des tonnelles, mise en places des chaises (musicales à Dour), tables, courses (au LIDL à côté, comptez une petite heure aller/retour et surtout prévoyez une bouteille d'eau) et surtout : rencontre et apéro avec les voisins. Malgré les différences ethniques, la musique rassemble et il n'est pas rare de s'installer avec des étrangers, d'échanger les spécialités régionales et traditionnelles. Encore une fois, la nuit sera courte.

Dour : jour 1

Réveil peu agréable puisqu'en raison de la chaleur, une tente installée au soleil dépasse les 35°C à partir de 9h, deux possibilités s'offrent alors à nous : prendre un matelas (ou pas) et aller dormir à l'ombre, ou bien l'apéro. Cette fois-ci, on préférera quand même aller dormir un peu. Le temps de filer à la douche, de se ressourcer, manger et prendre l'apéro, qu'on part direction La Petite Maison Dans La Prairie, voir Otto Von Schirach le nouveau du label des Modeselektor, suivi de Shed, qui nous transportera directement à Berlin avec sa techno minimaliste. Le temps d'aller se chercher un Dagobert (sandwich jambon, fromage, mayo, crudité) et d'aller jusqu'à la salle Jupiler x Marquee que Trentemoller s'installe puis prend place. A la fin du set, on retourne à la petite maison dans la prairie, où Bambounou, annoncé comme la relève de la techno française par Laurent Garnier, continue de se déchaîner pendant son dj set. Il est 23h30 et le moment que j'attendais le plus dans ce premier jour arrive dans 15 minutes, Modeselektor live.



Pour une fois, le plan se passe comme prévu : c'est de la folie. Assommé par ce live de dingue, il est temps de reprendre ses esprits, et même quand on est un grand fan de la techno, je pense que c'est impossible de rater le Wu-Tang Clan qui va se produire sur la Last Arena. Que des frissons devant ces légendes du Hip-Hop, devant toutes ces personnes qui lèvent leurs bras simultanément en rythme sur ces instrumentals old school.



On pourrait presque mourir tranquillement après avoir assisté à ce concert, s'il n'y avait pas un techno stage de folie demain. Mais avant de parler de demain, finissons déjà cette journée devant Bromance, en voyant Gesaffelstein, Brodinski & Louisaaah se succéder pour clore le spectacle.

Dour : jour 2

Encore une fois, réveillé par la chaleur, c'est agaçant mais bon, on s'y fait. Petit déjeuner avec les voisins, on rigole et on se détend car aujourd'hui, c'est techno all day long. 14h45, les premières basses bombardent la De Red Bull Elektropedia Balzaal, certains dansent dans le chapiteau à l'ombre, d'autres dehors étant donné que des enceintes ont été installées afin de permettre de danser au soleil, et que malgré cette chaleur accablante, beaucoup se prêtent au jeu. Issa Maiga, Marvin Horsch, Compuphonic se succéderont au cours de cette après-midi avant que le gratin ne vienne s'installer. Et, à peine 10 minutes avant que Fritz Kalkbrenner ne prenne place, un océan de Douriens prend place, remplissant ainsi le chapiteau et bloquant l'accès à la scène à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Fritz Kalkbrenner commencera en tech-house légère tout comme Paul Woolford qui lui succédera. Puis vint la tombée de la nuit, où la séduisante Nina Kraviz viendra sonner le glas de la techno gentillette, et d'emblée nous emmener dans une techno industrielle beaucoup plus agressive. Pour donner une idée à certains, son set présentait quelques similarités avec celui du Love Family Park 2 semaines plus tôt. On danse, on danse, quand soudain, Len Faki, que l'on pourrait Fakocher tellement que ça techno charge, envoie une techno organique qui nous prend jusqu'aux tripes pour ne plus nous lâcher, mais ne passera pas son fameux remix "Wide Open" (en revanche, coup de coeur pour le titre "Essa Hei" remixé par Alli Borem). Comme d'habitude, rien à reprocher à celui dont on ignore l'âge.



On aimerait bien se reposer, cependant Carl Craig va prendre place, on s'éclipse tout de même le temps de manger un p'tit bout et de se prendre une bière qu'on y retourne. Je pense qu'il n'y a rien à dire sur Carl Craig, la qualité de ses sets est toujours au rendez-vous et plus besoin de le présenter. Et pour le closing, Dave Clarke capable encore de nous sortir un set de folie avec des effets difficiles à réaliser et une playlist sortie de nulle part, hormis le "Wide Open" qu'on attendait plutôt de Len Faki, créant, n'ayons pas peur des mots, un bordel monstre sous le chapiteau redbull.



Bref, il est 04h, la scène techno se termine hélas, on ira se "détendre" devant Scntst en attendant la fin de ce jour 2 épuisant !

Dour : jour 3

Bon je pense que maintenant vous avez compris comment se passait le réveil ! On ira droit au but maintenant ! Aujourd'hui, on commence à 18h avec le fameux duo Apollo Brown & Guilty Simpson dont je vous avais parlé lors de la présentation de l'évènement qui a tenu toutes ses promesses, entretenant un bon échange avec le public et envoyant des productions Hip-Hop old-school comme on les aime, de quoi faire danser la foule !



Retour au campement en attendant le début de la soirée Deep House à la petite maison dans la prairie avec au programme Ben Pearce, Joy Orbison, Dusky, Huxley et sûrement un petit détour par Flume mais surtout le concert de Jurassic 5. Quelle tarte ! On voulait du Hip-Hop, on a été sacrément bien servi à Dour ! Que dire de la prestation parfaite de ce groupe, mais aussi des djs ! Ces derniers ont envoyé un petit son fait d'infra-bass au milieu du show. Ce genre de choses qui offre des souvenirs impérissables, en plus du public chaud bouillant, notamment pendant la classique "What's Golden". Le rap c'est cool, mais la deep aussi ! Deuxième surprise de la soirée en voyant Ben Pearce, après un gros début deep, la techno s'installe dans son set, ce qui a agréablement surpris le public, mais peut-être pas les artistes suivants car en effet, Joy Orbison était beaucoup plus calme. L'occasion de faire un détour par Flume, le natif australien, qui a reçu un accueil plus que chaleureux étant donné que le chapiteau était plein à craquer et que même en dehors l'accès restait difficile ! Retour à la soirée deep avec le duo britannique Dusky, qui a montré une prestation de haut niveau. Rien à redire non plus au niveau de Huxley, si ce n'est peut-être que c'était très calme pour le dernier artiste de la soirée...

Dour jour 4

Ce jour-ci, la fatigue a commencé à prendre le dessus mais pas du côté des artistes car Keny Arkana s'est bien donnée corps et âme sur scène afin d'offrir un concert émouvant, des artistes comme cela, on en redemande ! IAM n'a pas non plus failli à sa tâche en faisant remuer tout le public de la Last Arena sur son fameux "Je danse le Mia". Un petit peu de dub avec le breton Pupajim accompagné de Stand High Patrol. Un peu déçu de Dj Shadow qui a fait énormément de Trap dans son set, on s'attendait à autres choses ! Sinon pour la petite surprise, c'est un petit feu d'artifice que nous a offert le festival de Dour en l'honneur de la fête nationale belge, même si on aurait préféré des réductions sur les bières !



En bref, un grand merci aux organisateurs car on peut dire que le Dour de cette année a tenu ses promesses, belle ambiance, beau temps, concert et live géniaux, bières fraîches ! Seul hic, l'accès à l'eau potable (l'eau était non potable et l'est devenue du jour au lendemain ? ) et le prix des bouteilles d'eau de 50cl à 2,5€ quand il n'y avait plus de 1.5l car avec cette chaleur, il fallait mieux penser à s'hydrater !

A l'année prochaine !

Crédits photos : Jérôme Renaud, Mathieu Drouet, David Widart.


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