ES - DGTL Barcelone 2016 les 12 et 13/08/2016 
26/08/2016 olivierG rapports de soirées
Vendredi 12 août 2016
C'est sous une chaleur écrasante que nous arrivons au "Parc Del forum" pour cette première journée du DGTL Barcelone 2016, il est 17h. Pour cette seconde édition, de nombreux festivaliers ont répondus présents ; parmi eux, beaucoup de français, mais aussi des belges, des italiens, des anglais et bien sûr, des espagnols !
Tokens en poche, nous décidons dans un premier temps de faire un rapide tour afin de nous aider à mieux nous repérer. Le site est grand et fascinant. Le Parc Del forum représente le modernisme dans toute sa splendeur, et ce n'est pas surprenant si le DGTL festival y a élu domicile, étant lui-même un festival résolument tourne vers le futur. Situé sur le bord de mer, il offre un panorama à couper le souffle et ne fait que sublimer la beauté du lieu.
Nous nous dirigeons vers la scène Stereo où Flug débute son set. L'imposante scène n'a rien à envier à sa grande soeur amsterdamoise. Comme à son habitude, le producteur argentin délivre une techno brutale et rythmée qui met tout le monde d'accord.

Nous continuons notre périple vers la scène Audio. Celle-ci ayant la particularité d'avoir son dancefloor incliné à 45 degrés, elle offre une vue plongeante sur la scène, où Herr se produit en b2b avec Rick Maia.

C'est alors que nous sommes intrigués par un imposant panneau solaire surplombant l'endroit. Au fur et à mesure de notre approche, nous nous rendons vite compte que ce n'est autre que la scène Phono ! La scène est nichée sous l'impressionnante structure et accueille le prodige néerlandais Job Jobse.

Notre premier tour de chauffe se termine lorsque nous découvrons la scène Audio, la seule scène couverte de l'évènement, qui bénéficie d'importants jeux de lumières. Au programme : 3 heures de Gardens of God.
Le nouveau projet du lithuanien Mindaugas Lapinskis a le vent en poupe. Il faut dire que le producteur offre l'une des musique électronique les plus excitante du moment, entre house, techno et électro, il sait faire voyager son auditoire à coups de tracks atmosphériques...

Vous pouvez écouter son set complet sur Soundcloud.
La foule se fait de plus en plus compacte lorsque Mano le Tough entre en scène. L'irlandais de Berlin fait l'unanimité avec un set subtil, en forme de montagnes russes émotionnelles.

Il est 23h lorsque Mano le Tough passe le flambeau au cofondateur du label Innervisons : Dixon. Toujours très attendu pour ses sets savamment concoctés, le dj allemand nous ravit une nouvelle fois de tout son talent.

Enfin, le très attendu Maceo Plex fait son entrée sur la scène Digital. Le dj d'origine cubaine, qui vit désormais à Barcelone est comme un poisson dans l'eau et le nous rend bien ! Il exécute un set des plus efficaces, tantôt mélodique, tantôt plus hargneux, comblant autant les amateurs de techno, que d'électro et de house.

Son set est écoutable en entier ci-dessous.
C'est ainsi que s'achève cette première journée, et l'on repart des souvenirs plein la tête !
Samedi 13 août 2016
Le soleil étant toujours au rendez-vous pour ce deuxième jour de festivités à la "mode catalane", nous décidons d'aller au festival en bateau. Il existe de nombreux moyens de s'y rendre : taxi, tramway, vélo ou encore bus, mais le ferry permet d'allier l'utile à l'agréable ! Pour 8 euros au départ de la station de métro Drassanes, le ferry longe la côte durant 40 minutes avant d'accoster sur le Port Del Forum, là où se tient le festival !
A peine pour nous le temps de faire le plein de tokens qu'Andhim attaque son set sur la scène Audio. A notre grande surprise, l'un manque à l'appel, mais n'enlève en rien à la qualité de sa prestation.

Le set complet est également disponible ci-dessous.
Nous nous dirigeons désormais vers la scène Digital où la fierté nationale vient de prendre place. John Talabot réussit à surprendre une nouvelle fois son public en proposant une fine sélection de tracks aux envolées dévastatrices et aux beats implacables.

Puis vient le tour de Robert Hood à se produire sur la scène Stereo. Le producteur techno originaire de Detroit à plus d'une corde à son arc et nous éblouit de sa techno incendiaire !

C'est toujours un plaisir d'assister à un set d'Agoria tant il surprend par son aisance à passer d'un style à l'autre, c'est donc plein d'entrain que notre choix se porte sur la scène Audio. Comme à son habitude, le dj lyonnais, fondateur du label Infine, ne se fait pas prier pour faire le show, et c'est tant mieux pour nous !

Il est 22 heures lorsque de grosses basses se font entendre du côté de la scène Stereo, il s'agit de Marcel Dettmann qui fait vibrer le Sound system ! Le berlinois va mixer durant deux heures, et faire danser des milliers de festivaliers !

Nous partons ensuite en direction de la scène Digital. Celle-ci est en émoi lorsqu'arrive le moment tant attendu : le b2b de Rodhad et Ame. Les afficionados des 2 compères sont au rendez-vous et c'est une foule en liesse qui ovationne l'arrivée des 2 artistes. Avons-nous besoin de préciser que c'est notre coup de coeur de ce samedi ? Les kicks inimitables de Rodhad mélangés au savoir-faire de Kristian Beyer ont convaincu tout le monde !

Difficile de faire mieux, et pourtant Nina Kraviz semble relever le défi du closing avec une facilité déconcertante. La dj russe ne se défile pas et sort l'artillerie lourde : sa techno acide ravit nos oreilles et c'est une Nina déchainée qui enflamme les platines !

Au même moment, c'est Hot Since 82 qui est en charge de clore la scène Audio. L'anglais délivre un set sans grande originalité qui nous laisse un peu sur notre faim.

Du côté de la scène Phono, c'est Boris Werner qui fait danser la foule et son set fait sensation ! Entre disco, house et beat old school, le dj néerlandais fait une prestation très remarquée.
Sur le chemin, on admire l'oeuvre gagnante du concours Art Pitch DGTL Barcelone 2016, le Tunnel de lumières interactives conçu par Playmodes Studio.

Il est 2 heures du matin lorsque nous nous dirigeons vers la scène Audio, le festival touche à sa fin et c'est Ben Klock qui assure le grand final avec sa techno bien tapée made in Berlin.

En bref, on a aimé :
- La programmation soignée,
- L'ambiance cosmopolite,
- Le spot (l'incroyable Parc Del Forum...).
On n'a pas aimé :
- Le tarif élevé des consommations,
- le manque d'ombre sur le site.