Interview ==> MLSN (FR)
21/04/2016 dj_sacha interviews
PartagerLe label Nashton Records est une véritable pépinière de talents ! L'un d'entre eux se cache derrière 4 consonnes : MLSN. Rencontre avec cette "jeune pousse" qui est aujourd'hui à l'actualité du disque avec "Adenosine Tri Phosphate", un maxi de musique techno aussi passionnant qu'imprévisible !
Clubxtrem) Quelle scène t'a le plus marqué pour composer cette musique aujourd'hui ?
Je dirais que c'est la scène berlinoise dans un premier temps puis la scène anglaise avec des artistes comme Kobosil et Ø [Phase] par exemple. Mais aussi la scène française avec des artistes comme Electric Rescue, Traumer, on est loin d'être ridicule en France.
Clubxtrem) Ta musique est à la fois intense et froide ? Qu'est-ce que tu voudrais que l'on ressente en l'écoutant ?
J'imagine de l'angoisse, une certaine peur de ce qui va arriver, on ne sait pas trop où on va. Un peu comme quand tu pars en voyage avec un sac, un billet de train et que tu ne sais pas comment tu vas terminer.
Clubxtrem) A l'exception du titre "F1", la mélodie n'est pas ta spécialité... Tu me donnes l'impression de vouloir rechercher des atmosphères inquiétantes, des ambiances plutôt sombres... La musique est-elle pour toi une sorte de thérapie ?
Je n'ai aucune base en musique donc tout ce qui est mélodique est un peu difficile à aborder pour moi en tout cas au début. Du coup, la Techno me permet de compenser par l'ambiance, une ambiance froide et intense qui permet à la personne de s'isoler et d'écouter simplement. Donc oui, je pense qu'on peut parler d'une sorte de thérapie.
Clubxtrem) Tu as sorti tes premiers maxis sur un label lyonnais, Nahston Records. Comment tes productions ont-elles atterri là-bas ?
J'ai fais mes débuts à Nashton, ils m'ont permis de progresser et de me faire un petit nom au sein de la scène lyonnaise. Nashton, c'est un peu comme une famille. On déconne bien, on est tous sur la même longueur d'onde. Je me devais de sortir mes titres sur mon label de coeur !
Clubxtrem) Ton dernier EP me semble bourré de clins d'oeil aux années 1990 tout en sonnant très actuel : est-ce quelque-chose de contrôlé ou de naturel ?
Après des tonnes d'écoutes de morceaux en tout genre, je reprends ce qui me plaît. Donc oui, il est possible qu'il y ait des sonorités qui ressortent mais ce n'est pas voulu.
Clubxtrem) Tu explores différents horizons intéressant de la techno : comptes-tu un jour franchir la frontière du hardcore ?
Le hardcore, non je ne pense pas, l'indus peut être mais il y en a trop en ce moment, cela me lasse un peu. Je souhaite plus rester dans quelque chose d'atmosphérique, psychédélique. Un peu comme les artistes qui m'influencent en fait.
Clubxtrem) Comment voudrais-tu que ton projet évolue par la suite ? Et quelles innovations aimerais-tu voir arriver dans les musiques électroniques ?
Je ne sais pas trop, je laisse aller, cela dépend du temps que j'ai à y consacrer surtout.
Je monte aussi un side project en parallèle mais c'est encore secret !
J'aimerais voir la musique évoluer au niveau de quelque chose qui permettrait de ressentir encore plus de choses, d'autres fréquences, d'autres dimensions. Une musique 4D quoi !
Clubxtrem) Quel lien vois-tu entre le sport et la musique ?
Un bon petit défouloir, quelque chose qui permet de m'évader du quotidien, une passion.
Clubxtrem) Quels sont tes plans pour le futur ?
J'ai quelques dates en préparation, et mon side project en collaboration qui commence à devenir intéressant. On va voir où cela va nous emmener !
Quelques liens :
- Facebook,
- SoundCloud,
- son interview radio, version long format.
Propos recueillis par Stéphane Chambord / Radio Résonance.
