BE - Paradise City Festival 2016 le 26/06/2016 
05/07/2016 bellavita rapports de soirées
PartagerGalvanisés par une programmation affûtée et un entrain à toute épreuve (et cela malgré un temps plus qu'incertain), c'est hyper motivés que nous arrivons à Perk (en Belgique), à la découverte du Paradise City Festival pour cette 2ème et dernière journée de l'édition 2016.
Résolument écolo, ce "green" festival se distingue par son lieu magique : le château de Ribaucourt. Surplombant les 3 scènes, celui-ci participe à l'ambiance bucolique qui se dégage de ce lieu.
La veille, la pluie est passée par là et c'est un terrain boueux que nous découvrons à notre arrivée, mais cela n'entache en rien notre bonne humeur. Il est 17h et The Black Madonna et Mike Servino entrent en scène sur la "Arena Stage". Au fil des 3 heures de b2b, les corps s'échauffent aux rythmes de leur house made in USA.
Hypnotisés par leur prestation, on en oublie qu'il est déjà 19h lorsque nous nous dirigeons vers la "Red Bull Elektropedia Stage", ou Martin Patino vient de conclure son set par le magnifique et hypnotique "Michal" laissant place au dj français Point G. La basse est rebondissante, surmontée par des percussions roulantes et un clap qui fouette, celui qui a officié depuis les années 1990 sous le pseudonyme Dj Gregory et fait les beaux jours de la house française prouve qu'il n'a rien perdu de son talent !
Il est 20h lorsque Mano Le Tough prend les commandes de l'"Arena Stage" pour 2 heures de mix. Les nuages se dissipent et le soleil pointe son nez... pour le plus grand bonheur des festivaliers. Le dj semble très attendu car la foule se presse pour assister au live du talentueux dj berlinois.
Comme à son habitude, entre mélodies hypnotiques et sonorités atypiques, Mano Le Tough nous délivre un set sans fausse note... une invitation au voyage.
C'est le coeur tiraillé que nous quittons le boss du label Maeve pour un autre dj allemand : le talentueux &ME du label Keinemusik{/b]. On reconnait bien là sa signature : tantôt une house aux vocaux entêtants se mêlant aux rythmes chauds et percussions venus d'ailleurs, tantôt une tech house brutale et minimaliste, à l'image de "Mirzoza's dream" de [b]Clavis, plébiscité par l'artiste lors de son set.
Il nous reste quelques minutes avant le début du set de Schwarzmann (Henrik Schwarz + Âme), nous décidons donc de nous ravitailler en carburant, et d'aller expulser le superflu de la boisson ! Quelle fut notre surprise de constater que les toilettes étaient payantes... et à la vue de celles-ci dans un état déplorable, on se demande encore l'intérêt de faire payer si ce n'est uniquement par profit !
Sur le chemin, nous sommes intrigués par une foule compacte qui s'est rassemblée devant un grand écran : même un jour de festival, les belges n'en n'oublient pas leur ferveur national et c'est tout un pays qui supporte ses "diables rouges" pour l'Euro 2016 !
De retour sur la "Arena Stage", il est 23h lorsque les 2 compères entrent en scène. La venue de ces deux mastodontes du genre est un vrai évènement lorsque l'on sait que leur prestation commune est assez rare ! Le synthé de Frank Wiedemann se mariant avec brio aux rythmes proposés par Henrik Schwarz, les deux acolytes se font plaisir pour notre plus grand bonheur.
Au même moment, c'est Sasha qui enflamme la "Love Stage". Le dj gallois, qui se fait trop rare en festival, nous délivre un set house puissant et fluide où chaque track a sa place. Mention spéciale à ce track qui a fait sensation et dont la date de sortie est encore inconnue :
Ce que l'on retient du festival :
Les plus :
- Une ambiance chaleureuse et intimiste
- Une programmation de rêve
- Un prix attractif
Les moins :
- Les toilettes payantes
- Beaucoup de boue
- Les parkings un peu loin du festival
En bref, le Paradise City Festival est un festival sans fioritures pour les vrais amoureux de la musique électronique, un retour aux sources loin des machines Timewarp ou Awakenings, on en redemande !
