59 - Electric Circus - Baaz'art Party @ Condition Publique le 03/06/2017 
21/06/2017 olivierG rapports de soirées
PartagerEn route pour ce nouvel évènement Baaz'art Party, nous sommes sujets à la fois à l'excitation et au plaisir. Excitation de retrouver le crew lillois Electric Circus, reconnu pour sa techno efficace et son public toujours adorable. Plaisir aussi, quand on sait qu'on va retourner à la Condition Publique, cette manufacture culturelle toujours aussi imposante, encore plus lorsqu'elle est investie dans un contexte festif.
Arrivés à 22h30 à la Condition Publique, on se balade entre les trois coins aménagés, la Verrière occupée par le prometteur Wildcake, qui alterne entre les basses house et les beats techno. Sur la Main Stage, la team Electric Circus, menée par le trio de tête Akkufen, Eugène Korso et Kureuil, fait s'enchaîner les sons les plus deeps, parfait pour se mettre dans l'ambiance ! On profite enfin du coin chill sur les transats ou palettes installées pour l'occasion, sous la sympathique déco naïve mais festive de la Condition Publique.
A minuit, c'est l'arrivée du mystérieux Gardens of God, que nous connaissions pour son EP "Juno", sombre et mélodique. Grosse surprise, le lituanien protégé de Maceo Plex nous livre un dj set très percutant, ponctué de sons métalliques et envoûtants. Ses kicks font trembler la scène, le mapping d'Errance + Mowabb sublimant ce moment...
À 2 heures du matin, c'est Baikal qui prend le relais. L'allemand nous montre sa maîtrise des platines, livrant des vraies bombes techno sans interruption. On atteint l'apogée de son set lorsqu'il nous balance la bombe de Johannes Heil, dernière track de son EP "Exile007" sorti sur ledit label en avril de cette année. Ces synthés acides et ultra aigus envoûtent le public déjà en folie.
À la fin de son set, on pense aller faire une pause en allant à la Verrière, sauf qu'Eugène Kor-so est en train d'y mettre le feu à coup de kicks et de basses profondes. A 4h30 avec Akkufen, ils annoncent la fermeture de la scène en attendant le slowdance closing set de Matthus Raman. Ni une, ni deux, on retourne à la Main Stage avec plaisir, où tous les danseurs se retrouvent devant Peter Schumann, qui nous envoie des pépites de techno mélodique à l'image du titre de Mano Le Tough "Energy Flow (Dj Koze Splasher remix)".
Tout le crew Electric Circus se retrouve alors derrière le résident du KaterBlau, souriant et heureux de la communion avec son public. Au moment où ils lâchent une centaine de ballons gonflés avec amour depuis le plafond, tout le monde devient littéralement euphorique.
Vient alors le triste moment de la fermeture de la Main Stage, mais les plus tenaces des fêtards se retrouvent à la réouverture de la Verrière, dans cet espace plus intimiste sur le set de Matthus Raman, agrémenté de fruits frais et de bière. Une belle conclusion, pour un bel évènement, dirigé par une belle équipe et un beau public ! Excellent dénouement, pour cet évènement plus que surprenant.
Les petits plus de la soirée : 2 stands de nourriture pour trouver sandwichs et burgers. Du saucisson, du cake et des pintes à 4¤, sur un évènement de ce calibre là, cela fait plaisir ! On souligne aussi cette superbe attention d'Electric Circus d'avoir mis en place des navettes de retour en direction de Lille. Mention spéciale pour l'écureuil lumineux sur la scène de la Verrière.
Ce qu'on a moins aimé : on aurait pu s'attendre a une meilleure exploitation de la scène extérieure, on a trouvé un peu dommage de ne pas pouvoir profiter du son dehors en ce contexte estival et printanier...
Conclusion : A quand la prochaine ?
