BE - Ostend Beach Festival 2016 le 10/07/2016 
01/08/2016 bellavita rapports de soirées
Après des jours de pluie et une météo chaotique dans le Nord de la France et de la Belgique, c'est anxieux que nous attendions de découvrir le temps qu'il allait faire le dimanche 09 juillet 2016... au 2ème jour du Ostend Beach Festival, où nous avons eu le plaisir d'être convié ! Il faut croire qu'on a entendu nos prières car le soleil est radieux et c'est par une belle journée ensoleillée que nous nous rendons à Ostend, célèbre ville portuaire belge située à 2h de Lille.
A notre arrivée, impossible de résister au plaisir d'aller tremper nos pieds dans la mer du Nord ! Nous découvrons la digue et ses innombrables restaurants, ses "baraques à frites", ses stands de poissons frais et c'est au bout d'un petit quart d'heure de marche que le festival se dévoile enfin à nous.
Il est 16h lorsque nous franchissons l'entrée et les basses résonnent déjà au maximum ! Il faut dire que le festival accueille cette année pas moins de4 scènes : L'octopus Stage, The Desperados club, The Shelter et The Dome.
Avant d'apprécier la musique, petit tour du côté des tokens et du bar afin de nous ravitailler. En chemin, nous apprécions la présence de nombreux stands de nourriture : du mexicain au bio, en passant par le japonais ou encore l'italien (sans oublier bien sur l'indétrônable frite belge), il y en avait pour tous les goûts !
C'est muni d'une bonne bière que nous nous dirigeons vers l'unique scène découverte de ce festival, l'Octopus Stage. Digne d'un décor à la "Tomorrowland", celle-ci a accueilli la veille les pointures de l'EDM que sont Dimaro ou Yves V ; aujourd'hui, c'est la techno qui est à l'honneur !
A notre arrivée, c'est Peo Watson, le dj corse à la tête du Magazine Club, la boite la plus en vogue sur la métropole lilloise, qui débute son set. Il proposera 1h30 d'un savant mélange oscillant entre house progressive et techno minimale.

Puis vient le tour de Fred Hush. Celui qui a fait les beaux jours de l'H2O avec sa résidence tous les vendredis soir pendant plus de 9 ans semble attendu par ses fans de la première heure ! De 18h30 à 20h, il prend les commandes de l'Octopus Stage et nous délivre une techno sensuelle et entraînante qui nous invite au voyage.

La foule est chauffée à blanc lorsque le dj belge laisse la place au grand Ilario Alicante qui nous promet 2 heures de techno dévastatrice ! La foule s'empresse vers la scène principale afin de ne pas rater la prestation du petit protégé du label Cocoon ! Après un début de set timide, Ilario envoie la sauce et nous électrise aux rythmes d'une techno aux spectres multiples !


L'amour de la musique ne nous fait pas oublier pour autant l'Euro 2016 ! Et c'est avec une grande fierté et un léger chauvinisme que nous nous dirigeons vers The Dome, une scène spécialement conçue afin de profiter du match et pouvoir encourager l'équipe de France pour cette finale !
Mal engagés à la mi-temps, c'est le coeur lourd que nous quittons The Dome et l'équipe de France pour retourner vers l'Octopus Stage. Il est 22h lorsque le patron du label Cocoon entre en scène. Plébiscité sur de nombreux festivals, Sven Vath réussit encore à nous étonner tant par sa minutieuse sélection de tracks toutes plus folles les unes que les autres que par son énergie communicative ! A 52 ans, le dj allemand prouve qu'il n'a rien perdu de son talent et enchaîne les tubes avec une facilité déconcertante...


Au même moment, c'est Green Velvet aka Cajmere qui se produit à The Desperados Club. Le chapiteau étant trop petit, c'est en se faufilant que nous peinons à apercevoir l'artiste. Fidèle à lui-même, le dj américain (qui supporte le festival depuis ses débuts) nous balance sa techno presque aussi atypique que sa coiffure ! Au programme, des vocaux entêtants et des beats ravageurs pour un des sets les plus punchy de cette journée !


En bref :
On a aimé :
- La programmation soignée,
- L'ambiance (que l'on doit beaucoup aux belges eux-mêmes),
- Le spot (le sable chaud...).
On n'a pas aimé :
- La trop petite consistance des chapiteaux,
- Le tarif élevé des consommations.