NL - Awakenings Eindhoven @ Klokgebouw le 28/01/2017 
02/02/2017 olivierG rapports de soirées
PartagerAprès un rapide détours par Bruxelles, nous arrivons à Eindhoven à 20h. la température plus clémente de ses derniers jours nous permet de commencer par une petite ballade dans la ville. Premier constat, on est loin de la fourmilière qu'est Amsterdam : le centre ville se traverse en quelques minutes à peine et les bars se comptent sur les doigts d'une main. Après avoir porté notre choix sur un pub sans prétention et gouter les (excellentes) pizzas de la pizzeria La Fontana, il est 23h30 lorsque nous entamons notre marche vers le Klokgebouw, immense entrepôt qui sert de terrain de jeu pour la soirée Awakenings ! Au programme, 3 scènes, 16 artistes et plus de 9h de son !
Même si, sur place, un important dispositif de contrôle est déployé, l'accès aux vestiaires se fait sans grande difficulté, et comme nous avons été prévoyant en achetant notre vestiaire en ligne quelques semaines avant, nous n'avons pas eu à faire la queue !
Nous arrivons au bon moment puisque la foule se presse vers l'Area W pour accueillir le dj tunisien Loco Dice, fondateur du respecté label Desolat. Derrière les platines, c'est une bête de mix à la renommée internationale qui se produit offrant une approche large du mix à son public, qui s'abandonne volontiers dans ses grooves musclés et punchy ! Entre House et Techno, il nous fait doucement entrer dans la danse...
Après une bonne heure de "trémoussage" sur les rythmes endiablés de Loco Dice, nous nous dirigeons ensuite vers l'Area Y ou Michael Mayer vient de prendre le commande des platines. Plus petite que l'Area W, la Y se distingue par son important écran lumineux débutant derrière le dj et surplombant le dancefloor. Les jeux de lumière apportent une nouvelle dimension au set de Mayer. Entre mélodies hypnotiques et kicks frénétiques, le dj allemand convainc tout le monde !
C'est alors que l'on entend les basses vrombissantes de la techno froide et brutale d'Amélie Lens. En pleine ascension, la jeune dj est plébiscitée dans les plus gros festivals d'Europe et on comprend pourquoi ! Nos tympans en prennent un coup ! La belge s'éclate et son enthousiasme est communicatif ! Au fil de son set, les beats se font plus rythmés et nous entraînent peu à peu dans la nuit "Eindhovenienne".
Il est 01h45 lorsque Kristian Beyer, l'un des troublions du duo Ame, entre en piste du coté de l'Area W. Le dj doit bien évidemment suivre la cadence imposé par Loco Dice et c'est un set totalement différent de ce qu'on a l'habitude d'entendre que le dj allemand nous propose. Il délaisse les tracks envoûtantes à la faveur de morceaux plus sombres et tapageurs, et l'on se surprend à danser sur Ame comme on danserait sur Dettmann !
Au même moment, coté Area Y, c'est le prodige Eagles & Butterflies qui fait salle comble ! Le dj américain enchaîne les tracks toutes plus folles les unes que les autres, à l'image de remix de Kink du "Pop Culture" de Dj Dozia ! Le dj est comme un poisson dans l'eau, prenant même le temps de partager avec son public !
Il est désormais l'heure de passer aux choses sérieuses avec le patron du label Drumcode : Adam Beyer. Des enchaînements rapides, une précision incroyable, des sets sur 3 platines font de lui une figure incontournable de la scène techno européenne et la tête d'affiche qu'il ne fallait pas louper à Awakenings ! Les festivaliers se déchaînent aux rythmes des basses effrénées tandis que les jeux de lumières font le reste ! Durant 1h45, On est transporté dans l'univers techno du suédois, bien décidé à nous assommer de ces productions les plus lourdes !
La soirée continue avec le grand Sam Paganini ! Connu pour ses sets variés et entraînants, le dj italien propose une techno aérienne et plus subtile que son compère du label Drumcode, et réussit le tour de force de capter un public toujours aussi nombreux, et ce malgré l'heure déjà bien avancée !
Voilà déjà plus de 7 heures que nous dansons et déjà les lumières se rallument, il est l'heure pour Sam Paganini de s'effacer sous les acclamations du public néerlandais. Il ne reste plus que l'Area X d'encore ouverte. C'est donc tout logiquement que les derniers festivaliers se pressent dans la salle pour apprécier les dernière minutes du set de Dax J, le maître incontesté de la techno berlinoise. De loin le set le plus violent de la soirée, il finit d'achever nos tympans et de nous emmener jusqu'au bout de la nuit...
Crédit photo : Photo Company
