Derek Howell "Yah Yah" Dekay Records 007
13/02/2006 djichtus nouveautés progressive
PartagerAvant de découvrir la dernière perle de Derek Howell, nous allons nous intéresser à l'homme.
Derek Howell est américain et plus particulièrement originaire d'Atlanta, il a déjà pas mal marqué la scène progressive par ses quelques productions.
Il a certes grandit dans une famille de musiciens mais sa culture musicale a commencée à s'étendre dès l'achat de son premier vinyle.
Il s'est alors découvert un fort intérêt pour la musique après avoir entendu des classiques du genre comme Led Zeppelin, Elvis Presley, The Beatles, The Who, Pink Floyd et Def Leppard.
Sa mère, une chanteuse occidentale du pays, a considérablement influencé sa culture musicale, qui avec ses concerts, lui a donné l'envie de créer sa propre musique.
Ce désir va se réaliser lorsque son père lui achetera sa première guitare.
Il passera 4 ans de sa vie sur celle-ci, jour après jour, à composer et à expérimenter des heures innombrables son univers musical.
Quand l'apparition de la musique underground se fait en Amérique du Sud, il laissa tomber sa guitare pour les platines vinyles.
Après avoir écouté avec attention les artistes digne représentant de la scène progressive tel Sasha, John Digweed, Dave Seaman, ce fut le déclic pour Derek qui prit la décision de s'investir davantage dans le monde de la production.
Son inspiration de génie a permit de créer de remarquable productions grâce à ses racines musicales mais surtout grâce à son savoir faire, tout en gardant une vision objective dans l'avenir.
Aujourd'hui il a réussi a trouvé une place pour sa musique qu'il promouvoit discrètement mais sereinement.
Son but pour l'avenir n'est pas de créer de la musique simplement, mais surtout de la faire évoluer en marquant les esprits par sa touche personnelle et originale.
La musique a toujours été une passion qui a tenue une place importante dans sa vie, et il n'est pas prêt de l'abandonner.
Selon Derek Howell "Si tout va bien, avec beaucoup de travail, de la foi, et du respect pour la musique et les artsites, sa musique deviendra une partie importante de sa vie", et effectivement toutes ses productions et remixs sont de toutes beautés.
Rappelons ses productions avec "Funk it" sur Fade Records, son double EP "Happy To Be Sad" , "I Was Just Leaving", "You Wanna Do What", "In One Hand" sur Bedrock, et le remix d'Ahmet Ertenu "Why" sur Nascent Recordings.
D'ailleurs il remixera la prochaine production du label Babylon Records de dju : Joel Armstrong "Silver Moon".
Maintenant que la présentation est faite, nous pouvons présenter les 2 versions disponibles :
Elle sort officiellement le 13 février en vinyl sur le label de Matthew Dekay alias Dekay Records.
A. Original mix
Elle commence doucement avec un tabour qui définit le tempo accompagnée en fond d'un sample de guitare discret en boucle et d'une note sonore qui se répète à intervalle régulière.
S'ajoute un kick légèrement dark et envoutant, des gimmicks, des effets de guitare électrique, des nappes très douces et envoutantes marquant l'atmosphère.
Un mini break arrive à 2'15, puis une vocale arrive en fond et lance la track.
La vocale se pose avec un effet de cut et scande "Yah yah", et la sirène commence à faire montée la puissance soupoudrée d'une magnifique mélodie de violons.
Le break arrive a 4'00, pose une atmosphère calme avec la mélodie de violon, s'ajoute la note sonore se répètant à intervalle, quelques riffs, la vocale scandant "Yah yah", le sample de guitare électro en boucle du début qui fait remonter la puissance progressivement et on repart efficacement.
Une belle composition où l'on sent la maîtrise de la mélodie, et surtout de la guitare.
B. Dj Remy remix
Un remix du dj/producteur hollandais Dj Remy aka Remy Unger qui par ses nombreuses productions et remixs en passant par Steve Porter, Matthew Dekay, Roland Klinkenberg, n'a pas besoin de prouver sa juste valeur.
Un début toujours marqué par le tambour mais au fil du temps la track s'accelerera avec un esprit tourné vers la trance progressive.
La mélodie employée est peut être un peu trop répétitive à mon goût, mais reste efficace.
Le break arrive a 3'45, mais il n'ajoute pas grand chose par rapport à l'original.
En effet, il arrive seulement en fondu puis se relance avec une note qui marque la relancée du break.
C'est dommage car il lui manque une touche d'efficacité.
Finalement, ce sont deux compositions qui restent soignées, mais j'ai une nette préférence pour l'original qui plaira davantage aux amateurs de progressive envoutante.
Derek Howell
www.djremy.com
disponible ici
Précédentes chroniques concernant Derek Howell
Derek Howell "EP (Part One & Two)" Bedrock 
Joué par Matthew Dekay pour la TE me semble t'il.
Bonne plaque assez supportée.
J'aime relativement, et venant d'Howell je ne suis pas spécialement étonné.
Très bon titre...
