BE - Voltage Festival 2017 le 29 et 30/07/2017 Photos

16/08/2017    olivierG    rapports de soirées   

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Nous sommes samedi 29 juillet, il est 13h30 et notre équipe est sur le pied de guerre pour l'ouverture de cette nouvelle édition du Voltage Festival. Situé à 25 minutes de la banlieue lilloise, cet évènement prend une nouvelle fois place dans la ville de Zwevegem, petite commune belge, à l'Est de Courtrai.

Nous prenons la route et en profitons pour observer de plus près la composition de ce line up des plus pointilleux. Le jour 1 promet une programmation de qualité avec des pointures du genre.



Au niveau de la scène extérieure, le collectif Rimbu, passé maître dans l'art des soirées très "animales" nous propose une sélection artistique minutieuse. Un warm up en bonne et due forme assuré par le talentueux Phara, suivi du dj résident et cofondateur du collectif Twan. Enfin, en bas de la timetable, un b2b attire particulièrement notre attention. Les 2 anglais Ansome et Ossian, représentant du label Perc Trax, nous proposeront un live dont on n'a pas fini de vous vanter les mérites.

Quant à la scène intérieure, c'est une ambiance plus détendue qui nous y attend. En effet, le crew CultUs affiche à la carte un panel d'artistes tels que La fleur, Vaal ou encore les vénézuéliens Fur Coat qu'on ne présente plus. Autant de bonnes raisons d'aller profiter d'une bonne bière belge dans chacun des deux espaces.

Arrivés en ville, la présence des nombreux campeurs sur la chaussée nous indique que nous ne sommes plus très loin. Une fois la voiture garée et les bracelets récupérés, nous sommes en marche vers le lieu du festival, Le Transfo Zwevegem.

Notre première impression après le passage du contrôle de sécurité est tout simplement "Wahouu". L'entrée du lieu est marquée par la présence de 2 containers, ensevelis sous les barils. Nous traversons un grand portique et entrons dans l'impressionnante bâtisse datant du début des années 1910.





Pas à pas, nous découvrons le lieu dans lequel nous allons passer les 2 prochains jours : une ancienne centrale électrique désaffectée réaménagée en centre culturel, c'est ça la Belgique !

Au vu du climat aride de cette journée, nous décidons d'aller découvrir l'espace outdoor où une sensation de déjà vu nous saisit, le même "Wahou" qui nous avait laissé bouche bée à l'entrée du festival nous fige littéralement sur place à la vue de la scène Anode. La Jungle de Rimbu s"approprie les poutres métalliques du transfo et l'on se perd dans ce décor post-industriel.



Tickets achetés, bières empoignées, nous voilà prêts à aller taper du pied devant El maestro Twan.

La tension électrique ne met pas longtemps à monter et le dj résident de Rimbu attaque d'entrée avec le brutal "Eurotrash" de Gijensu. S'en suivent ensuite de nombreuses petites pépites telles que "Love your style" ou encore "90's hammer".

Pas le temps de se reposer, c'est le début de 138. Les 2 américains surexcités nous proposent un live alliant sonorités endiablées et voix sataniques.

Il est 18h, nos verres sont vides et nous en profitons pour aller faire un tour du côté de la Turbine Room où Endove anime la partie depuis plus d'une heure. Nous commençons par la visite des anciennes bobines de générateurs choses qui nous paraissaient immanquable, au vue du passé de ce bâtiment. Des outils aux moteurs, c'est un patrimoine vieux de plusieurs décennies qui s'ouvre à nous et nous permet de nous projeter presque 100 ans dans le passé.



Nous voici enfin arrivés dans la Turbine room, cette salle intérieure caractérisée par des énormes engrenages en guise de fond de scène. L'endroit y est plutôt décontracté et on peut apprécier la vue extérieure depuis la salle. Côté son, on assiste au closing de Endove. Le jeune dj belge maîtrise à la perfection sa transition tech house / techno pour permettre une entrée en grande pompe de la ravissante La Fleur.



Après avoir fait l'état des lieux et s'être dégourdie les jambes sur de gentils beats, l'appel de la faim se fait sentir. Pas de panique, le festival s'est doté d'un système de restauration au large choix : Pizza, burger, empanadas. Bref, de quoi ravir tous les petits estomacs.



La soirée reprend, il est 20h30, nous retournons du côté de la scène extérieure pour assister au set de Charlton. Le dj allemand a une maîtrise parfaite de sa playlist, une construction sonore très réfléchie axée autour de sonorités sombres et de beats saccadés. Quoi de mieux pour se préparer au reste de la soirée ?

A peine le temps pour nous de nous remettre de ce set envoûtant que déjà Ansome et Ossian commencent leur live. C'est une expérience auditive à la hauteur de leur réputation qui nous attend. Les 2 anglais nous transportent dans leur univers industriel caractérisé par de gros kicks Acid. Un impressionnant live mêlé à une scénographie plus qu'immersive. Le Voltage festival a su frapper fort et ce n'est pas pour nous déplaire !

La fin du jour 1 approche, Ayarcana a pris le contrôle des platines pour le closing de la scène Anode. Du côté de la turbine room, on assiste à un duo Fur Coat plus qu'énervé. L'apothéose de leur set est atteint au moment du passage de la bombe signé Johannes Heil "B2".

Le public infatigable commence à évacuer les lieux en direction du camping où la fête continue... Sur le chemin du retour on peut apprécier le petit feu d'artifice tiré depuis une machine d'époque. Une seule chose en tête, on attend le deuxième jour avec impatience.

Revivez la première journée comme si vous y étiez avec Slash9.tv.




Jour 2, nous arrivons sur les lieux agréablement surpris de constater qu'une fois de plus, les équipes de nettoyage ont assuré ! Au programme de la journée : house, tech-house et douce techno. Quoi de mieux pour profiter de ce beau soleil d'un dimanche d'août ? On commence la journée calmement par la scène intérieure, le canadien Ryan James Ford a une maîtrise parfaite de ses platines, il nous offre un set pétillant, parfait pour se mettre en jambes. Le soleil tapant contre la verrière nous entraîne à sortir et s'orienter en direction de la scène Anode où le collectif Ohm a pris le contrôle du dj booth. On peut observer une scène plus appauvrie en terme de scénographie mais une ambiance toujours aussi conviviale.



De la house un peu groovy à la simplicité de la minimale, Amyn (live) sait imposer son style à domicile et on en prend plein les oreilles.

Puis, on assiste au début d'Ode Maen et Massaar. Le duo, habitué au public belge, fait monter la température à travers son set "dark techno minimal". Nous en profitons ensuite pour découvrir Somewhen. Cet artiste qu'on ne connaissait pas du tout a su nous impressionner par son live profond et efficace. Une techno basée sur de grosses basses, un beat relativement calme et des effets métalliques à en pleuvoir.

C'est maintenant au tour de Monoloc de prendre la relève. L'addict de la musique expérimentale nous prépare un set dont il est le seul à connaître la recette. Des kicks profonds mêlés à de nombreux bruitages industriels, telle est sa signature. Une parfaite mise en bouche pour le reste de la soirée.

Bientôt 2 heures que nous assistons à la prestation du dj allemand. Nous apprenons que les artistes suivants auront du retard suite à un problème de vol. Ce n'est heureusement pas un souci pour Monoloc qui continue de faire monter la tension à l'intérieur de la turbine room. Le BPM commence à grimper et on entend que les maîtres de la dark techno sont arrivés. Apres une heure d'attente on profite enfin du set de SHDW & Obscure Shape. Le duo originaire de Stuttgart nous promet quelque chose de puissant à la hauteur de leur réputation.

Après un set plus qu'impressionnant, on sent l'ambiance redescendre. Les festivaliers commencent à quitter le lieu en direction du camping pour une dernière nuit de fête... et pour les autres la voiture, direction, la maison.
Sur la route du retour, nous débriefons de ce weekend, l'avis général est plus que positif, on en ressort tous avec plein d'étoiles dans les yeux.

Revivez la journée 2 comme si vous y étiez :



En conclusion, le Voltage Festival fut une vraie réussite dans tous les sens du terme.

D'un point de vue organisationnel, nous avons pu rencontrer une équipe plus que professionnelle :
- aucune attente au niveau des stands (token, bar, nourriture)
- des tarifs attractifs,
- diversité des boissons et de la nourriture,
- de bons espaces pour danser et se poser,
- et surtout, un lieu à tomber par terre.

Quant aux prestations musicales, les artistes ont tous été plus qu'à la hauteur, nous avons pu assister à une diversité de musique impressionnante couplée à des systèmes son de compétition.

Une seule chose est sûre, on attend la prochaine édition avec grande impatience.


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