HR - Balaton Sound @ Zamárdi beach du 09 au 13/07/2014 Photos

12/08/2014    djichtus    rapports de soirées   

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Reconnu en 2013 comme un "modèle d'organisation", nous partîmes vérifier les dires de l'European Festival Awards pour vous faire vivre, un temps soit peu les meilleurs moments du festival hongrois.

Petit frère du Sziget (du 11 au 18 août 2014), le Mastercard Balaton Sound situé sur les bords du lac Balaton qui, pour la petite note culturelle se compose d'une eau karstique claire, annonçait un programme (très) chargé avec pas moins de 200 artistes.



Arrivé par la navette (2h de l'aéroport) sur les coups de 00h, nous débarquons après avoir réglé la logistique et récupéré la Festival card, la quoi ? En bref, cela vous évite d'agiter vos liasses de billets, une simple carte bleue suffit. 1 kilomètre, c'est la distance qui nous séparait du site, l'impatience de la tribu (2 suissesses, 1 breton, 1 parisien et 2 lyonnais) se faisait plus que ressentir.

L'entrée du festival pouvait se faire de 2 façons. La Lakeside entrance, plus conviviale en passant par le sentier en bordure du lac vous donnera accès aux floors Telekom Terasz (n°30), Robur (n°34), Snowattack (Bass music) (n°36) et aux lounges. La Main entrance vous accueillait avec une imposante boule à facette et vous donnait accès au Mainstage (n°25) et à l'espace Wonderland (n°6) où se répartissaient le merchandising et les services de restauration 24h/24h, fin de la visite et place à la fête !

Jour 1 - l'inauguration


Jagermeister arena

4 stages s'ouvraient à vous : la Jagermeister arena (n°12), le Robur stage, le Parti biztro et le H&M - Music FM. Mais au vu d'une présence en masse de festivaliers, les organisateurs avaient déjà anticipé en ouvrant les autres scènes.

Les lounges : Heineken, Finlandia et Sziget arboraient des vues imprenables et des ambiances très chaleureuses, c'est pourquoi nous y sommes souvent égarés. Située à leurs proximités, nous finirons sur la Jagermeister arena pour écouter les derniers titres de Sander Van Doorn. Se présentant comme les headliners, le duo Hard Rock Sofa a fait le show avec une Electro "Big Room" pour convaincre un public de jeunes hétéroclites !

Jour 2 - les premières gouttes

Pour réussir sa journée de festival, il faut surtout - lorsque vous êtes journaliste - un minimum d'organisation surtout avec le nombre d'artistes qui s'enchaînent et de leurs exigences scéniques, un vrai marathon sonore. La balade du matin autour du lac permettait de s'échauffer, en prenant au passage une galette kebab hongroise à base de viande et poivrons... cela vous tenait le ventre pour la journée. Du côté des boissons, la condition pour s'intégrer était soit de vous équiper des chopes Heineken, "façon playmobil" soit d'un seau de mojito ou autre...
Enfin rassasiés, nous apprécierons l'énergie décuplée dans le dôme n°12 par le groupe hongrois Stereo swing feat. Dj Gabi Szucs, bien décidé à donner des couleurs à cette journée. La suite se rythmera entre Reecoba qui nous échauffait à la Telekom Terasz et les auteurs du hit "Rather Be" alias Clean Bandit sous les premières gouttes... Victime de son succès, la Jagermeister arena était toujours full et lorsque la pluie s'en mêlait, vous pensez bien qu'il ne fallait même pas y penser, même les plus coriaces.



Une alternative s'offrait à nous, la scène du Mainstage résonnait au loin sur les beats d'Agebeat qui jouait avant les australiennes Nervo. Nous restions dubitatifs suite à leur prestation en demi-teinte l'an dernier à l'Inox Park de Paris. Pendant que notre cher breton Jérôme dégustait le dj set des jumelles qu'il a qualifié de qualité et bien construit, nous prenions place sur les recommandations d'Olivier (journaliste chez Sziget France) devant le duo allemand Wareika. Leur live était divin, des tonalités jazzy, rythmé à 121 bpm et mélodieux à souhait. Ce fut tellement bon que nous allions presque oublier le live des anglais Rudimental.


Rudimental live

Les puissants projecteurs, accessoirement bleus, ont su tenir le rythme tellement il était soutenu, varié et étincelant. Ce cocktail de Drum'n'bass ajouté au Jazz et teinté d'une Pop sucrée n'était non pas dans nos seaux mais bien dans nos oreilles et que c'était bon d'entendre "Waiting all night", "Not givin'", "Feel the love" et "Spoons", voici notre premier coup de coeur. Le temps se gâtant, nous naviguerons entre la Jagermeister Arena, pour apprécier à sa juste valeur Dillon Francis malgré un dj set décousu et la Party Arena, ou Andro diffusait une puissante Techno pour finir sur une délicieuse prestation d'Arty qui clôturait avec le remix de Armin Van Buuren feat. Trevor Guthrie "This is what it feels like" par W&W.

Jour 3 - quelques gouttent suffisent

Il faut savoir qu'entre la veille qui a subi des intempéries et aujourd'hui, l'organisation avait importé d'Allemagne des dalles pour redessiner le parcours, surtout au centre du Wonderland et permettre de circuler "un minimum" au dessus de l'herbe transformée en gadoue, une réactivité exemplaire de la part des hongrois !


La tenue de rigueur : poncho et bottes sexy pour les filles

Autant vous dire que cette journée a été la plus éprouvante, c'est Martin Solveig qui nous plongeait dans le bain avec des titres "plutôt intéressants" comme Daft Punk "Beyond", Disclosure & Friend Within "The Mechanism", AlunaGeorge "You Know You Like It (Tchami remix)" ou Oliver Heldens "Gecko". Grand fan de Martin Solveig depuis ses débuts, il a l'audace et le talent de se fondre à son public de diverses façons, aussi originales soient-elles... Comme s'attacher des sacs poubelle aux jambes, en soutien à un public trempé qui l'acclamait depuis 1h, et prendre quelques minutes dans la fosse pour le remercier... Bref, un artiste attachant, assumant pleinement ce qu'il fait, et en poursuivant des quêtes aux multiples directions artistiques, fun et réfléchi !


Martin Solveig

La pluie toujours à nos côtés, annulant au passage la programmation de la journée complète des Lounges, nous poussera à voguer vers la Telekom teracz pour déguster nos boxs de gourmandises sur les airs des hongrois Bernathy Zsiga live à la fois deep et mélodieux. L'escale suivante se fera à la Jagermeister Arena pour voir les frangins de Disclosure et Camo & Krooke. Alors autant, le dôme pouvait mettre en valeur la Uk Garage et la rigoureuse performance des anglais, autant la Drum'n'Bass du duo autrichien était inaudible et manquait de basse, une vraie déception. Mais, ne nous méprenons pas, Scarlett Etienne qui faisait partie de nos prétendants a dévoilée sous le chapiteau de la Telekom teracz une sélection majestueuse et raffinée comme le titre Sailor & I "Turn around (Ame remix)" sorti chez Innervisions, c'est cela de grandir aux côtés de Sasha et de John Digweed !



Avant de finir avec la sagesse de Sven Vath, nous étions impatients de découvrir Deep Dish qui se reformait après leur séparation en 2006. Précédé par un Carlo Lio des grands jours, il a réveillé une Party Arena, pourtant parfaitement préparée par l'excellent live de Chriss Ronson. Concernant Deep Dish, l'entente est toujours une merveille, larguant au passage leur projet solo, "c'est pas plus mal" pour réjouir l'assemblée, pleine d'envie. S'ensuit le local Jay Lumen, en perpétuelle ascension et c'est tout à son honneur car il garde toujours une énergie débordante dans ses mixs.


Carlo Lio

Enfin, nous ne pouvions clore cette journée sans voir Sven Väth qui derrière ses platines avait emballé sa cabine de cellophane histoire de contrer les rafales de vent, car l'allemand joue toujours en vinyl dont Moderat "Bad Kingdom (Dj Koze remix)", Harry Romero "Get Deep" et Slam "Collecting Data".

Jour 4 - le soleil débarque enfin



La journée débutera contre toute attente avec... le soleil et il avait bien fait de sortir car le collectif hongrois CityMatiné se produisait de 11h à 15h30 sur le Sziget lounge. Nous pouvions qu'apprécier cette aubaine et il en fallait peu pour animer les festivaliers présents sur ces pilotis et dans le lac Balaton... Quelques notes de musique, des ballons jetés d'un avion, un lac où tout le monde à pied même à 1 km, what else ? Apprécier ces moments uniques sans doute.

Wiz Khalifa est connu pour ses débordements et faire le show sur scène mais cette année, il aura été calme, un peu trop stone ? Mais il a ravi notre ami breton avec ses titres Work Hard Play Hard, Black And Yellow et un serrage de pince, n'est-ce pas Jérôme ?


Wiz Khalifa

Nous enchaînerons de déception en déception en commençant par Yvel & Tristan connu pour des sons progressif, leur Tech House tournait en rond et manquait sérieusement d'envie. Il faut croire qu'être résident à 15 ans dans un club, au Vibration de Karlsruhe ne suffit plus pour manier un dancefloor. En effet, l'allemand Nick Curly est totalement passé à côté de son set en prenant son temps pour enchaîner et en oubliant même comment faire une transition... Par contre, l'américain Wesley Pentz aka Diplo sait enflammer une arène, ce qui a été le cas pour la Jagermeister arena. Après avoir débuté sur le dj booth, il enchaînait à une vitesse déconcertante les titres comme Dillon Francis & Dj Snake "Get Low" en prenant parfois le micro pour jouer avec son public, ok là c'est trop.


Diplo

Alors musicalement ce n'était pas notre tasse de thé mais nous trouverons notre sésame sur les lounges Sziget et Robur où les locaux Kornel Halasz et Subotage, décuplaient pour l'un, une savante Tech House sur pilotis et pour l'autre, sur le floor aux fleurs géantes une panoplie de disques à la fois énergique et chaleureux... nous faisant oublier Felix Da Housecat.
Il faut dire aussi que l'ambiance des "hamacs suspendus" au fond du Sziget lounge faisait son effet. Quand à l'esprit familial du Roburlounge, ou hippie dance et colorée était un pur régal, un gros coup de coeur !


Subotage

Nous espérions finir en beauté avec la talentueuse Maya Jane Coles mais elle ne trouvera pas ses marques. Quand nous repensons à son dj set des Nuits Sonores de 2012, la chair de poule est toujours dans les esprits. Finalement, quelques ressources nous restaient pour le live de Richie Hawtin et pour la 4ème fois, ce fut une vraie surprise. Oubliez les ambiances sombres et redondantes. Le canadien a délivré une Techno rythmée et mélodieuse à souhait ! Quand au dernier, Hot X a vite coupé court à notre élan malgré les litres de cidre Strongbow appréciés par Alex.



Jour 5 - le débarquement

Nous passerons les derniers moments devant la Jagermeister arena où les mélodies et le flow (sous les flots) de Rita Oara résonnaient à travers les titres Meet ya, I will never let you down ou encore Hot right now. Le clap de fin sera donné sur le Mainstage où l'exigence démesurée d'Armin Van Buuren nous détachait de notre travail de journaliste en nous refusant tout shooting photo et vidéo. Et cela tombe bien car notre seul coup de gueule lui sera adressé car diffuser un mix pré-enregistré lors de la clôture d'un festival est une honte pour tout deejay qui se respecte, peu importe son statut. Steve Angello avait fait polémique et compris la leçon car son set joué juste avant AVB a été mixé et de qualité selon nos envoyés spéciaux.


Armin Van Buuren

Nous tenons également à féliciter le travail minutieux de l'équipe du Balaton Sound autant sur la scénographie, lumière et vidéo, la propreté et la sécurité du site en terre et mer (130000 personnes ont été mobilisés), la réactivité pour le bon déroulement du festival malgré les mauvaises conditions.
Au final, les points à améliorer seraient un meilleur réglage du son de la Jagermeister Arena et davantage de dalles sur le site en cas de pluie. Les points positifs à garder : la Festivalcard, la scénographie, les sanitaires, les lounges, la diversité musicale, son parc d'attractions, son esprit familial, son service de restauration et j'en passe, c'était tellement fort !

Enfin, nous tenions à remercier Yannick (team France Balaton Sound), Angie, Kevin, Anita (team Sziget France), les fourrages de merguez (private joke), les abordages des yachts, et les millions de fous rires. Rendez-vous en 2015 !

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djichtus
Helper
Posté le 13/08/2014 à 11h14par djichtus
Inscrit le 03/11/2002

Envois : 2824


jeff-dj
Membre
Posté le 13/08/2014 à 15h41par jeff-dj
Inscrit le 29/09/2006

Envois : 2044
Pré recorded set pour Armin??????

Alors là si c'est vrai je tombe sur le cul!!!!

Super RDS, je le ferai bien un jour celui là aussi


djichtus
Helper
Posté le 13/08/2014 à 17h55par djichtus
Inscrit le 03/11/2002

Envois : 2824
Hello Jeff, disons que c'est une théorie... Et j'ai bien entendu quelques arguments pour m'avancer... Le premier qui m'a interpellé est le calage parfait entre les titres qu'il jouait et les vidéos diffusées en même temps sur les écrans et il n'avait pas le contrôle dessus. Ensuite tous les calages étaient parfait et il n'y avait pas vraiment de dynamique. Il avait aussi interdit toutes vidéos et photos. Enfin, j'ai eu l'avis d'un autre journaliste qui est un habitué des festivals et qui me l'a amener comme si c'était une évidence et sans que je lui en parle, bref...

Et puis il y a pas mal d'artistes dont j'étais vraiment fan et où j'ai été déçu mais après un peu de recul, ça me passe au dessus mais je peux comprendre que tu sois déçu. Je ne suis pas là pour créer de polémique. Lorsque tu vois des locaux qui "font l'effort" avec sincérité de jouer du vinyle dans un décor de rêve (sur pilotis) et qui te donnent autant d'émotions voire plus qu'AVB, il y a des vérités qui doivent être dite .


jeff-dj
Membre
Posté le 13/08/2014 à 23h37par jeff-dj
Inscrit le 29/09/2006

Envois : 2044
Je t'avoue que ça m'étonne quand même car c'est plutôt le genre de DJ à cracher sur ces pratiques qui existent pour bon nombre malheureusement, là dessus on est d'accord. Concernant le calage des vidéos, je te conseille de regarder cette vidéo


djichtus
Helper
Posté le 14/08/2014 à 01h55par djichtus
Inscrit le 03/11/2002

Envois : 2824
Re Jeff, en effet ça remet en question ma position, j'ai toujours apprécié AVB donc j'avoue avoir été le premier déçu et je contredisais même l'avis avancé du journaliste... Maintenant enregistré ou pas, ça ne sonnait pas très naturel. De plus, il ne cherchait que rarement les tracks alors peut-être y avait-il des parties pré-enregistrées et d'autre non comme David Guetta l'avait fait. Pourtant il y a une photo ou on voit une clé USB, mais bon on fait des miracles avec l'Auto Sync des CDJ 2000 et ça n'a plus de saveur. Mais cela ne change rien au fait que son set reste excellent !!


jeff-dj
Membre
Posté le 14/08/2014 à 02h42par jeff-dj
Inscrit le 29/09/2006

Envois : 2044
En festival ces dernier temps ils joue souvent les même tracks, par exemple son nouveau track hystereo (intro mix) qui débute tout ses mixs, alors peut être qu'il est habituer a les mixer c'est pour ça


arobase
Helper
Posté le 04/09/2014 à 18h51par arobase
Inscrit le 20/05/2003


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