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Posté le 21/11/2005 à 19h59par trance-80
Inscrit le 06/08/2004
Sujet : Où en est la trance psychedelic ?
Il y a plusieurs années , j'etais dingue du son trance psychedelic ( goa ), la tendance depuis l'année 2000 a énormement changé et on ne parle plus dans ce pays de ce son qui a fort bien fonctionner en france de 1993 a 1998. pourtant la trance psychedelic ou trance spirituel pour certain, continue a explorer le mental des ravers chez nos voisins ( allemagne - grande bretagne - nord de l'afrique - australie - etc... ) !
Des groupes comme : astral projection , cosmosis , electric universe ... existe toujours et se produisent régulierement , et franchement , c'est incroyable de voir tout ces nouveaux djs qui se lance dans ce trip qui existe depuis 1989 !
Pauvre france, j'ai honte
exprimer vous svp !!!!!
la trance, c'est le feeling de l'âme !
Il y a plusieurs années , j'etais dingue du son trance psychedelic ( goa ), la tendance depuis l'année 2000 a énormement changé et on ne parle plus dans ce pays de ce son qui a fort bien fonctionner en france de 1993 a 1998. pourtant la trance psychedelic ou trance spirituel pour certain, continue a explorer le mental des ravers chez nos voisins ( allemagne - grande bretagne - nord de l'afrique - australie - etc... ) !
Des groupes comme : astral projection , cosmosis , electric universe ... existe toujours et se produisent régulierement , et franchement , c'est incroyable de voir tout ces nouveaux djs qui se lance dans ce trip qui existe depuis 1989 !
Pauvre france, j'ai honte


la trance, c'est le feeling de l'âme !
Posté le 21/11/2005 à 23h02par dj_yahel_chabs
Inscrit le 06/06/2005
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
bah tu tombes par exemple sur moua... c'est toute ma vie...
J'ai découvert la PSy & Goa trance en effet à cette période en festivals et autres free parties en france et tout autour, et je dois dire que personnellement je ne la trouve ni dépassée ni en sursis.. Par exemple, j'étais à budapest le weekend dernier et j'ai été agréablement surpris d'entendre par mes connaissances de la bas que: Infected Mushrooms, Talamasca, Electric Universe, Vibe Tribe, Yahel ou encore Astral Projection vont régulièrement joué en Hongrie... Autre exemple perso, vendredi soir prochain je vais à Vienne en Autriche pour voir joué [et peut etre mixer en 1ere partie] le nouveau phénomème Israelien de 21 ans: Fatali.. Excellent je l'espère et donc, pour finir, je joue prog psytrance & goa et mes references sont réèllement "à l'est" bien que des maitres francais tels Talamasca, Vibe Tribe, Alternative Control me fassent toujours vibrer autant... Mais apès on passe à de LA pointure aussi du coté d'israel entre autre (fief de la psy tout de meme depuis 2000...) avec Yahel, Gataka, Eyal Barkan, Astral Projection ou encore des nouveaux talents prometteurs avec: Fatali, Atomic Pulse, Electro Sun, Chemical Drive.... et j'en passe...
Je trouve franchement dans cette musique une maturité exceptionnelle acquises au fur et à mesure du temps passé, comme le bon vin... et croyez-moi.. y'a encore du monde qui trippe dessus tout les weekends..
Tiens quelques bigs soirees à venir en Europe l'année prochaine:
- Freaky Dragons 2006 [24 au 28 mai 2006] - Perpignan
- Soulclipse Festival 2006 [27 mars au 1er avril 2006] - Antalya [Turquie] (Eclipse totale du soleil..)
- Festival Ozora 2006 [été 2006] - Budapest [Hongrie]
- Ibiza ... tout l'été dans les bons clubs..
- ... et bien d'autres free parties pas encore connues a venir... hehe
Alors Psy/Goatrance morte??... hum pas sur du tout!
et merci d'ouvrir ce topic c'est super cool de voir qu'en France on n'oublie pas...
boooooooom
bah tu tombes par exemple sur moua... c'est toute ma vie...


J'ai découvert la PSy & Goa trance en effet à cette période en festivals et autres free parties en france et tout autour, et je dois dire que personnellement je ne la trouve ni dépassée ni en sursis.. Par exemple, j'étais à budapest le weekend dernier et j'ai été agréablement surpris d'entendre par mes connaissances de la bas que: Infected Mushrooms, Talamasca, Electric Universe, Vibe Tribe, Yahel ou encore Astral Projection vont régulièrement joué en Hongrie... Autre exemple perso, vendredi soir prochain je vais à Vienne en Autriche pour voir joué [et peut etre mixer en 1ere partie] le nouveau phénomème Israelien de 21 ans: Fatali.. Excellent je l'espère et donc, pour finir, je joue prog psytrance & goa et mes references sont réèllement "à l'est" bien que des maitres francais tels Talamasca, Vibe Tribe, Alternative Control me fassent toujours vibrer autant... Mais apès on passe à de LA pointure aussi du coté d'israel entre autre (fief de la psy tout de meme depuis 2000...) avec Yahel, Gataka, Eyal Barkan, Astral Projection ou encore des nouveaux talents prometteurs avec: Fatali, Atomic Pulse, Electro Sun, Chemical Drive.... et j'en passe...
Je trouve franchement dans cette musique une maturité exceptionnelle acquises au fur et à mesure du temps passé, comme le bon vin... et croyez-moi.. y'a encore du monde qui trippe dessus tout les weekends..
Tiens quelques bigs soirees à venir en Europe l'année prochaine:
- Freaky Dragons 2006 [24 au 28 mai 2006] - Perpignan
- Soulclipse Festival 2006 [27 mars au 1er avril 2006] - Antalya [Turquie] (Eclipse totale du soleil..)
- Festival Ozora 2006 [été 2006] - Budapest [Hongrie]
- Ibiza ... tout l'été dans les bons clubs..
- ... et bien d'autres free parties pas encore connues a venir... hehe
Alors Psy/Goatrance morte??... hum pas sur du tout!



et merci d'ouvrir ce topic c'est super cool de voir qu'en France on n'oublie pas...

boooooooom

Posté le 22/11/2005 à 18h47par bidouille
Inscrit le 15/05/2002
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
ouéééééééééé un sujet qui va me plaire
Je pense bien que la psytrance se prépare à sortir carrément de l'ombre ces derniers temps... J'ai la nette impression qu'il s'agit là du dernier courant électronique à acquérir une popularité... et perso je vois ça d'un très mauvais oeil, malheureusement.
En Belgique, il existe un rapport qui circule dans les commissariats concernant la goa, rapport qui catalogue ce mouvement musical comme des rendez-vous de drogués et de dealers, mais ce n'est pas encore le pire, il le catalogue surtout comme une secte. C'est ainsi qu'on a vu le plus gros festival goa belge, qui avait lieu depuis une dizaine d'années sans jamais aucun problème, que ça soit autorisations ou incidents, annulé presque la veille. Comme quoi, chez les Belges, la goa est d'actu et cette fin d'année s'annonce glorieuse avec des goas un peu partout. Reste à voir si les flics vont se montrer tolérant et arrêter de croire les rapports.
Pour ibiza, j'ai eu la chance (ou malchance) d'assister au live d'Infected Mushroom dans le biggest club of the world... Pardonnez-moi de voir ça d'un oeil critique, mais je n'arrive pas du tout à concevoir que des goas se passent en club... C'est tout l'esprit goa qui meurt de cette façon-là et malheureusement, ne fût-ce que pour le cas belge, les seules goas qui risquent de pouvoir encore exister dans quelques mois sont celles qui se dérouleront dans un esprit club
. Quand tu penses qu'encore jusqu'en 2002, les goas à ibiza étaient légions dans les collines de l'île... puis les clubs qui ont la mainmise sur l'île ont réussi à stopper net ce mouvement, pour aujourd'hui le ressortir dans une version... commerciale je dirais (pas commerciale point de vue son, mais bien point de vue organisation, lieux...)
En 2001, j'ai eu l'occase de voir ma première goa, c'était ce fameux festival belge... la population était majoritairement composée de gens du voyages, de ce que j'appelle les néo-hyppies. En 2004, ce même festival, ces gens du voyage étaient présents, mais la population s'est diversifiée... Il ne s'agit plus uniquement d'un mouvement à part, et je serai encore longtemps étonnée de voir les hollandais pur trance y débarquer avec leurs fringues futuristes... Mais ça prouve une chose: la goa sort de l'ombre et ce n'est plus uniquement un mode de vie.
L'an dernier, j'ai lu je ne sais plus où que c.c. (le monstre américain qui fait des ravages en belgique dans le domaine musical) avait l'intention de s'attaquer carrément au genre... Sur les sites internet, j'entends de plus en plus de gens qui s'intéressent à ce mouvement, simple curieux, futurs amateurs... Les décos psychédéliques font leur apparition dans des clubs commerciaux pour des soirées à thème alors que jusqu'à maintenant celles-ci étaient plutôt du domaine des goa... les gens se lassent d'autres styles pourtant bien ancrés dans les moeurs, des sons qu'ils connaissent trop...
Tous les ingrédients sont réunis pour une claque goa dans quelques temps... Je dirais que 2006 va être décisif... la goa passe et cartonne, ou elle se plante. Le terrain est préparé... les soirées spun records à ibiza n'étaient que le prélude à mon avis. Le rapport secret belge est parfait également, car vous savez tous que des histoires de ce genre attirent les curieux (techno = drogue... ben ça en attirera toujours, idem pour goa = secte)... Les gens s'intéressent de plus en plus aux religions hindoues, et le son et l'esprit goa sont carrément marqués par l'inde... Mais qui dit démocratisation et commercialisation de la goa, dit perte totale de l'esprit initial selon moi.
Et je croyais qu'on disait boom shankar, et pas boom tout court
(raaaaaaaaaaaah boom ou la voov... faut que je me fasse ça en 2006 absolument tant qu'il est encore temps avant que la tempête se déchaîne)
ouéééééééééé un sujet qui va me plaire

Je pense bien que la psytrance se prépare à sortir carrément de l'ombre ces derniers temps... J'ai la nette impression qu'il s'agit là du dernier courant électronique à acquérir une popularité... et perso je vois ça d'un très mauvais oeil, malheureusement.
En Belgique, il existe un rapport qui circule dans les commissariats concernant la goa, rapport qui catalogue ce mouvement musical comme des rendez-vous de drogués et de dealers, mais ce n'est pas encore le pire, il le catalogue surtout comme une secte. C'est ainsi qu'on a vu le plus gros festival goa belge, qui avait lieu depuis une dizaine d'années sans jamais aucun problème, que ça soit autorisations ou incidents, annulé presque la veille. Comme quoi, chez les Belges, la goa est d'actu et cette fin d'année s'annonce glorieuse avec des goas un peu partout. Reste à voir si les flics vont se montrer tolérant et arrêter de croire les rapports.
Pour ibiza, j'ai eu la chance (ou malchance) d'assister au live d'Infected Mushroom dans le biggest club of the world... Pardonnez-moi de voir ça d'un oeil critique, mais je n'arrive pas du tout à concevoir que des goas se passent en club... C'est tout l'esprit goa qui meurt de cette façon-là et malheureusement, ne fût-ce que pour le cas belge, les seules goas qui risquent de pouvoir encore exister dans quelques mois sont celles qui se dérouleront dans un esprit club

En 2001, j'ai eu l'occase de voir ma première goa, c'était ce fameux festival belge... la population était majoritairement composée de gens du voyages, de ce que j'appelle les néo-hyppies. En 2004, ce même festival, ces gens du voyage étaient présents, mais la population s'est diversifiée... Il ne s'agit plus uniquement d'un mouvement à part, et je serai encore longtemps étonnée de voir les hollandais pur trance y débarquer avec leurs fringues futuristes... Mais ça prouve une chose: la goa sort de l'ombre et ce n'est plus uniquement un mode de vie.
L'an dernier, j'ai lu je ne sais plus où que c.c. (le monstre américain qui fait des ravages en belgique dans le domaine musical) avait l'intention de s'attaquer carrément au genre... Sur les sites internet, j'entends de plus en plus de gens qui s'intéressent à ce mouvement, simple curieux, futurs amateurs... Les décos psychédéliques font leur apparition dans des clubs commerciaux pour des soirées à thème alors que jusqu'à maintenant celles-ci étaient plutôt du domaine des goa... les gens se lassent d'autres styles pourtant bien ancrés dans les moeurs, des sons qu'ils connaissent trop...
Tous les ingrédients sont réunis pour une claque goa dans quelques temps... Je dirais que 2006 va être décisif... la goa passe et cartonne, ou elle se plante. Le terrain est préparé... les soirées spun records à ibiza n'étaient que le prélude à mon avis. Le rapport secret belge est parfait également, car vous savez tous que des histoires de ce genre attirent les curieux (techno = drogue... ben ça en attirera toujours, idem pour goa = secte)... Les gens s'intéressent de plus en plus aux religions hindoues, et le son et l'esprit goa sont carrément marqués par l'inde... Mais qui dit démocratisation et commercialisation de la goa, dit perte totale de l'esprit initial selon moi.
Et je croyais qu'on disait boom shankar, et pas boom tout court

Posté le 28/11/2005 à 11h57par Niko_DdL
Inscrit le 07/04/2003
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
Avis de recherche :
Perdu/recherche membre, amateur du style suscité, 1591 messages au dernier ressencement, répondant au nom de NeckS....
"Odi profanum vulgus"
Niko_DdL
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"Odi profanum vulgus"
Niko_DdL
Posté le 29/11/2005 à 15h11par PEZ
Inscrit le 15/02/2002
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
C'est vrai , on le voit plus trop
C'est vrai , on le voit plus trop

Posté le 01/12/2005 à 23h13par NeckS
Inscrit le 09/10/2002
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
Yeah! Hello tlm! mais si je suis la! ;p
La psytrance est bel et bien tjs presente en europe et meme dans le monde entier! afrique du sud, asie, amerique du nord, sans oublier Israel. Carrément qu'il ya du monde qui trip encore tous les week end sur cette zik! voir meme tous les jours
J'étais d'ailleurs le mois dernier en Thailande et la bas aussi ils en sont tres friands!
héhé dj yahel chabs tu vas tripper avec Fatali, il est passé en France au festival HADRA cet été! c'était bien bon, il y avait Atomic Pulse aussi. je suis en train de faire une video du festosh. photos ici: http://www.hadra.net/music/photos/festival2005/mainpage.php
Infected à joué au SONICA en aout en Italie et la aussi enorme festosh avec un line up de dingue! Hallucinogen; Bamboo Forest, Polaris, Silicon Sound, Pixel, Wizzy Noise, Etinca, Altom etc... enfin l'hallu quoi! :)
photo ici: http://www.entopia.org.za/travels/Euro2005/Sonica/Index.html ou la http://www.goanet.at/images/sonica/index.html
Sinon comme le dis si bien bidouille, j'ai le pressentiment aussi que 2006 va etre une année revelatrice du courant psychedelic et à commencer par la France! (sisisi ;p) Par contre je ne crois pas que cela va etre si négatif que tu le penses, Ibiza reste une scene à part pour les teufs que se soit psy ou club, la bas c'est le pognon qui à tjs dirigé le coin... pas étonnant que les soirées free se sont retrouvées sur la touche.
Concernant les teufs en club, c'est sur que ça ne sera jms parreil qu'un open air mais ça permet tjs de faire evoluer le mouvement , promouvoir des artistes et continuer à tripper sur le son.
Apres c'est vrai aussi que de plus en plus les classes sociales se mélangent et il n'est pas rare aujourd'hui de voir d'autres personnes sur le dance floor que des travelers bien roots. En fait c'est surtout vrai en club, en festosh c'est tout autre chose. D'ailleurs se retrouver dans la nature et ne faire plus qu'un avec la terre et le son, c'est ça pour moi l'esprit initial! Et ce trip là personne ne poura nous l'enlever!
Bon pour les amateurs du genre rdv sur le site http://www.trance-goa.com et son forum http://skyforum.ayzo.net/trancegoa.html
Qd à moi je suis actuellement à Montréal, j'ai fait une ptite teuf trance le week end dernier dans le coin (Reverse Universe) et je dois avouer que les quebequois sont qd meme tres hot! :)
++
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
Yeah! Hello tlm! mais si je suis la! ;p
La psytrance est bel et bien tjs presente en europe et meme dans le monde entier! afrique du sud, asie, amerique du nord, sans oublier Israel. Carrément qu'il ya du monde qui trip encore tous les week end sur cette zik! voir meme tous les jours

J'étais d'ailleurs le mois dernier en Thailande et la bas aussi ils en sont tres friands!
héhé dj yahel chabs tu vas tripper avec Fatali, il est passé en France au festival HADRA cet été! c'était bien bon, il y avait Atomic Pulse aussi. je suis en train de faire une video du festosh. photos ici: http://www.hadra.net/music/photos/festival2005/mainpage.php
Infected à joué au SONICA en aout en Italie et la aussi enorme festosh avec un line up de dingue! Hallucinogen; Bamboo Forest, Polaris, Silicon Sound, Pixel, Wizzy Noise, Etinca, Altom etc... enfin l'hallu quoi! :)
photo ici: http://www.entopia.org.za/travels/Euro2005/Sonica/Index.html ou la http://www.goanet.at/images/sonica/index.html
Sinon comme le dis si bien bidouille, j'ai le pressentiment aussi que 2006 va etre une année revelatrice du courant psychedelic et à commencer par la France! (sisisi ;p) Par contre je ne crois pas que cela va etre si négatif que tu le penses, Ibiza reste une scene à part pour les teufs que se soit psy ou club, la bas c'est le pognon qui à tjs dirigé le coin... pas étonnant que les soirées free se sont retrouvées sur la touche.
Concernant les teufs en club, c'est sur que ça ne sera jms parreil qu'un open air mais ça permet tjs de faire evoluer le mouvement , promouvoir des artistes et continuer à tripper sur le son.
Apres c'est vrai aussi que de plus en plus les classes sociales se mélangent et il n'est pas rare aujourd'hui de voir d'autres personnes sur le dance floor que des travelers bien roots. En fait c'est surtout vrai en club, en festosh c'est tout autre chose. D'ailleurs se retrouver dans la nature et ne faire plus qu'un avec la terre et le son, c'est ça pour moi l'esprit initial! Et ce trip là personne ne poura nous l'enlever!

Bon pour les amateurs du genre rdv sur le site http://www.trance-goa.com et son forum http://skyforum.ayzo.net/trancegoa.html
Qd à moi je suis actuellement à Montréal, j'ai fait une ptite teuf trance le week end dernier dans le coin (Reverse Universe) et je dois avouer que les quebequois sont qd meme tres hot! :)
++
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
Posté le 01/12/2005 à 23h26par NeckS
Inscrit le 09/10/2002
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
voici l'article paru dans TRAX edition septembre 2005 concernant le Hadra Trance Festival.
Trance Music Express
Qui l’eut cru ? Après des années de mise à l’écart, la trance pointe à nouveau le bout de son nez. L’occasion de faire le point sur une musique décriée qui inspire pourtant Luciano, Nathan Fake et Michael Mayer.
Bien campés sur l’immense scène multicolore, les deux Danois de Phony Orphants lâchent une nouvelle tuerie. Le pied est bien lourd, les charley balancent méchamment et la succession de nappes envoie directement au ciel les danseurs pourtant bien entamés par deux jours de fête en pleine montagne. Nous sommes au festival de trance organisé par Hadra début juillet dans les Hautes-Alpes, près de Gap. Un festival de trance ? Et oui, ce courant musical mis en quarantaine depuis près de dix ans existe encore. Personne n’en parle plus, à commencer par Trax qui a publié l’année dernière un hors-série sur les 100 meilleurs albums de musique électronique sans en mentionner un seul disque, pourtant c’est bien par lui que la plupart des ravers de la première moitié des années 90 ont connu la techno. Souvenez-vous d’Emmanuel Top, Jones & Stephenson, Moby, Jam & Spoon, Joey Beltram et bien sûr Sven Väth... Aujourd’hui encore, il s’agit du style de musique électronique le plus populaire au monde. En Allemagne, en Angleterre, en Suisse, au Portugal, en Afrique du Sud et surtout en Israël et au Japon, il s’agit d’un phénomène de masse. Et depuis quelques années, c’est au tour du Brésil et du Mexique d’être gagnés par la contagion. Il semble même que la trance fasse actuellement un discret retour sur les dancefloors house et techno, dans la foulée du revival de l’acid. Ecoutez bien la touche planante et mélodique de Nathan Fake, MFA, Luciano et Michael Mayer, vous allez comprendre. Bref, c’est le moment de nous pencher sur ce genre enterré un peu trop vite.
Goateries
Avant de parler musique, il faut bien avoir conscience que le terrain d’expression privilégié de la trance se situe dans l’état indien de Goa, vieille terre d’élection des hippies. Le mouvement est donc porteur d’un mysticisme étranger aux autres genres de musiques électroniques. « La trance a des vertus curatives au même titre que les percussions chamaniques, explique Yayo, organisateur des soirées Trance Body Express depuis plus de quinze ans. L’énergie de la Terre passe par les danseurs et emmène leurs soucis vers le ciel, comme s’ils étaient des antennes. Mais je parle là de rites païens, notre mouvement n’a rien à voir avec les religions hindouiste et bouddhiste dont les images se retrouvent parfois dans nos fêtes. » Si cela fait plaisir à Yayo, il peut voir une dimension métaphysique dans la trance. Du point de vue strictement technique par contre, on est moins convaincu du lien avec les musiques primitives. Le rythme linéaire et les sonorités synthétiques sonnent extrêmement contemporains, même si des instruments traditionnels comme des djembés et des didgeridoos sont parfois utilisés également. La trance semble en fait bien davantage liée à l’électronic body music, à la new beat et à l’acid house des années 80. Elle prend le nom de trance goa vers 92-93, lorsque des artistes comme Hallucinogen, TIP, Total Eclipse et Astral Projection lui donnent une orientation de plus en plus psychédélique inspirée par les effets des psychotropes consommés dans les full moon parties indiennes. Elle se caractérise alors par un son acide, des mélodies luxuriantes, un déroulé hyper fluide, une basse ronflante et un pied binaire ponctué par une multitude de breaks et de roulements de caisse claire.
Les grandes familles
A partir de cette base commune, la trance se divise ces dernières années en trois principaux styles adaptés aux différentes heures de la fête. En pleine nuit, les DJ triturent énergiquement les neurones des danseurs avec de la psyché, une musique assez dure qui tourne autour de 150 BPM, aux mélodies relativement sobres nourries de sons acides agressifs. Les meilleurs représentants du genre sont probablement les Allemands X-Dream, franchement épatants, puis les Danois Grapes of Wrath, les Russes Parasens et Parahalu, et les Français Digital Talk, Neuromotor et Frequencies. Lorsque le soleil se lève, il est temps de lever le pied et de passer à la full on, sorte de trance goa légèrement accélérée à 140 BPM, avec des mélodies omniprésentes régulièrement interrompues par des breaks regorgeant d’arpèges. Les vedettes du genre, Astrix, Infested Mushroom et Atomic Pulse, sont presque toutes israéliennes, tandis que les meilleurs Français s’appellent Talamasca, Triptych et Silicon Sound. Si vous voulez pousser un free parteux au suicide, il suffit de lui imposer une heure de full on. L’après-midi est généralement dédié à une troisième déclinaison plus récente, la progressive. Le tempo est ralenti aux alentours de 130-135 BPM, le pied est plus funky, les breaks et les roulements de caisse claire se raréfient, les mélodies laissent la place à de longues nappes planantes qui ne vont pas évoquer certaines productions du label Border Community, voire de la série Speicher de Kompakt. Dans le genre, les meilleurs sont les Scandinaves Phony Orphants, Atmos et Tycon, les Allemands D-Nox et Quam, et les Français Tetraktys et Lunaspice. Il existe également des variantes plus calmes réservées au début de soirée et au chill-out, comme l’éthno trance qui tend à renouer avec les musiques primitives en recourant à des djembés, des didgeriddos, des flûtes, des tablas et des cithares. On recense dans ce courant des groupes français comme Highlight Tribe et, dans une moindre mesure, Secret Vibes. La fusion tentée avec les musiques gnawas et aissaouas d’Afrique du Nord au festival Rythms of Peace, organisé au Maroc à la fin de l’été, s’inscrit dans cette même logique. On peut en dire autant de l’ambient world du groupe Shpongle, constitué de Simon Posford d’Hallucinogen et de Raja Ram de TIP, ainsi que de l’ambient dub des Français Kick Bong, TIT et de l’Anglais OTT, qui vire parfois deep techno avec des pointes acides.
Pourquoi tant de haine ?
Mais quelle que soit sa déclinaison, la trance est uniformément décriée par les amateurs des autres types de musiques électroniques. A cela plusieurs raisons. Pour commencer, les fans de house et de techno sont généralement rebutés par les mélodies et les relances. Les disques de Tiesto, Paul Oakenfold, Paul Van Dyk et Sasha, souvent confondus avec les productions trance plus underground, ont d’ailleurs largement contribué à desservir le genre avec leurs accents ultra pompiers. Une autre critique tient à la faiblesse technique du mix. En effet, les DJ trance sont connus pour utiliser des DAT qui permettent d’enchaîner uniquement les morceaux sur les nappes. Mais ces dernières années, l’usage du CD s’est développé et les DJ tendent à mixer de plus en plus, même si cela reste difficile dans la full on en raison de la difficulté à juxtaposer des mélodies trop chargées. Enfin, l’imagerie de la trance fait l’objet de moqueries. Et pour le coup, il est difficile de défendre ce goût effréné pour les sempiternels Ganesh multicolores, aliens phosporescents et autres fractales fluo. Mais pour être tout à fait complet sur le chapitre des inimitiés entre les différentes chapelles technoïdes, il faut noter que le phénomène de rejet opère dans les deux sens, la majorité des tranceux refusant d’écouter autre chose que de la trance. La mésaventure des Sound Conspiracy, sound system de free party, qui se fit gentiment jeter des fêtes de Goa avec sa hard techno, est un bon exemple de ce retour de bâton.
Une scène en crise
Les détracteurs de la trance peuvent d’ailleurs se réjouir, car la scène ne cesse de rétrécir, en tout cas en France. Après des années de concurrence acharnée, Yayo et Rackam, les deux plus anciens organisateurs avec leurs soirées Trance Body Express et Gaïa, ont dû se résoudre depuis l’an 2000 à organiser ensemble le réveillon du 31 décembre, Osmose. « Nous sommes victimes des free parties, explique Rackam. D’un côté, les gens ne veulent plus payer les 20 ou 30 euros nécessaires pour organiser une fête autorisée avec un plateau international, de l’autre la police nous tombe sur le dos même lorsque nous travaillons dans la légalité. Lors de la dernière soirée que j’ai organisée au mois de mai, j’avais toutes les autorisations mais cela n’a pas empêché une centaine de policiers de venir contrôler les gens, les intimider et leur dire que c’était annulé. Résultat, on a eu 1000 personnes au lieu de 2000 et j’ai perdu 12 000 euros. Heureusement, je peux faire marcher mon assurance qui s’est retournée contre l’Etat. » Avec une telle pression, le nombre d’événements finit par baisser et le renouvellement des générations ne peut plus s’opérer normalement. Il reste la solution de se rabattre sur les clubs comme pour les soirées Progress et Trance Embarquement qui ont cartonné au Triptyque et au Batofar, mais la fête n’a quand même pas le même goût entre quatre murs. Certains parlent maintenant d’imiter les free parties et de prendre le maquis… Autre baromètre de la désaffection du public : la chute des ventes de disques, et ce quel que soit le pays. Mais le phénomène est probablement moins significatif, car la trance est particulièrement victime du téléchargement illégal en raison de la prédominance du format CD chez ses DJ.
Bon esprit
L’avenir ne s’annonce donc pas très rose en ce qui concerne la trance française, malgré une production musicale très cotée à l’étranger. Mais il serait dommage que le versant festif de la scène se retrouve limité à quelques soirées en clubs, alors que les fêtes en plein air se multiplient en Europe et dans le reste du monde. Au festival Hadra, on a trouvé un esprit qui nous a agréablement changé du clinquant des soirées house et de l’atmosphère pesante des free parties. Il est vrai que l’on a eu un peu de mal avec le côté parfois pouet pouet de la full on et avec les couleurs hyper flashy de la déco, mais on a été émerveillé par l’ambiance. Les gens étaient incroyablement souriants, un petit groupe d’enfants jouait tranquillement près du dancefloor, le site perdu dans les montagnes était absolument magnifique, un chill-out très soigné permettait de comater paisiblement sur du bon son, les toilettes sont restées propres tout le week-end, chacun jetait ses poubelles et ses mégots au fur et à mesure, et un drôle de cuisinier s’est même donné la peine de nous préparer de délicieuses papillotes de cabillaud au four solaire le dimanche après-midi. Bref, on a pris un pied d’enfer. Pourvu que les tranceux ne lâchent pas l’affaire, parce qu’on compte bien remettre ça aussi vite que possible.
Antoine Calvino
Merci pour leur aide à Driss d’Hadra, Yayo de TBE, Rackam de Tekno Tanz, Myriam de Submachine et Flore du Ladakh.
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
voici l'article paru dans TRAX edition septembre 2005 concernant le Hadra Trance Festival.
Trance Music Express
Qui l’eut cru ? Après des années de mise à l’écart, la trance pointe à nouveau le bout de son nez. L’occasion de faire le point sur une musique décriée qui inspire pourtant Luciano, Nathan Fake et Michael Mayer.
Bien campés sur l’immense scène multicolore, les deux Danois de Phony Orphants lâchent une nouvelle tuerie. Le pied est bien lourd, les charley balancent méchamment et la succession de nappes envoie directement au ciel les danseurs pourtant bien entamés par deux jours de fête en pleine montagne. Nous sommes au festival de trance organisé par Hadra début juillet dans les Hautes-Alpes, près de Gap. Un festival de trance ? Et oui, ce courant musical mis en quarantaine depuis près de dix ans existe encore. Personne n’en parle plus, à commencer par Trax qui a publié l’année dernière un hors-série sur les 100 meilleurs albums de musique électronique sans en mentionner un seul disque, pourtant c’est bien par lui que la plupart des ravers de la première moitié des années 90 ont connu la techno. Souvenez-vous d’Emmanuel Top, Jones & Stephenson, Moby, Jam & Spoon, Joey Beltram et bien sûr Sven Väth... Aujourd’hui encore, il s’agit du style de musique électronique le plus populaire au monde. En Allemagne, en Angleterre, en Suisse, au Portugal, en Afrique du Sud et surtout en Israël et au Japon, il s’agit d’un phénomène de masse. Et depuis quelques années, c’est au tour du Brésil et du Mexique d’être gagnés par la contagion. Il semble même que la trance fasse actuellement un discret retour sur les dancefloors house et techno, dans la foulée du revival de l’acid. Ecoutez bien la touche planante et mélodique de Nathan Fake, MFA, Luciano et Michael Mayer, vous allez comprendre. Bref, c’est le moment de nous pencher sur ce genre enterré un peu trop vite.
Goateries
Avant de parler musique, il faut bien avoir conscience que le terrain d’expression privilégié de la trance se situe dans l’état indien de Goa, vieille terre d’élection des hippies. Le mouvement est donc porteur d’un mysticisme étranger aux autres genres de musiques électroniques. « La trance a des vertus curatives au même titre que les percussions chamaniques, explique Yayo, organisateur des soirées Trance Body Express depuis plus de quinze ans. L’énergie de la Terre passe par les danseurs et emmène leurs soucis vers le ciel, comme s’ils étaient des antennes. Mais je parle là de rites païens, notre mouvement n’a rien à voir avec les religions hindouiste et bouddhiste dont les images se retrouvent parfois dans nos fêtes. » Si cela fait plaisir à Yayo, il peut voir une dimension métaphysique dans la trance. Du point de vue strictement technique par contre, on est moins convaincu du lien avec les musiques primitives. Le rythme linéaire et les sonorités synthétiques sonnent extrêmement contemporains, même si des instruments traditionnels comme des djembés et des didgeridoos sont parfois utilisés également. La trance semble en fait bien davantage liée à l’électronic body music, à la new beat et à l’acid house des années 80. Elle prend le nom de trance goa vers 92-93, lorsque des artistes comme Hallucinogen, TIP, Total Eclipse et Astral Projection lui donnent une orientation de plus en plus psychédélique inspirée par les effets des psychotropes consommés dans les full moon parties indiennes. Elle se caractérise alors par un son acide, des mélodies luxuriantes, un déroulé hyper fluide, une basse ronflante et un pied binaire ponctué par une multitude de breaks et de roulements de caisse claire.
Les grandes familles
A partir de cette base commune, la trance se divise ces dernières années en trois principaux styles adaptés aux différentes heures de la fête. En pleine nuit, les DJ triturent énergiquement les neurones des danseurs avec de la psyché, une musique assez dure qui tourne autour de 150 BPM, aux mélodies relativement sobres nourries de sons acides agressifs. Les meilleurs représentants du genre sont probablement les Allemands X-Dream, franchement épatants, puis les Danois Grapes of Wrath, les Russes Parasens et Parahalu, et les Français Digital Talk, Neuromotor et Frequencies. Lorsque le soleil se lève, il est temps de lever le pied et de passer à la full on, sorte de trance goa légèrement accélérée à 140 BPM, avec des mélodies omniprésentes régulièrement interrompues par des breaks regorgeant d’arpèges. Les vedettes du genre, Astrix, Infested Mushroom et Atomic Pulse, sont presque toutes israéliennes, tandis que les meilleurs Français s’appellent Talamasca, Triptych et Silicon Sound. Si vous voulez pousser un free parteux au suicide, il suffit de lui imposer une heure de full on. L’après-midi est généralement dédié à une troisième déclinaison plus récente, la progressive. Le tempo est ralenti aux alentours de 130-135 BPM, le pied est plus funky, les breaks et les roulements de caisse claire se raréfient, les mélodies laissent la place à de longues nappes planantes qui ne vont pas évoquer certaines productions du label Border Community, voire de la série Speicher de Kompakt. Dans le genre, les meilleurs sont les Scandinaves Phony Orphants, Atmos et Tycon, les Allemands D-Nox et Quam, et les Français Tetraktys et Lunaspice. Il existe également des variantes plus calmes réservées au début de soirée et au chill-out, comme l’éthno trance qui tend à renouer avec les musiques primitives en recourant à des djembés, des didgeriddos, des flûtes, des tablas et des cithares. On recense dans ce courant des groupes français comme Highlight Tribe et, dans une moindre mesure, Secret Vibes. La fusion tentée avec les musiques gnawas et aissaouas d’Afrique du Nord au festival Rythms of Peace, organisé au Maroc à la fin de l’été, s’inscrit dans cette même logique. On peut en dire autant de l’ambient world du groupe Shpongle, constitué de Simon Posford d’Hallucinogen et de Raja Ram de TIP, ainsi que de l’ambient dub des Français Kick Bong, TIT et de l’Anglais OTT, qui vire parfois deep techno avec des pointes acides.
Pourquoi tant de haine ?
Mais quelle que soit sa déclinaison, la trance est uniformément décriée par les amateurs des autres types de musiques électroniques. A cela plusieurs raisons. Pour commencer, les fans de house et de techno sont généralement rebutés par les mélodies et les relances. Les disques de Tiesto, Paul Oakenfold, Paul Van Dyk et Sasha, souvent confondus avec les productions trance plus underground, ont d’ailleurs largement contribué à desservir le genre avec leurs accents ultra pompiers. Une autre critique tient à la faiblesse technique du mix. En effet, les DJ trance sont connus pour utiliser des DAT qui permettent d’enchaîner uniquement les morceaux sur les nappes. Mais ces dernières années, l’usage du CD s’est développé et les DJ tendent à mixer de plus en plus, même si cela reste difficile dans la full on en raison de la difficulté à juxtaposer des mélodies trop chargées. Enfin, l’imagerie de la trance fait l’objet de moqueries. Et pour le coup, il est difficile de défendre ce goût effréné pour les sempiternels Ganesh multicolores, aliens phosporescents et autres fractales fluo. Mais pour être tout à fait complet sur le chapitre des inimitiés entre les différentes chapelles technoïdes, il faut noter que le phénomène de rejet opère dans les deux sens, la majorité des tranceux refusant d’écouter autre chose que de la trance. La mésaventure des Sound Conspiracy, sound system de free party, qui se fit gentiment jeter des fêtes de Goa avec sa hard techno, est un bon exemple de ce retour de bâton.
Une scène en crise
Les détracteurs de la trance peuvent d’ailleurs se réjouir, car la scène ne cesse de rétrécir, en tout cas en France. Après des années de concurrence acharnée, Yayo et Rackam, les deux plus anciens organisateurs avec leurs soirées Trance Body Express et Gaïa, ont dû se résoudre depuis l’an 2000 à organiser ensemble le réveillon du 31 décembre, Osmose. « Nous sommes victimes des free parties, explique Rackam. D’un côté, les gens ne veulent plus payer les 20 ou 30 euros nécessaires pour organiser une fête autorisée avec un plateau international, de l’autre la police nous tombe sur le dos même lorsque nous travaillons dans la légalité. Lors de la dernière soirée que j’ai organisée au mois de mai, j’avais toutes les autorisations mais cela n’a pas empêché une centaine de policiers de venir contrôler les gens, les intimider et leur dire que c’était annulé. Résultat, on a eu 1000 personnes au lieu de 2000 et j’ai perdu 12 000 euros. Heureusement, je peux faire marcher mon assurance qui s’est retournée contre l’Etat. » Avec une telle pression, le nombre d’événements finit par baisser et le renouvellement des générations ne peut plus s’opérer normalement. Il reste la solution de se rabattre sur les clubs comme pour les soirées Progress et Trance Embarquement qui ont cartonné au Triptyque et au Batofar, mais la fête n’a quand même pas le même goût entre quatre murs. Certains parlent maintenant d’imiter les free parties et de prendre le maquis… Autre baromètre de la désaffection du public : la chute des ventes de disques, et ce quel que soit le pays. Mais le phénomène est probablement moins significatif, car la trance est particulièrement victime du téléchargement illégal en raison de la prédominance du format CD chez ses DJ.
Bon esprit
L’avenir ne s’annonce donc pas très rose en ce qui concerne la trance française, malgré une production musicale très cotée à l’étranger. Mais il serait dommage que le versant festif de la scène se retrouve limité à quelques soirées en clubs, alors que les fêtes en plein air se multiplient en Europe et dans le reste du monde. Au festival Hadra, on a trouvé un esprit qui nous a agréablement changé du clinquant des soirées house et de l’atmosphère pesante des free parties. Il est vrai que l’on a eu un peu de mal avec le côté parfois pouet pouet de la full on et avec les couleurs hyper flashy de la déco, mais on a été émerveillé par l’ambiance. Les gens étaient incroyablement souriants, un petit groupe d’enfants jouait tranquillement près du dancefloor, le site perdu dans les montagnes était absolument magnifique, un chill-out très soigné permettait de comater paisiblement sur du bon son, les toilettes sont restées propres tout le week-end, chacun jetait ses poubelles et ses mégots au fur et à mesure, et un drôle de cuisinier s’est même donné la peine de nous préparer de délicieuses papillotes de cabillaud au four solaire le dimanche après-midi. Bref, on a pris un pied d’enfer. Pourvu que les tranceux ne lâchent pas l’affaire, parce qu’on compte bien remettre ça aussi vite que possible.
Antoine Calvino
Merci pour leur aide à Driss d’Hadra, Yayo de TBE, Rackam de Tekno Tanz, Myriam de Submachine et Flore du Ladakh.
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
Posté le 02/12/2005 à 14h03par trance-80
Inscrit le 06/08/2004
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
eh bien merci les gars pour toute cette lecture enrichissante, ca fait plaisir de constater que je suis pas tout seul a toujours écouter ce style de zik , merci encore !!
la trance, c'est le feeling de l'âme !
eh bien merci les gars pour toute cette lecture enrichissante, ca fait plaisir de constater que je suis pas tout seul a toujours écouter ce style de zik , merci encore !!

la trance, c'est le feeling de l'âme !
Posté le 05/12/2005 à 20h35par NeckS
Inscrit le 09/10/2002
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
pas d'koi et pour ceux qui veulent voir un ptit reportage video sur le Hadra Trance Festival de cet été, c'est ici que ça s'passe:
http://scorpiazone.free.fr/HADRA/
la video fait 250mo, elle est compressée au format RAR en 4 fichiers de 50mo
durée: 15min
Enjoy!
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
pas d'koi et pour ceux qui veulent voir un ptit reportage video sur le Hadra Trance Festival de cet été, c'est ici que ça s'passe:
http://scorpiazone.free.fr/HADRA/
la video fait 250mo, elle est compressée au format RAR en 4 fichiers de 50mo
durée: 15min
Enjoy!
"Le temps d'une nuit, à travers un subtil mélange de musique, de sons, de couleurs, d'odeurs, dans un cadre en parfaite harmonie avec la nature, nous transposons au monde moderne un rituel aussi vieux que la nuit des temps, celui de la transe..."
Posté le 01/02/2010 à 20h24par trance-80
Inscrit le 06/08/2004
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
La trance reviens en France, mais vraiment a tout petit pas, la plupart des jeunes ne connaissent pas !
nous avons pourtant de grand artiste dans notre pays...alors allons y, booster la pub mes amis !
la trance, c'est le feeling de l'âme !
La trance reviens en France, mais vraiment a tout petit pas, la plupart des jeunes ne connaissent pas !
nous avons pourtant de grand artiste dans notre pays...alors allons y, booster la pub mes amis !

la trance, c'est le feeling de l'âme !
Posté le 07/01/2013 à 21h13par trance-80
Inscrit le 06/08/2004
Sujet : Re: Où en est la trance psychedelic ?
Depuis quelques temps la NewSchoolGoa fait un carton ! un retour aux sources avec toute la modernité du son d'aujourd'hui ? quoi qu'il en sois, tant mieux !!!
la période 1993/1999 resteras la plus marquante, avant de s'effondrer dans de nouveaux styles médiocre et sans grand intérêt, et finalement de revenir aujourd'hui sur le devant de la scène avec des djs d'exceptions !! Je pense entre autres a E-Mantra, Artifact 303, Antares, Space Elves, Filteria, Somnesia, Jikooha, Nova Fractal, Alienapia... ainsi que des labels fabuleux comme Suntrip Records.
La suite ? j'espère que la trance psychedelic resteras dans ce style, c'est ce qui la représente la plus fidèlement !
Voici quelques extrait :
E-MANTRA
ARTIFACT 303
FILTERIA
Et quelques souvenirs :
MOOG
TRANSWAVE
THE SECRET
la trance, c'est le feeling de l'âme !
Depuis quelques temps la NewSchoolGoa fait un carton ! un retour aux sources avec toute la modernité du son d'aujourd'hui ? quoi qu'il en sois, tant mieux !!!

la période 1993/1999 resteras la plus marquante, avant de s'effondrer dans de nouveaux styles médiocre et sans grand intérêt, et finalement de revenir aujourd'hui sur le devant de la scène avec des djs d'exceptions !! Je pense entre autres a E-Mantra, Artifact 303, Antares, Space Elves, Filteria, Somnesia, Jikooha, Nova Fractal, Alienapia... ainsi que des labels fabuleux comme Suntrip Records.
La suite ? j'espère que la trance psychedelic resteras dans ce style, c'est ce qui la représente la plus fidèlement !
Voici quelques extrait :
E-MANTRA
ARTIFACT 303
FILTERIA
Et quelques souvenirs :

MOOG
TRANSWAVE
THE SECRET

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