NL - DGTL Festival 2015 @ NDSM Amsterdam le 05/04/2015

09/04/2015    nerik69    rapports de soirées   

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Après une deuxième édition du DGTL Festival en 2014 sublime nous ne pouvions pas passer à côté de cette troisième édition en ce week-end de Pâques 2015 du côté du NDSM (Anciens Docks) à Amsterdam. En effet, la programmation du cru DGTL 2015 était une nouvelle fois éblouissante.



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DGTL Festival 2015 Day 1



Après avoir pris le bateau navette depuis la gare Centrale d'Amsterdam direction le NDSM. Nous arrivons sur les lieux du festival peu après 13h où nous récupérons les bracelets qui nous suivront tout le week-end. Nous partons donc à la découverte du lieu, qui n'arbore pas beaucoup de changements par rapport à l'année dernière sur la décoration et la disposition des scènes. La mini scène Desperados complètement folle de l'année dernière, a laissé place à une plus grande scène ("Stereo") avec une vraie programmation... En fait, les nouveautés se trouvaient ailleurs cette année. En effet, nous avons découvert et testé un nouveau système de paiement qui risque de révolutionner le monde des festivals. Tous les festivaliers ont été équipés d'un bracelet avec une puce RFID qui sert de portefeuille électronique et qu'il faut charger et recharger aux caisses. Ensuite on paie les boissons et la bouffe avec notre bracelet et à la fin du festival s'il nous reste de l'argent, nous sommes remboursés via l'application mise en place. Plus aucun argent liquide ne circulait, une attente extrêmement diminuée aux caisses, aux bars et pas de bug à signaler. Une grande réussite !

Le système de mise à disposition de l'eau sur le DGTL Festival

Une autre nouveauté cette année, concernait la mise à disposition de l'eau durant le festival. Pour éviter de polluer et de voir les bouteilles en plastique s'amasser par terre au fil de la journée, le DGTL Festival avait mis en place un stand, où contre 2 tokens, on récupérait une gourde au couleur du festival équipé d'un mousqueton avec laquelle on pouvait la recharger à volonté aux points d'eau. J'ai adoré le concept ! Bref, trêve de bavardage, passons aux choses sérieuses.

DGTL Festival 2015

Nous décidons de nous diriger vers la scène "Ellum" pour voir la fin du set de Gardens of Gods et lancer notre festival ! A peine arrivé et déjà une petite pépite (pas toute récente), Downtown Party Network "Space Me Out (Mario Basanov remix)" mais aussi Gardens of God "Apnea". C'est au tour de Shall Ocin d'entrer dans la dance et on vous laisse apprécier ses 2 heures de set sur Be-at-TV. Nous nous dirigeons à l'autre bout du festival sur la scène "Analog" (la deuxième plus grande scène du festival où se tiennent aussi la pre-party et les after-party du DGTL). Nous assistons à la dernière demi-heure du set de The Drifter et franchement c'était bien bon et percutant !

Satori (à gauche) et The Drifter (au centre) sur le ANALOG Stage

Place à la découverte et au live de Satori toujours sur la scène "Analog". Une belle surprise avec un live très bien construit, des morceaux tranchants, d'autres envoûtant tout cela dans une belle harmonie. Nous partons faire une petite pause technique (toujours aussi efficace les toilettes pour les femmes et les hommes soit dit en passant), et nous revenons sur la scène "Analog" pour un des lives que j'attendais particulièrement, celui de David August. Malheureusement, il faut avouer que cette fois l'organisation a connu un petit couac, car la salle a été prise d'assaut par la seule entrée possible dans le bâtiment et la salle était totalement saturée en 10 minutes donnant une ambiance invivable. C'est la mort dans l'âme que je quittais cette scène "Analog" et surtout David August...

Après avoir englouti des Poffertjes et un cornet de frites bio maison, direction la scène "Digital", la plus grande du festival. Hot Since 82 est en grande forme et fait groover les milliers de festivaliers présents avec des morceaux comme Metodi Hristov "Step Outside", Steve Lawler "Acid Generation (Argy remix)" et Leftwing & Kody "8 Track". Son set est aussi à revoir sur Be-at-TV.

Hot Since 82 sur le DIGITAL Stage

Les choix de scène commençaient à devenir très compliqué alors que Hot Since 82, Finnebassen, Andhim et Danny Daze mixaient chacun sur un floor différent et en même temps. Nous décidons de finir cette première journée sur la scène "Ellum" avec 2 heures de set de Pachanga Boys et 3 heures de set de Maceo Plex. Plutôt alléchante comme fin de journée n'est-ce pas ? Le set des Pachanga Boys était pas mal, mais ils n'ont pas réussi à embarquer dans leur monde le public du DGTL et on a senti que l'alchimie ne se faisait pas ce soir là. Il n'empêche que l'on a encore eu droit à quelques bombinettes. Il était temps que Maceo Plex vienne remobiliser le public du DGTL et je dois avouer qu'il a rapidement mis tout le monde d'accord... Il a alterné le côté Maceo Plex (enivrant, groovy et sexy) et le côté Maetrik (puissant et dark) pendant 3 heures de manières magistrales. Son set est à revoir en intégralité sur Be-at-TV.

ELLUM Stage

Pendant le set de Maceo Plex, je me suis absenté une bonne heure pour tenter l'expérience Red Bull Studios Live. Très peu d'informations sur le concept, qui a été visiblement monté au dernier moment, mais quelques affiches discrètes sur le Festival annonçant une surprise. Je me dirige alors vers 20h, en direction de la grue emblématique du DGTL Festival, où une queue discrète (20 personnes) était formée dans un petit coin. Après quelques minutes d'attentes remplies d'interrogations, c'est à mon tour de monter dans cette grue, impatient et curieux de découvrir cette scène mystère et quelques peu confidentielle. Après avoir grimpé toutes les marches de la grue, me voici arrivé dans le "crâne" où une cinquantaine de chanceux étaient en train de danser avec vue sur tout Amsterdam. Ajoutez à cela un bar avec toutes les sortes de Red Bull imaginables à volonté (même la vodka - Red Bull), un dj (Breach que je ne connaissais pas) et Be-at-TV qui filmait la sauterie pendant 2 heures. Ce fut une expérience unique et totalement inattendue qui méritait bien de louper une heure du set de Maceo Plex.

La grue où se situait le Red Bull Studios Live Stage

Nous finissons cette première journée magnifiquement bien avec le dernier morceau joué par Maceo Plex :

Royksopp - Sordid Affair (Maceo Plex Remix)

Magique !!!!

En nous dirigeant vers la sortie, on essaie de se renseigner sur le line up de l'after DGTL et on essaie d'acheter des places, sans succès. C'est sur cette petite fausse note que nous rentrons à l'hôtel en attendant une petite demi-heure le bateau navette (qui était plutôt bien géré sur le retour, on s'attendait à plus d'attente).

Maceo Plex sur le ELLUM Stage


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DGTL Festival 2015 Day 2




Pour cette deuxième et dernière journée du DGTL Festival, nous commençons doucement mais sûrement dès 13h du côté de la scène "Digital" avec une nouvelle découverte : Tespo ! Pas beaucoup de monde pour profiter de son set, mais quel set ! Il m'a régalé pendant une heure avec des petites bombes (que je n'ai pas reconnues), j'ai juste reconnu le dernier Kompakt avec Agoria "Baptême" et Mashk "Last Breath (Solee remix)".

Tespo sur le Digital Stage

Le duo Mind Against enchaînait sur la scène du "Digital" devant beaucoup plus de monde et avec un set encore très qualitatif. Le public ne s'y trompe pas et l'ambiance commence à monter tout doucement. Il est déjà 14h45 et je décide d'aller me positionner sous la serre de la scène "Audio" voir un des artistes que je suis depuis plusieurs mois déjà : Midas 104 en live ! Le choix à été cruel car je voulais aussi absolument voir Patrice Baümel qui passait en même temps sur la scène "Analog" mais il fallait trancher et j'ai opté pour la prestation live de Midas 104. J'ai pris mon pied pendant 1h30 sur son live, avec un sound system à la hauteur et un soleil radieux au dessus de la tête. J'ai moins aimé par contre le setup un peu léger à mon goût (un seul contrôleur avec un PC) et un rendu un peu trop linéaire au final. Mais franchement ce mec est très doué pour les productions... Mention spéciale pour la première musique de son live Midas 104 "Sexual Distortion" (pas encore sortie), mais aussi Midas 104 "Impuls", Midas 104 & Joshua Jesse "Sleepwalker" et bien d'autres encore. J'ai vraiment un gros coup de coeur pour cet artiste. Juste avant le live de Midas 104, j'ai pu découvrir la charmante Illesnoise et le peu que j'ai vu était très prometteur. A revoir sans aucun doute. Au tour de Oliver Koletzki & Niko Schwind de nous présenter leur live. Le setup me paraîssait plus approprié pour un live (contrôleurs, claviers...). La deep house planante et envoûtante de Midas 104, laissait place au groove de Koletzki & Schwind et la température sous la serre de la scène "Audio" montait rapidement de plusieurs degrés.

Oliver Koletzki & Niko Schwind (à gauche) et Midas 104 (à droite) sur le stage Audio

Il était l'heure de retrouver mister arob@se qui campait derrière le live de Recondite sur la scène "Innervisions" pour retrouver un de mes djs chouchous depuis plusieurs années, j'ai nommé bien sur Dixon. Armé de sa table de mixage Rane Rotary, il nous régale une nouvelle fois avec des titres dont lui seul à la secret. Malheureusement la salle était totalement saturée, impossible de danser tranquillement et au bout d'une heure on décide de bouger. On se dirige cette fois vers la grue et son "Red Bull Studios Live" après avoir fait un détour par la scène "Analog" et avoir failli s'endormir sur le live de Pantha du Prince.

Dixon sur le Stage Innervisions

Ce fut encore un moment exceptionnel dans cette grue pour un bon gros set de Beesmunt Soundsystem d'un peu plus d'une heure à base de Disco et de Funk, avec un de mes anthems préféré depuis plusieurs année : Fela Kuti "It's No Possible". Bref on a passé une heure totalement improbable dans cette grue et on était gonflé à bloc pour le finish du festival DGTL !

Le Red Bull Studios Live Stage dans la grue du DGTL

Franchement, la fin de l'édition 2015 du DGTL restera mémorable pour nous. Tout d'abord après notre passage dans la grue, nous revoilà sur la scène "Innervisions" pour profiter de la fin du superbe set de Culoe De Song et de la première partie du set de Âme (Kristian Beyer). On se prend encore des SCUD plein la gueule pendant 2 heures avec ces deux artistes sur la scène "Innervisions", mais on décide tenter le coup de poker et d'aller clôturer le festival sur la scène principale "Digital".

Culoe de Song sur le stage Innervisions

Bien nous en a pris, car nous avons pris une claque monumentale pendant presque 2 heures avec aux platines Job Jobse et John Talabot en b2b. Quel pied, mais quel pied ce final !!! Une énorme ambiance, des basses massives, des morceaux qui nous emportent à chaque fois, la fin du DGTL 2015 à été MA-GIQUE ! Pour vous donner une idée, voici un des morceaux qui nous a littéralement retourné sur ce closing :

John Talabot - Machine (John Talabot's Synthedit)

On aurait aimé encore en redemander et aller à l'after, mais c'était le même problème que la veille... Dommage car 3 jours après, j'ai appris qui mixait aux afters officiels du DGTL 2015 et dire que nous avons loupé cela :
After du samedi : Finnebassen, Boris Werner et Art Department
After du dimanche : John Talabot, Barnt b2b Job Jobse et Tsepo !!!

Job Jobse & John Talabot sur le stage Digital

Bilan du week-end : on s'est régalé !!! Le DGTL Festival a encore placé la barre très haute en terme d'innovation et de musique.

Points positifs :
- Maceo Plex, John Talabot b2b Job Jobse, Beesmunt Soundsystem, Tsepo
- La gestion des tokens via bracelet connectés
- Les gourdes d'eau DGTL
- Le Red Bull Studios live dans la grue du DGTL
- La bouffe toujours au top du top !
- Le sound system excellent sur les floors Digital, Ellum et Audio.
- La gestion des bateaux navettes
- La pluie qui a préféré aller voir ailleurs pendant le week-end faisant place à un beau soleil le dimanche.

Points négatifs :
- La décoration et les lights mériteraient plus de fraîcheur et de modernisme pour un festival de cet ampleur.
- Des festivals sold-out c'est bien, mais parfois, c'était irrespirable tellement il y avait du monde et du coup difficile de profiter correctement de la musique (David August / Dixon par exemple).
- La gestion des after-hours
- Pas de bouchons d'oreilles distribués le deuxième jour du festival
- Le froid du week-end.

Crédits photos : Kirsten Van Santen, tomdoms.com, Marty Marn Photography, Martijn Barzilaij, Kirsten van Santen.


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