Sk@le Tracker
PartagerCompositeur depuis 1990 pour des groupes de démomakers sur Atari, puis sur Amiga et finalement aujourd'hui sur PC, je vais vous parler de cette génération de logiciels musicaux un peu hors norme et méconnus du grand public, je veux biensûr parler des "Trackers".
Avant de commencer cet aperçu de Skale Tracker, voici un petit lexique en guise de préambule pour mieux vous aider à vous y retrouver :
**********
* LEXIQUE *
**********
*** Démomaker : Petit être passionné d'informatique, dévoreur de pizzas, assoiffé de Coca-Cola ou d'Orangina et possédant un esprit plutôt créatif. Ils se rassemblent généralement entre eux, durant 3 à 4 jours, dans des halls ou sont allumés de 50 à 300 PCs. But de la manoeuvre, composer, dessiner et programmer le produit final appelé "Démo".
Démo qui sera ensuite projeté sur écran géant pour être finalement soumise aux votes du public présent.
*** Tracker : Logiciel de création musicale multipistes ( de 4 pour les plus anciens à 64 pour les plus récents. ) Tout y est réglable, du tempo (BPM) à la vitesse de défilement des Patterns. Il s’apparente à un séquenceur.
*** Sample : Echantillon sonore. Cela peut aller du simple "boom" d'une batterie ou boite à rythme, à un rythme entier en passant par des voix, des effets spéciaux sonores ( Sound FX ) ou encore des bruitages faits avec la bouche.
*** Piste ou Track : Piste musicale, généralement verticale, sur laquelle le compositeur pose des notes et des effets si applicables. Il faut savoir que la dance des années '80 ( 2 Unlimited, Coronna ) était composée dans des studios 16 pistes. Le plus important n'est dont pas leur nombre, mais plutôt l'utilisation qui en est faite.
*** Pattern : Ensemble de Pistes ( de 1 à 64 suivant les besoins du compositeur ). Une fois terminée, le compositeur assemblera ses patterns dans un ordre précis, alternant ainsi les patterns contenant le refrain et les patterns dédiées aux couplés.
*** BPM : Beats par Minute. Basé sur le principe du métronome, cela s'appelle aussi le tempo, définition des "temps sonores".
*************
* HISTORIQUE *
*************
Il faut savoir que les Trackers sont nés avant l'émergence du PC dans les foyers.
A cette époque, 2 machines se disputaient le marché ... l'Atari 520 STF et L'Amiga 500.
Soundtracker sorti sur Atari ( réputé pour sa qualité musicale ), puis sur Amiga.
Pour l'anecdote, sachez que les plus grands tubes de Jean-Michel Jarre furent composés sur des Atari Méga ST4, preuve, s’il en est, que ces machines furent en leur temps de véritables bêtes de guerre du point du vue du rendu son.
Protracker vit ensuite le jour sur Amiga tandis que l’Atari mourut.
Composer en 4 pistes était un bonheur réel que ce soit avec ce Protracker ou avec ses rares concurrents tels que Impulse Tracker ou NoiseTracker.
Puis, arriva sur PC ( sous DOS ), Fasttracker 2 … la gérération 32 pistes était née !
Tout fut ébranlé et cela marqua la fin des Amiga et de leur suprématie dans le domaine de la création musicale.
Fin ’90, le développement de Fasttracker 2 fut abandonné car les systèmes d’exploitation tel que Windows 2000 l’avait rendu impossible d’utilisation, systèmes bridant les accès au DOS et condamnant ainsi ce fabuleux logiciel à demeurer en l’état, réservé dès lors aux seuls possesseurs de Windows 98.
Entre les annonces d’un Fastracker 3 tournant sous Windows et les différents essais de nouveaux venus ( MadTracker ), le marché des trackers resta un moment endormi car rien de ce qui existait à ce jour ne tenait ses promesses. Les logiciels étaient trop gourmands en cycles CPU, en RAM, en processeur … bref, Fasttracker 2 nous manquait !
***************
* SKALE TRACKER *
***************
Au début des années 2000, Skale Tracker naquis.
Les trois Espagnols à la base du projet ne le nient pas, tout leur vient de Fastracker 2, les idées, l’interface, les techniques, les envies.
On ne s'en plaindra pas !
Aujourd’hui disponible dans sa version béta 0.75 ( mais TRES stable ), le logiciel est gratuit tout comme son prédécesseur et n’est pour le moment que disponible en Anglais.
A l’inverse des logiciels de la gamme Ejay, celui-ci est véritablement un soft de composition, ici pas de copié / collé de séquences toutes faites, rien n’en sortira si votre créativité est en hibernation.
.oO° Caractéristiques techniques °Oo.
- 64 Pistes / 256 Pistes virtuelles lors de la lecture.
- Choix possible de la qualité de compression des samples lors de leur sauvegarde.
- Rendu sonore WAV en 8, 16, ou 32 bits suivant votre configuration matérielle.
- Modes Midi IN/OUT inclus ( Utilisation de Guitare, synthé, boite à rythme ... )
- Taux de qualité sonore des samples au choix; de 8KHz à 192KHz.
- Mixing: des sons en 32bits.
- Chargement des samples en stéréo ( canal droits et gauche, tout comme SoundForge )
- Support Multi enveloppe. ( Mettez par exemple différents effets sur le même sample ( volume,paning, écho … )
- Possibilité d’assigner un effet à toute une pattern ( effet de volume IN ou OUT par exemple lors d’une intro ou d’une fin de morceau )
- Possibilité de voir de 4 à 32 pistes simultanément ( mode AUTO disponible également )
- Editeur de samples inclus ( Définition des Loops, retouche du sample ( COPY / CUT / PASTE )
- Sortie sonore DirectSound disponible.
- Supporte les instruments XI de Fastracker 2 ainsi que les nouveaux SKI (Instruments Skale) .
- Fonctionne sous Windows. ( de 98 à XP en passant par Windows 2000 )
- Chargement et sauvegarde en WAV / SKM / XM / MOD / IT / S3M / OGG / MIDI
- Interface configurable, couleurs.
- Gestion de Plugins visuels ( équalizers ) et sonores.
- Fonctionne en 800*600 plein écran ou en mode fenêtré
- Affichage de la consommation CPU en temps réel
- Fonctions addidionnelles de retouches de samples prévues dans les versions futures ( Zoom ).
.oO° Fonctionnement °Oo.
L’installation se passe sans encombre.
Après quelques secondes de chargement, nous voici donc devant le programme dont je vous parle depuis des minutes.
Au premier abord, Skale Tracker impressionne. son interface est vraiment complète mais parait également fouillie pour le novice qui vient de démarrer le logiciel pour la première fois.
Des le début, direction dans le menu DISK OPTIONS, autrement dit, chargement et sauvegarde des samples et des morceaux.
Parcours du disque dur à la recherche des samples désirés ( on peut en trouver des tonnes sur Internet, voila de quoi bien débuter : http://www.samplearena.com/sites.htm ) mais vous pouvez tout à fait importer les vôtres, via votre sampler ou ceux, plus simplement, réalisés dans SoundForge ou Goldwave.
Les samples se rangent dans les cases de droite, la banque sonore.
Il faut savoir que vous pouvez utiliser simultanément 128 samples, ce qui est largement suffisant quelque soit votre style musical.
La barre d’espace permet ensuite de passer en mode RECORD ( édition ) et le clavier devient ainsi l’équivalent d’un synthétiseur.
Attention, les notes se posent verticalement et sont des notations Américaines.
.oO° Rappel °Oo.
Touche A = Do --- Affichage écran : C-3
Touche Z = Ré --- Affichage écran : D-3
Touche E = Mi --- Affichage écran : E-3
Touche R = Fa --- Affichage écran : F-3
Touche T = Sol -- Affichage écran : G-3
Touche Y = La --- Affichage écran : A-3
Touche U = Si --- Affichage écran : B-3
.oO° IMPORTANT °OO.
Le chiffre 3 apparaissant à coté des notes correspond à l’octave, en continuant sur le clavier, après la touche U vous arrivez à la touche I qui vous donnera un C-4 et ainsi de suite.
Les touches de fonctions de F1 et F7 vous permettent aisément de changer les octaves du clavier allant ainsi de 1 à 7 octaves. ( C-1 à C-7 ) Plus une octave est basse en terme de chiffre, plus elle est grave. ( C-1 = la plus grave )
A vous ensuite de créer mélodies et rythmes endiablés quelque soit le style musical choisi.
J’espère que ce petit aperçu de Skale Tracker vous aura donné envie de l’essayer, profitez en, il est gratuit et fonctionne sans soucis sous Windows XP.
Vous le trouverez sur son site officiel, http://www.skale.org
A noter qu'il consomme peu de CPU et de mémoire vive ( RAM ), avec 128 Mo il tourne parfaitement sur un pentium 2 équipé de directX 7.0 minimum et d'une carte graphique 16 bits.
N’hésitez pas également à visiter mon site web, http://www.djpye.com, vous y trouverez de nombreux morceaux en MP3 réalisés à l’aide des logiciels cités dans cet article, et découvrez en exclusivité mon remixe de la pub Indienne 206 :)
Ses limites ne seront que votre créativité !
je ne sais pas si g tous retenu, mai j'irais sur ton site pour voir t resultat avec ce logiciel.
pour moi je possede depuis peu le logiciel, music maker 7, certes je n'ais pa encore tout decouvert mais y a beaucoup qui manque, comme les samples techno- trance
tres peu, puis le mode remixe pour traité un tube quelconque, ainsi les synths pour creer des melodies.
bref moi maintenant je voudrais changer de logiciel par un autre mais vu qui en a des centaines je ne voudrais pas me faire avoir une autre fois.
qui n'est disponible qu'en version beta, (pas tres stable).
Juste une ch'tite réctification...
Oki d'oki sur l'ensemble, mais.... car il y a un mais... comme d'hab avec moi...lol
Alors, l'atari fut surtout utilisé pour ses capacité Midi, le tracking sur atari été une futilité comparer a la puissance des logiciels midi tel que cubase. Le tracking existait déjà sur Amstrad, la programmation musical grace a sound studio (exclusivement confortable d'utilisation sur 6128), les PCs utilisé des chips 8 bits au sons strident, bref jusqu'en 94, les PC été très inférieur aux amiga et falcon a moins d'y mettre le prix(station a environ 18000Fr, a l'époque, je m'été plus ou moins interressé au coté obscure de l'informatique alternative, honte a moi... lol)
L'amiga 500 contrairement a se que beaucoup de personne pense été largement supérieur à son homologue Atari, le 520 STF, du fait de son processeur yamaha qui équipé les célèbre clavier de la même marque.
Le chipset sonore de l'atari jusqu'a l'arrivé des ST été basé sur le soundchip, par la suite le soundtrack (déjà présent dans les C64) remplaça se chipset sonore. Le soundchip c'est l'émulation des sons, ou la création de son a base du chipset, le soundtrack, c'est le sampling, un son numériser et rejouer tel kel dans une résolution de 8bits pour une fréquence d'échantillonage a 21Khz (en 1985), révolution informatique comme a l'époque on savait le faire.
La génération 32 bits Atari/Amiga était d'une puissance sonore inimaginnable, malgrés l'architecture 16/32 bits du falcon, son chipset sonore été de qualité CD en 1992, l'amiga gardant le meme chipset sonore a son habitude (le même que le 500 manque d'audace pour la marque, dommage) mais tout de même aillant une vrai architecture 32bits.
A l'époque on parlé meme pas encore des pentium. Le PC été encore appeler le Préhistoric Computer.
Protracker fut créé par electronics Arts, pour son jeux Turrican, rappeler vous de se superbe jeux...
A la base, le tracking reprend le principer de la MPC 2000, se qui est plutot bien surtout au prix de cette excellente machine made by Akai.
L'explosion du traking c'est faite par le biais de la scène démo qui devint international en 90, l'explosion des démo party, qui avait débuté par la guerre des 8 bits tels les C64, spectrum, amstrad.
La démo, la seul qui est passé a la télé fut KGB sur A500, un bijoux pour l'époque, une animation virtuel d'un personnage en 3D filaire courant dans des plaines bien verte et un personnage a la batterie dans la plus simpliste des expression.
Le PC fut amener dans le tracking par la scène démo, son potentiel créatifs ne faisant qu'évoluer, son prix chutant au fur est a mesure, on se retrouva devant des config a prix presque identique au 32 bits alternatifs.
Les maisons d'édition racheter, les démos party organiser par des petites majors, les puristes de la scène laissèrent place au professionnel du coding pour des lots d'argent bien plus interressant.
Aujourd'hui le parc free software des machine atari /amiga permet d'avoir des logiciels créé par des passionné et complétement gratuit pour une qualité professionnel.
Aujourd'hui toujours sur 1200 boosté artisanalement, je compose sur un tracker 128 voix (2 lignes d'effets) qualité CD (calculer en temps réelle par le microprocesseur grace au système AHI), aux nombreuses option intérressante tels les effets dsp puissament booster par des cartes sons créé que pour un but de création musicale.
Il faut pas se lerer malgrèe tous, le PC est bien supérieur aujourd'hui aux atari/amiga, ensuite c'est la relation passionnel que l'on a avec sa machine qui détermine le choix.
Respect
