NL - DGTL Festival les 19/04/2014 et 20/04/2014 
25/04/2014 arobase rapports de soirées
Retour sur le DGTL Festival, festival organisé par Straf_Werk qui fêtait cette année sa deuxième édition. Clubxtrem.net a couvert l'évènement, et nous vous proposons un reportage un peu spécial, nerik69 vous proposant un retour sur le Day 2 et moi-même sur le Day 1 pour vous proposer deux visions du festival.
Avant de passer au RDS à proprement parlé, petit rappel du plateau et de la timetable du DGTL Festival :

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DGTL Festival Day 1 (Report by Arobase)
DGTL Festival Day 1 (Report by Arobase)
"Quel est ton style musical, Arobase ?". Une question que l'on me pose régulièrement, et à laquelle j'ai toujours énormément de mal à répondre, tant j'ai de mal à me définir musicalement, tout en sachant pourtant exactement évidemment qui je suis.
Si l'on devait me reposer cette question à présent ma réponse serait facile et évidente. Mon style ? Quatre lettres : DGTL.
Quelle incroyable claque musicale ce festival, avec un nombre impressionnant de highlights, de leçons et de grands moments. Et si la qualité de ce festival s'arrêtait à la musique ? Il n'en est rien ! Organisation au top, public et atmosphère générale au top, bouffe au top du top (eh oui, c'est important !), scénographie globalement très bien, quoi qu'en dise Eric

Je reviendrai en fin de reportage sur l'ensemble de ces points.

Vue aérienne d'une partie du site
Arrivé sur site peu avant 14h avec un ami, nous sommes accompagnés par les dernières notes du set de Job Jobse sur le floor Digital qui cloture son set avec "Sailor & I - Turn Around", futur hit à venir sous peu.
Le floor Digital consiste en un grand chapiteau rectangulaire, avec un plafond de lyre, et un grand mur LED derrière le booth. La particularité de ce floor est d'avoir les parties latérales et arrière de la scène (autour du booth) en accès libre, ce qui permet de choisir son spot pour profiter.
Job Jobse cloture son set, on en profite pour faire un tour du site, passer par les casiers poser quelques affaires, passer chercher des bons, système de jetons permettant de payer à la fois les consos et la bouffe sur le site. Puis direction le floor Kompakt pour le live de Coma.
Le floor Kompakt est le floor principal de ce samedi en terme de taille et d'emplacement, c'est un très grand hangar complètement ouvert sur les cotés, avec une grosse estrade latéral qui là aussi permet de profiter différemment du floor, très agréable !!
Coma quant à eux envoient également le live qu'on attendait d'eux, un mélange d'influences pop, electro, house du plus bel effet, du pur son Kompakt. On y passera une bonne partie de l'heure de leur live avant de s'envoler pour d'autre cieux, ce fut une parfaite mise en jambe.
15h, nous voulions aller voir Deetron sur le floor Digital, mais finalement une halte sur le floor Audio pour Stefan Z s'avèrera plus longue que prévue.
Le floor Audio consiste en un grand chapiteau à panneaux vitrés, un peu comme la verrière à la Time Warp en quelque sorte. Un plaisir de pouvoir profiter du soleil et de pouvoir profiter de cet effet de serre qui fait gagner cinq degrés environ.
J'avais découvert Stefan Z il y a quelques mois grâce à son sublime et tubesque "My Words", et était curieux de savoir si ses sets étaient dans la même veine. Bien nous en a pris !! Superbe set du canadien qui nous a bien scotché, mélodique, lourd et downtempo, un vrai régal et vraiment un artiste à suivre !

Audio Stage
16h, direction un des grands moments du week end, le live de Ten Walls sur le floor Analog.
Le floor Analog prenait place dans une énorme warehouse à proximité du floor Kompakt, c'est un ancien batiment utilisé par la Netherland Shipbuilding Company il y a des dizaines d'années. Ambiance rave dans ce floor avec un grand mur de LED derrière le booth, et des rappels LED tout les cinq mètres sur toute la longueur de la salle.
Ten Walls faisait partie des artistes que je ne voulais rater sous aucun prétexte, et il nous a donné raison avec un live tout bonnement somptueux où ses tubes se sont enchainés à merveille. Il est presque impossible de sortir un highlight de ce live tant c'était qualitatif, de Gotham à Walking with Elephants en passant par Mongol et Requiem, sans oublier Ankaris et le bombesque Nochnoy Dozor, quel incroyable moment !!
17h, on a besoin de reprendre un peu nos esprits, de recharger les batteries, puis direction le floor Digital pour la deuxième partie du live de Mathew Jonson. Cela faisait quelques années que je ne l'avais pas vu, et son live s'est complètement renouvelé. Toujours aussi bon, toujours aussi fat', la fn de son live notamment a été particulièrement épique. très grand moment !!
Les premières notes de John Talabot annonceront aussi du fat', mais il est l'heure...

Mathew Jonson live on Digital Stage
18h, l'heure de Michael Mayer ! Bon ok, la rime aurait fonctionné avec n'importe quelle heure ^^ Direction donc le floor Kompakt pour voir un des boss du label qui ne me deçoit jamais, et ce set ne dérogera pas à la règle ! Grosse variété musicale pour l'un des seuls sets qu'au final nous verrons de la journée (!!) et juste la folie sur le floor. Le floor est maintenant noir de monde, nous nous postons tout à l'avant de l'estrade, spot que nous ne quitterons pas pendant un bon moment.
19h, si on est resté ici c'est aussi pour lui : Gui Boratto !! ENFIN j'ai l'occasion de voir un des producteurs que j'admire le plus depuis dix ans, un des rares qui manquait à mon tableau de chasse si on peut dire


Gui Boratto live on Kompakt Stage
20h30, là aussi presque pas la moindre minute ratée du live de Gui Boratto, c'est maintenant Reinhard Voigt qui prend place pour son live, lui qui était chaud patate derrière le booth toute l'après-midi avait hâte de prendre les commandes du floor pour exprimer une autre facette du son Kompakt. Un son lourd et hypnotique, la nuit tombée donne une ambiance très rave à ce méga entrepot ouvert, très sympa !!
Il est presque 21h, on se dirige vers le floor Digital pour voir le frenchie du week end en la personne d'Agoria. L'occasion également de retrouver la troupe lyonnaise et de profiter un peu ensemble de leur représentant emblématique. Superbe set et superbe échange avec le public, une bien belle manière de clotûrer une bien belle journée.
Mixant à un after le soir-même au Club NL, nous partirons peu avant la fin de la clotûre du festival pour ne pas avoir trop de problème avec la navette du retour après une journée bien remplie, de belles images plein les yeux, et du bon son plein les oreilles. Un petit dernier crochet par le floor du Crew Live où Pillowtalk distille son merveilleux live, l'occasion d'entendre Soft notamment, délicieux.

Pillowtalk live on Crew Live Stage
Un crochet final par Kölsch malgré tout avant de passer aux casiers, c'est sur le chemin, pour profiter une dernière fois du floor Kompakt, floor plein à craquer et le plaisir de passer juste lorsqu'il joue OPA, puis un peu plus loin Goldfish. Bref une re-bien belle manière de clotûrer une bien belle journée

Bilan de la journée, que du bon, que du positif, que du bonheur !! Le DGTL Festival a placé la barre très haut en terme de rigueur (petite dédicace), et ce à tout les niveaux.

Points positifs :
- Mes deux highlight mucicaux : Gui Boratto & Ten Walls
- Une journée globalement très riche et qualitative musicalement, une programmation vraiment aux petits oignons
- Une déco/scénographie pas fantasmagorique mais juste ce qu'il faut, laissant davantage la place à l'ambiance qui elle était vraiment là
- Une organisation tout simplement parfaite, tout est bien pensé et géré, pour une deuxième édition c'est vraiment remarquable
- Une fluidité dans la circulation des gens, notamment la grande passerelle emmenant au floor Kompakt & Analog
- Une bouffe juste au top du top, spéciale dédicasse aux smoothie énergisants, aux burgers à tomber par terre, aux frites maison juste sublimes, aux petits beignets du stand asiat' juste parfaits, aux pizzas roquette à faire pâlir plus d'un resto italien, bref MIAM !! Cà peut paraitre secondaire mais dieu sait que c'est important !!
- Une variété de petits stands près des espaces chilling avec un accent tout particuiler sur l'écologie
Points négatifs :
- Je cherche encore...

DGTL Festival

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DGTL Festival Day 2 (Report by Nerik69)
DGTL Festival Day 2 (Report by Nerik69)
Après une première journée de festival plus que prometteuse, nous arrivons avec un énorme enthousiasme pour ce deuxième round, aux alentours des 15h00.
Le soleil est encore au rendez-vous, la température avoisine les 20°, un temps parfait pour un festival printanier en plein air.
Après avoir fait le plein de “coins” (2.70€ le coin) et pris notre bière en apéritif (1 coin) nous lançons officiellement notre deuxième jour de festival du côté de la scène Innervisions. Marcus Worgull est en train de finir son set de fort belle manière avec de la Acid House bien lourde sur un système son de très bonne qualité.
Au tour de Mano le Tough d'enchaîner avec un set de 2 heures, les premières plaques sont assez dark et nous décidons de nous orienter vers des sonorités un peu plus chaleureuses. De passage à côté de la scène Phono, la plus petite du festival, nous avons été agréablement surpris par la qualité du set très groovy de Finnebassen.

Scène Phono
Difficile de quitter cette scène mais nous voulions voir le live de Solee qui avait déjà commencé depuis plusieurs minutes du côté de la scène Analog. Le dancefloor n’est pas très rempli, le système son est de qualité moyenne et le lieu est assez froid, mais j’aime beaucoup la musique joué par Solee, en particulier Einmusik - Silveroid (Solee Remix), Wankelmut & Emma Louise - My Head is a Jungle (Solee Remix) et Gui Boratto - Paralelo (Solee Remix). Cependant j’ai été un peu moins convaincu par la prestation live. J’ai du mal à comprendre l'intérêt des “live” composé uniquement d’un laptop, d’un contrôleur : cela manque cruellement de saveur … Vous pouvez revoir le live de Solee au DGTL sur BE-AT.TV.

Solee
Après cette “mini-déception”, nous nous reconfortons avec une glace en espérant que le prochain live sera d’un tout autre acabit. Ca tombe bien, en regardant le programme, on s'aperçoit que KiNK va bientôt commencer son live du côté de la scène Red Bull Studios Live.
Sur la route, nous nous arrêtons à la scène Desperados qui proposait un concept très original : 15 minutes (Chronomètre à l’appui au dessus du DJ) pour mettre un maximum de bordel dans un mini hangar (Capacité de 50 personnes). Nous sommes tombé sur un mini-set très sympa et très orienté années 90, dans un joyeux bordel mélangeant énormes souffleurs, confettis, extincteur de “déspé” etc … Autant vous dire que si nous n’étions pas encore bien réveillé, c’était le cas en sortant du hangar !
17h, l’heure pour KiNK de lancer son live et pour nous d’en prendre plein la gueule pendant une heure … Quelle prestation live !! Des machines, un contrôleur gyroscope, une platine vinyle, une boite à effet, un laptop, tout cela maîtrisé à la perfection. Un live avec beaucoup de nouveautés, car le 5 mai, Kink sortira son album Under Destruction et au vu du live qu’il nous a proposé, ça risque d’être une tuerie !!! Et puis son remix de Rachel Row - Follow the step m’a emporté loin …La grosse claque !

KiNK - Scène Red Bull Live
Pas le temps de respirer, il est 18h et me lance son live du côté de la scène Innervisions. C’est Frank Wiedemann, qui se charge du live et c’est divinement bon … Il enchaîne les bombes et je ne tiens plus en place. Le dancefloor est plein à craquer et totalement surchauffé. Le set d’une heure et quinze minutes est parfaitement construit, tout s'enchaîne parfaitement et on peut se trémousser sur Tatischeff, le délicieux Den Ratta, Sailor & I - Turn Around (Âme Remix), The XX - Reunion (Âme Remix) et Howling - Shortline - Frank Wiedemann Remix entre autre … Musicalement, ça me parle, beaucoup, beaucoup. Je prend une énorme deuxième claque après le live de KiNK. Vais-je m’en relever ???

Scène Innervisions
Difficile à répondre car après tout cela, tout c’est enchaîner à une vitesse ahurissante pour moi, la faute à la tentation de goûter aux saveurs locales pour terminer en beauté ce magnifique festival. Je me suis littéralement laisser emporter sur le set de Dixon, où il sera difficile pour moi d’avoir un avis objectif sur son set, tellement j’étais en apesanteur. Tout ce que je peux dire c’est que son set était en parfait harmonie avec mon humeur du moment.

Totalement conquis par ce DGTL Festival qui venait de s’achever, nous décidons de ne pas en rester là et de continuer avec l’after Officiel qui avait lieu à partir de 23h dans le hangar de la scène Analog agrandit pour l’occasion.
Le line-up qui venait d’être annoncé était le suivant :
23:00 – 00:30 Finnebassen
00:30 – 02:30 Jamie Jones b2b Skream
02:30 – Close Huxley b2b Skream
Autant vous dire que nous avons groover jusqu’au bout de la nuit, le sourire aux lèvres avec une folle envie de revenir l’année prochaine.
Il est l’heure pour moi de prendre un peu de repos … :)

NDLR : Vous pouvez retrouver davantage de photos sur la page facebook du DGTL Festival :
- Day 1 Galerie 1 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.557086431070722.1073741834.320631754716192&type=3
- Day 1 Galerie 2 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.557253504387348.1073741835.320631754716192&type=3
- Day 1 Galerie 3 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.557580291021336.1073741836.320631754716192&type=3
- Day 2 Galerie 1 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.557778334334865.1073741837.320631754716192&type=3
- Day 2 Galerie 2 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.558118507634181.1073741838.320631754716192&type=3
- Day 2 Galerie 3 : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.558637210915644.1073741839.320631754716192&type=3
Pour finir ce reportage nous aimerions remercier l'ensemble de l'équipe Straf_Werk, Annerieke et Alex Jukes pour leur gentillesse et leur disponibilité. A l'année prochaine pour DGTL Festival 2015, Clubxtrem y sera pour sûr !!

Posté le 25/04/2014 à 13h42par djichtus
Inscrit le 03/11/2002
Wow wow wow, ça m'avait l'ait très jouissif ce festival. Les lieux "ambiance industriel" ont l'air particulièrement bien pensés !!! J'aurai bien aimé voir des photos de la scène Desperados !!!
En plus, c'est horrible de nous dire que le live de Ten Walls était énorme car il est même pas disponible sur Be@TV
Concernant ta remarque Eric sur le fait de jouer en live avec un simple contrôleur, je te rejoint parfaitement. C'est étonnant de voir les artistes d'expérience faire le stricte minimum comme Solee ou Oliver Shories (que j'apprécie tout autant, le live est disponible sur be@Tv) et voir les opposés jeune / ancien tels Worakls et Kink qui font de la totale improvisation et jouent leurs musique en live. Le rendu est totalement dingue et renversant donc à quoi bon tourner de simples boutons, c'est limite pire qu'un dj set WTF !!
A noter pour l'an prochain donc
En plus, c'est horrible de nous dire que le live de Ten Walls était énorme car il est même pas disponible sur Be@TV


Concernant ta remarque Eric sur le fait de jouer en live avec un simple contrôleur, je te rejoint parfaitement. C'est étonnant de voir les artistes d'expérience faire le stricte minimum comme Solee ou Oliver Shories (que j'apprécie tout autant, le live est disponible sur be@Tv) et voir les opposés jeune / ancien tels Worakls et Kink qui font de la totale improvisation et jouent leurs musique en live. Le rendu est totalement dingue et renversant donc à quoi bon tourner de simples boutons, c'est limite pire qu'un dj set WTF !!
A noter pour l'an prochain donc

Posté le 08/05/2014 à 01h11par kidkey69
Inscrit le 08/05/2004
Excellent report !!!!
Concernant la question des live avec uniquement laptop + controleur moi ça ne me choque pas, connaissant parfaitement les difficultés à monté un live je comprend les artistes, surtout qu'avec cette config ils sont plus mobile, après Kink met toujours la barre très haute, ce n'est pas uniquement que musical car visuellement c'est du high level...en tout cas les 2 me plaise du moment qu'il y ai derrière un certain travail.
Concernant la question des live avec uniquement laptop + controleur moi ça ne me choque pas, connaissant parfaitement les difficultés à monté un live je comprend les artistes, surtout qu'avec cette config ils sont plus mobile, après Kink met toujours la barre très haute, ce n'est pas uniquement que musical car visuellement c'est du high level...en tout cas les 2 me plaise du moment qu'il y ai derrière un certain travail.